Hit sou Hit pour Roody Roodboy
Source Chancy Victorin | Le Nouvelliste
UNE Lancée le 21 janvier, M pi wo pasew, la méringue de 2017 de Roody Roodboy fait déjà beaucoup parler d’elle sur Internet. Plus de 6 510 plays, squattant ce 23 janvier le top-5 de Plezi-kanaval mais aussi suscitant un grand nombre de retweets. Un autre succès pour l’artiste dont l’album a marqué l’année 2016.
La plupart des clips associés à son album ont fait parler d’eux en 2016. Roody Roodboy a décidément le sens de créer le buzz. Évidemment, ce n’est pas avec sa méringue carnavalesque de 2017, M pi wo pase w, que l’artiste compte arrêter sa machine. « Je n’ai jamais occasionné autant de retweets de toute ma vie », lance-t-il pour attester le fait qu’il est conscient de la propagation de la nouvelle composition.
La chanson lancée le samedi 21 janvier est l’une des rares de son cru à susciter tant de commentaires de la part de personnes en mal de popularité sur les réseaux sociaux. « C’est parce que c’est Roody Roodboy », dit-il avec un peu d’humour dans la voix. Les paroles, tantôt ironiques, tantôt sérieuses, rendent la méringue facile à capter. En premier lieu, il y a comme un égo-trip à son avantage et à celui de ses sponsors. « Je les place, dit-il, plus haut que leurs challengers. En ce qui me concerne, je suis l’artiste le plus haut perché de ma génération ».
S’ensuit un questionnement sur l’absence de continuité en Haïti. « Dans le roman national, il est courant que le gouvernement qui s’amène refuse de continuer ce que celui qui l’a précédé a entamé. Cela se répercute dans tous les domaines malheureusement », note-t-il. L’artiste admet sa fibre de lyriciste engagé. Ses méringues sont conçues dans le sens de permettre à ceux qui les auditionnent de questionner la réalité, d’être motivés positivement. « Depuis mes débuts, c’est mon engagement de fidéliser avec des textes de cette teneur », fait-il remarquer. Roody Roodboy se pose dans une strophe avec fun, en défenseur de l’éducation.
C’est d’ailleurs en réfléchissant sur l’importance de ce pilier dans notre société que les premières paroles lui étaient venues il y a quelques mois. « Je catégorise les types d’élèves qu’on peut retrouver dans une même classe. Il y a les brillants, les moyens et les cancres. Puisque c’est un texte de carnaval (rire), je suggère qu’on fouette ces derniers pour qu’ils se resaisissent ». « Apa m pa janm tande pale de analfabetizayon ankò », c’est un vers qui pourra ……lire la suite sur lenouvelliste.com