Les étudiants de l’ENS entament une grève de faim pour exiger leur réintégration
Source Worlgenson Noël | Le Nouvelliste
Depuis tantôt une semaine, des étudiants de l’École normale supérieure, parmi ceux-là qui ont été expulsés de l’ENS en octobre dernier, entament une grève de la faim pour exiger que les responsables reviennent sur leur décision jugée arbitraire.
Ils ont été préalablement 19 étudiants mentionnés dans la note datant du 27 octobre 2016, accusés d’actes de vandalisme dans les locaux de l’ENS, notamment au local où se trouve le programme de master. Ces étudiants expulsés n’avaient pas été préalablement auditionnés, a déploré un supporteur du mouvement, Jerry Saint-Fleur, étudiant au département des sciences sociales de l’ENS. « La décision de la direction de sanctionner les étudiants n’a aucune base solide, aucun fondement sérieux », peut-on lire dans une lettre responsive adressée aux responsables de l’institution. Ce n’est que le 6 décembre qu’une séance d’audition allait se tenir pour permettre à chacun des étudiants concernés de s’expliquer. Après l’audition, le comité de discipline a dû publier une note, le 20 décembre, modifiant les sanctions annoncées.
Désormais, seulement deux (Isaac Labonté et Apanela Bogelin) des 19 étudiants sont expulsés définitivement de l’ENS. Cinq d’entre eux (Francelet Saint-Val, Getho Mecure, Gorbanèze Gerome, Jean René Joseph et Jhonny Jerome) sont renvoyés pour 4 années. « Jeff Francisco Felismé, Juleson Louisimond, Kathiana Berlus, Luxon Felix, Mackenson Edmond, Rultz Caton,Welsman Gaspard, Pierre Jean Gregory, Emerson’n Fabien, Mannol Sanon » sont renvoyés pour une durée de deux ans également, tandis que Dady Octave et Erné Daréus sont invités à acheminer une lettre d’excuse. « Cette décision est finale et entre en vigueur » le 20 décembre, d’après la note qui a tout de même précisé que « nulle agression physique ou verbale ne sera tolérée dans l’enceinte de l’ENS.
Il en est de même pour le vandalisme ». Actuellement, ils sont trois à vouloir se sacrifier au nom de leurs collègues épinglés par la décision, pour forcer les responsables à faire marche arrière. L’un d’entre eux a été d’urgence transporté à l’hôpital, le mardi 14 février, à cause de la détérioration de son état de santé. Bien avant la grève de faim débutée le 8 février, les étudiants avaient engagé des démarches administratives visant le retrait de la décision qualifiée d’excessive par ……….lire la suite sur lenouvelliste.com