Haïti – Politique: Le Gouvernement haïtien appui la nouvelle mission de l’ONU
Source HL/ HaïtiLibre
ardi le Représentant permanent d’Haïti aux Nations-Unies, l’Ambassadeur haïtien Denis Régis a déclaré dans son intervention au Conseil de Sécurité, qu’Haïti appuyait la prorogation du mandat de la Minustah pour 6 mois afin d’opérer son désengagement progressif ainsi que la recommandation faite au Conseil de sécurité d’établir, d’une nouvelle mission en Haïti, dont les fonctions seront axées principalement sur le renforcement de l’État de Droit et la police.
Extraits de l’intervention de l’Ambassadeur Régis à l’ONU :
« […] En ce qui concerne le mandat de la MINUSTAH, il existe une parfaite convergence de vues entre l’ONU et le Gouvernement haïtien quant au désengagement progressif et ordonné de la MINUSTAH après 13 ans de présence en Haïti. Le Gouvernement haïtien tient pour essentielle la ‘’consolidation des acquis’’ en matière de sécurité et de stabilité. Le retrait échelonné des composantes militaires et civiles de la MINUSTAH doit permettre aux institutions haïtiennes concernées d’assumer efficacement le relais des fonctions exercées jusque-là par la Mission. Les deux parties doivent, par conséquent, convenir d’un calendrier de retrait qui ne puisse donner lieu à aucune espèce de vide sur le plan de la sécurité. La période de transition proposée répond ainsi au commun souci de voir la Police nationale d’Haïti dotée d’une capacité adéquate d’assumer au fil du temps la pleine responsabilité des besoins du pays en matière de sécurité et de ‘’faire face à toutes les menaces d’instabilité à l’intérieur du pays, indépendamment d’une présence internationale en uniforme’’.
Voilà pourquoi le Gouvernement haïtien appuie la recommandation du Secrétaire général relative à la ‘’prorogation du mandat de la MINUSTAH pour une période finale de six mois’’, l’échéance initiale étant reportée au 15 octobre 2017. De même, il appuie la recommandation faite au Conseil de sécurité d’établir, sous un nouveau nom, une nouvelle présence, dont les fonctions seront axées principalement sur le renforcement de l’État de droit et de la police. Dans cette perspective, le Gouvernement haïtien souscrit aux modalités selon lesquelles s’opèrera la transition, notamment :
– Le retrait complet, mais échelonné, des 2370 membres de la composante militaire durant la période de transition ;
– La réduction du nombre d’unités de police constituées (UPC) – et du nombre de policiers individuels ;
– La participation de la nouvelle mission à la mise en œuvre du Plan de développement stratégique…………..lire la suite sur haitilibre.com