Haïti-Justice : 18 ans de travaux forcés pour l’homme d’affaires Clifford Brandt

Source Alterpresse / Audio @ haitilibre.com

P-au-P, 13 sept. 2016 [AlterPresse] — L’entrepreneur Clifford Brandt est condamné, ce mardi 13 septembre 2016, à dix-huit (18) ans de travaux forcés, pour son implication dans l’enlèvement et la séquestration de deux enfants d’un homme d’affaires haïtien : Nicolas et Coralie Moscoso, observe AlterPresse.

Dans ce dossier, les citoyens Ricot Pierreval et Carlo Bendel Saint-Fort sont condamnés, respectivement à 18 ans et 19 ans de travaux forcés, pour enlèvements et séquestration en vue d’obtenir une rançon, entre autres.

le juge Joseph Jeudilien Fanfan
                                le juge Joseph Jeudilien Fanfan

Ces condamnés ont, au maximum, 5 jours pour faire appel de la sentence.

Le verdict a été prononcé par le juge Joseph Jodilien Fanfan, juge à l’audience publique et criminelle sans assistance de jury, en présence de Me. Claude Jean, substitut du commissaire du gouvernement près le parquet du tribunal civil de Port-au-Prince.

Pour leur part, les prévenus Sawadienne Jean, Carline Richema et Evens Larieux ont été relaxés, pour insuffisance de preuve.

Ils ont été reconnus non coupables pour les faits d’enlèvements, de séquestration de personnes contre rançon, de complicités d’enlèvements et d’associations de malfaiteurs, qui leur sont reprochés.

Le ministère public avait réclamé des travaux forcés à perpétuité pour Clifford Brandt, appréhendé, par la Police nationale d’Haïti (Pnh), le 22 octobre 2012, au local d’une entreprise familiale à Delmas (périphérie nord), et incarcéré, depuis le 27 octobre 2012, pour sa présumée implication dans l’enlèvement, le 16 octobre 2012, de deux enfants de la famille Moscoso.

Les avocats, assurant la défense de l’homme d’affaires, ont mis en avant la thèse de déséquilibre mental de leur client, durant le procès ouvert depuis le 28 janvier 2016.

Lecture du jugement par le juge Joseph Jeudilien Fanfan :

Réaction de Clifford Brandt après jugement :

Une pensée sur “Haïti-Justice : 18 ans de travaux forcés pour l’homme d’affaires Clifford Brandt

  • 14 septembre 2016 à 4:32 PM
    Permalink

    Haiti has long ago abandoned « la peine de mort ». It kept « travaux forces ». Good. But someone please tell me where any « travaux forces » is presently being performed in Haiti. As late as the « fifties » under president Paul Eugene Magloire, one could observe prisoners in the street of Port-au-Prince, performing travaux forces, under the sleepy eyes of an armed gendarme. The ones dressed in black and white stripes were prisoners convicted of non violent crimes; the ones dressed in red and white stripes were those convicted of « crimes de sang » (murderers). They would be cleaning the sewer system, debouche trou egou, cutting tree branches, sweeping the streets, filling pot holes, etc..

    It seems like « travaux forces » is now limited to playing domino in the prison yard.

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