Monde – Économie: Le Secteur des Transports capte 69% des investissements publics dominicains

La construction de routes est un facteur clef dans le processus de développement socio-économique, la République Dominicaine l’a bien compris et a orienté ses investissements en ce sens. En effet, entre 2012 et 2015, les investissements publics dans les provinces et les municipalités ont atteint 2,8 milliards de dollars américains dans six secteurs principaux: le transport, l’éducation, la santé, le logement, l’énergie et l’eau, avec une part d’environ 69% uniquement pour des investissements dans le transport.

Ces chiffres ont été publié dans un rapport de reddition de comptes, préparé par la Direction générale de l’investissement public du ministère de l’Economie, de la planification et le développement. En deuxième position, en termes du poids dans les investissements publics, on retrouve le secteur de l’éducation qui occupe 20%, ensuite la santé 3%; logement 2%; l’énergie 1,15% et le secteur de l’eau 0,75%. «Ces investissements démontrent la cohérence dans réorientation de la politique publique dans les secteurs de soutien, en particulier l’éducation, à travers le développement du programme de construction et de reconstruction des installations scolaires sur tout le territoire national et un soutien continu pour le rattachement territorial en tant que facteur fondamental de développement socio-économique « , dit le document.

La route joue un rôle important dans le développement socio-économique d’un pays. Les pays européens, les USA, les pays émergents (Singapour, Brésil, Inde, Afrique du Sud, Ile Maurice, etc.) ont mis un accent particulier sur le développement de leur réseau routier. Plusieurs raisons expliquent ce choix : elles permettent le développement des échanges commerciaux (transport des biens et des marchandises). Enfin les routes rurales permettent de désenclaver les zones de production en améliorant l’écoulement des marchandises vers les villes réduisant ainsi les coûts de transport, améliore l’accessibilité aux services de base (services de santé, les écoles), et l’accès aux marchés des produits agricoles. Un réseau routier bien construit et bien entretenu est essentiel à la croissance économique et à la lutte contre la pauvreté dans les pays en développement.

Haïti n’a ni les moyens ni l’esprit sur les investissements publics importants, on est bouleversé par les rivalités politiques et contraint de se contenter à faire des dépenses de fonctionnement pour maintenir l’Etat en vie.

 

Etzer S. Emile, M.B.A

Economiste

Radio Vision 2000

etzeremile@gmail.com

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