L’ADIH et le Collectif 4 décembre « consternées » par la possible levée prochaine de l’interdiction d’entrée en Haïti d’un ensemble de 23 produits dominicains par voie terrestre, mais l’ancien président de la chambre de commerce du nord-est, Frit Jean y voit plutôt une mesure visant à révoquer une décision arbitraire, tout en dénonçant l’impact des préférences douanières
Port-au-Prince, le 6 septembre 2016 – (AHP) – L’association des industries d’Haïti ADIH a dénoncé des manœuvres qui seraient en train d’être orchestrées au niveau du gouvernement en vue de lever la mesure d’interdiction par voie terrestre, d’un groupe de 23 produits en provenance de la république dominicaine.
Une décision qui selon une note de l’ADIH signée par son principal responsable, Georges Sassine, serait contre les intérêts du peuple haïtien.
La note rappelle que cette mesure avait été adoptée sous l’ancien régime dans le cadre notamment de la lutte contre la contrebande au niveau des frontières.
Le responsable du collectif du 4 décembre, Jean-Robert Arguant voit de son côté d’un très mauvais œil toute décision qui viserait à lever l’interdiction d’importer par voie terrestre une vingtaine de produits en provenance de la république voisine.
Il a souligné que cette entente commerciale entre Port-au-Prince et Santo-Domingo serait préjudiciable aux intérêts du pays, rappelant que la disposition prise sous l’administration tèt kale, avait permis une nette augmentation des recettes douanières.
En plus, poursuit-il, si le gouvernement devrait lever cette interdiction, cela nuirait grandement à la production nationale.
Mais, ce n’est pas l’avis de l’ancien gouverneur de la banque centrale, l’économiste Fritz Alphonse Jean. Citant un récent rapport de la banque mondiale sur Haïti, il déplore de préférence l’impact des préférences douanières qui fait perdre au pays une bonne partie de ses recettes à la frontière.
Le pays aurait perdu jusqu’à 60% des recettes douanières à cause …..lire la suite sur ahp.org