Des résidents presque partout en grève dans le pays pour réclamer une augmentation de salaire et du matériel pour pourvoir fournir des soins adéquats aux malades dont des centaines sont abandonnés à leur sort
Port-au-Prince, le 27 avril 2016 – (AHP) – Les résidents de la plupart des hopitaux universitaires du pays dont l’Hopital de l’Université d’Etat d’Haïti (HUEH), l’Hopital La Paix, l’Hopital Justinien du Cap-Haitien, la Maternitie Isaie Jeanty et l’hopital du Sanatorium sont en grève depuis 3 à 4 semaines pour réclamer officiellement des conditions de travail adequates, des strucures et du matériel leur permetant de fournir des soins de qualité
Ces hopitaux manqueraient de tout: pas de dortoir équipés ou répondant à un minimum de normes sanitaires pour les residents, des ravets pulluleraient partout dans les chambres, les matelas seraient infestés de punaises. Il n’y aurait même pas d’eau courante.
Selon les médecins résidents Herby Dorvil et John Evens Douyon du comité inter-hopital, les salles de travail seraient de véritables bordels où règne l’insalubrité la plus totale . En plus, il n’y aurait même pas de quoi faire un pansement
Les residents se disent également exposés à toutes sortes d’attaques au sein des hopitaux , en raison notamment d’une absence criante de sécurité. A de nombreuses reprises, et en janvier dernier encore, un parent de malade a menacé de son arme un resident,
Les medecins réclament également des ajustements de salaires. Comment un résident peut-il vivre avec 3000 gourdes, se sont-ils interrogés.
Mais la goutte d’eau qui semble avoir fait déverser le verre, c’est cette gifle administrée par l’admiistrateur de l’Hopital à un résident qui n’aurait pas pu prendre soin à temps d’un membre de sa famille. Ce qui a poussé à un vaste mouvement de solidarité de colllègues furieux.
Depuis le lancement de la grève, de nouveaux malades ne sont pas reçus, mais ceux qui étaient déjà hospitalisés son confrontés à d’énormes difficultés. Ils seraient des dizaines de patients à l’HUEH abandonnés sans soins, qui ne cessent d’exprimer leurs souffrances.
Herby Dorvil et John Evens Douyon disent reconnaitre les conséquences de l’ arrêt de travail des médecins mais insistent que ce mouvement vise à porter les autorités à redorer le blason des institutions concernées.
Il y a des priorités sur lesquelles nous n’entendons pas transiger: la fourniture de matériels pour nous permettre lire la suite sur ahp.org