La grève du petit personnel se poursuit dans les hôpitaux publics

Source  Ricardo Ulysse / ulyssericardo@yahoo.fr | Le Nouvelliste

Rien n’a bougé après deux mois. Les hôpitaux publics restent paralysés par la grève du petit personnel qui réclame des autorités du ministère de la Santé publique et de la Population le strict respect de l’engagement pris dans la signature du protocole d’accord signé en août dernier. 

À l’hôpital de la maternité de Carrefour et de l’hôpital communautaire de référence le Dr. Raoul Pierre-Louis à Arcachon 32, la situation est légèrement différente de ce qu’elle a été avant le 12 décembre 2017. Avant cette date, les employés avaient observé un arrêt de travail. La situation ayant évolué en janvier, ils ont décidé de passer à une autre phase de leurs revendications. Cette phase ultime est un arrêt de travail général. «Le seul moyen de trouver une issue à cette grève de plus d’un mois est la satisfaction des revendications», lance Laguerre Jean Occène, président du syndicat de l’hôpital de la maternité de Carrefour.

Les grévistes, qui n’entendent plus accepter de fausses promesses, réclament le strict respect des engagements pris par le ministère dans le cadre de l’accord d’août 2016. Ces engagements sont entre autres « la nomination des contractuels, de meilleures conditions de travail, une révision du cursus académique, du matériel et des équipements adéquats et enfin, l’ajustement salarial des employés » qui doit tenir compte de la réalité socioéconomique du moment, fait savoir le syndicaliste. Fort de ce constat de paralysie dû à la grève, certains responsables brillent par leur absence. Des membres du personnel sont sur place, la plupart des services sont non fonctionnels et certains sont fermés. Les couloirs sont insalubres. Des matelas abîmés et poussiéreux dans plusieurs salles notamment celle de la maternité, des murs dépeints, telle est la situation de l’hôpital de la maternité à Carrefour.

Le directeur de cet établissement de santé, Dauphin Jean Philippe, présent à son bureau, dit attendre qu’un dénouement soit trouvé à cette crise. « Seulement les personnes infectées du VIH/Sida sont acceptées dans cet établissement de santé dans le but de recevoir quotidiennement leurs médicaments », observe Laguerre Jean Occène. Cependant, d’autres individus malades…….lire la suite sur lenouvelliste.com

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