Faute de budget, le Centre de surveillance sismique est paralysé

Source Edrid St Juste | Le Nouvelliste

Des secousses, les unes plus fortes que les autres, ont été ressenties lundi dans plusieurs zones de l’aire métropolitaine. Ce tremblement de terre a provoqué la panique dans le quartier résidentiel de Débussy. Dans une salle, à Domino’s, où le CBNDF donnait une conférence de presse annonçant la 5e caravane mariale en l’honneur des 100 ans des apparitions de la Vierge Marie à Fatima, la puissance des secousses a enlevé des carreaux de céramique. Tout ce qui s’y trouvait a véritablement bougé.

Les mauvais souvenirs du tremblement de terre de 2010 ont refait surface. Dans un brouhaha, plusieurs journalistes qui couvraient l’évènement, tout en essayant de sortir se mettre à l’abri à l’extérieur, sont sortis blessés et leur matériel endommagé. La 4e secousse, la plus forte, a carrément suscité l’affolement. Cependant, le Centre de surveillance sismique ne sait rien de tout cela. Au fait, depuis environ 10 mois, le Centre est incapable d’enregistrer et d’interpréter les secousses. Il est non fonctionnel à cause d’un problème de budget », a expliqué l’ingénieur-géologue Claude Prépetit, responsable de cette structure du Bureau des mines. Le réseau n’est pas fonctionnel à cause d’un problème d’Internet.

Les responsables ne règlent pas leurs factures. Et la compagnie téléphonique Natcom s’est vue contrainte de couper les signaux d’Internet, a en croire Claude Prépetit, soulignant, qu’il n’y a eu aucun décaissement pour le budget 2015-2016. Pourtant, rapporte Claude Prépetit, il est important de surveiller les failles. Il soutient qu’à n’importe quel moment, le pays peut recevoir……..lire la suite sur lenouvelliste.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *