Haïti : Un ancien chancelier chilien à la tête de la MINUSTAH

L’ex-ministre chilien des Affaires étrangères Mariano Fernández a été nommé ce lundi comme nouveau chef de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), avons-nous appris de sources onusiennes.

Mariano Fernández succédera au Guatémaltèque  Edmond Mulet qui avait pris ses fonctions suite au séisme dévastateur ayant frappé Haïti en janvier 2010.

M. Mulet terminera  sa mission le 31 mai 2011, selon l’ONU.

Le Secrétaire général des Nations Unies a exprimé sa profonde gratitude à Edmond Mulet pour sa contribution aux efforts de l’ONU en Haïti, et pour sa direction efficace de la MINUSTAH.

« M. Mulet a apporté un soutien inestimable et leur dévouement, non seulement à la famille des Nations Unies, mais aussi au peuple et au Gouvernement d’Haïti et la communauté internationale », a souligné Ban Ki-moon dans un communiqué.

Après Juan Gabriel Valdés, M. Fernández sera le deuxième Chilien à diriger la MINUSTAH.

M. Fernández apportera à ce poste ses quarante ans d’expérience internationale en tant que membre du Service extérieur du ministère des Affaires étrangères du Chili et, plus récemment, comme ministre des Affaires étrangères (2009-2010). Il a auparavant travaillé comme ambassadeur du Chili aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Espagne, en Italie et à la Mission du Chili à l’Union européenne.

En plus de ses postes diplomatiques, M. Fernández a été membre du conseil d’administration de Radio Cooperativa, vice-président de l’institut Italo-latino-américain (ILAI) et président de l’Institut des Relations euro-latinos-américaines (IRELA).

Entre 1974-1982, pendant le régime militaire au Chili, il est resté en exil en Allemagne et a travaillé comme rédacteur pour plusieurs média. À son retour au Chili, M. Fernández a travaillé comme chercheur et membre du Comité exécutif du Centre d’Etudes pour le Développement (CED).

M. Fernández a étudié le droit à l’Université catholique de Santiago, au Chili et la méthodologie des sciences sociales à l’Université de Bonn en Allemagne.