Haïti: Un journaliste assassiné à Port-au-Prince dans des circonstances troublantes et pour un mobile encore inconnu

C’est avec consternation que Reporters sans frontières a appris la mort de Jean Richard Louis-Charles. Âgé de 30 ans, ce journaliste de Radio Kiskeya, l’une des stations de radio les plus populaires de Port-au-Prince, a été tué de deux balles dans la tête, le 9 février 2011 près du Champ-de-Mars. Un autre individu présent a été abattu sur les lieux par un policier en civil et l’arme du crime retrouvé. La police a déjà procédé à une arrestation dans le cadre de cette enquête, selon un porte-parole cité par les agences.

La description des faits reste confuse, selon nos informations. Jean Richard Louis-Charles a d’abord été coursé, alors qu’il sortait d’une banque, par trois individus circulant à bord d’un véhicule de type Pick-Up. D’après certaines sources Jean Wilner Duperval, abattu par un policier qui se trouvait dans les parages, accompagnait le journaliste. Mais d’autres témoins prétendent qu’en réalité, Jean Wilner Duperval, porteur d’une arme à feu, serait l’assassin du journaliste. La police n’a pas pu donner davantage de précision quant au mobile possible.

Dans l’attente de connaître les suites de l’enquête, Reporters sans frontières adresse ses plus sincères condoléances à la compagne et aux deux filles de la victime, à Liliane Pierre-Paul et Marvel Dandin, codirecteurs de Radio Kiskeya, ainsi qu’à toute l’équipe de la station dont Jean Richard Louis-Charles faisait partie depuis presque six ans.

Jean Richard Louis-Charles est le premier journaliste tué sur le continent américain depuis le début de l’année 2011.

RSF

Une pensée sur “Haïti: Un journaliste assassiné à Port-au-Prince dans des circonstances troublantes et pour un mobile encore inconnu

  • 13 février 2011 à 7:14
    Permalink

    konpatriyot,nou Salwe’w!

    Nap pwofite okasyon sa a pou’n ka enfome Popilasyon Ayisyen’n nan ke nan enstitisyon ki pote non Polis Nasyonal Ayisyen an gen yon antite ke yo rele Polis syantifik ki gen biwo li nan akdemi Polis la(si yo pa chanje’l posisyon a le ki le).Eske se moun’n ki pa genyen osnon se mwayen ke yo pa ba yo pou yo ka fe travay yo?ki wol direkte Polis jidisiye a nan ka sa a ki se responsab direk antite sa a ki pote non Polis syantifik la!.

    Nou we avan ti krik ti krak se pot pawol Polis nasyonal la ki pale nou tout ka ki rive andedan la Polis la e nou ta renmen mandel eske’l gen yon espesyalite nan jan de krim sa yo?

    Mezanmi,enstitisyon yo ekziste wi nan Payi nou wi,nou ka gen yon defisyans de konpreansyon tout sempleman!

    epi Met Jezi di:Bay sezard sak pou li e Bay Konsyans Suprem nan sak pou li!

    Polisiyèman Not!

    Répondre
  • 13 février 2011 à 3:16
    Permalink

    FRANKLIN DELANO ROOSEVELT A ÉCRIT:
    « Il faut constamment soulever les va-nu-pieds contre les gens à chaussures et mettre les gens à chaussures en état de s’entredéchirer les uns les autres, c’est la seule façon pour nous d’avoir une prédominence continue sur ce pays de nègres qui a conquis son indépendance par les armes. Ce qui est un mauvais exemple pour les 28 millions de noirs d’Amérique. »
    DÉCLARATION SUR HAITI/ Franklin Delano Roosevelt

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *