Monde – Économie: Les industries extractives comme moteur de développement et de prestations sociales
Le Ministre de l’Energie et des Mines de la République dominicaine Antonio Isa Conde a confirmé la volonté de son gouvernement faire des industries extractives un véritable moteur de développement ayant un impact social.
Lors de sa participation à l’assemblée générale de la septième Conférence mondiale de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) au Pérou le Ministre a déclaré que cela est possible grâce à l’utilisation efficace des ressources du secteur minier dans une culture de transparence.
A rappeler que la République dominicaine est devenue cette semaine, le 50ème pays qui a pu rejoindre l’Initiative pour la transparence des industries extractives ITIE et le septième en Amérique latine. La République dominicaine a pu instaurer ces dernières années un modèle de gestion optimal du secteur minier, qui capte énormément d’investissements étrangers et génère des revenus énormément important pour l’économie. Ce qui fait de ce secteur l’un des plus importants dans la constitution du PIB dominicain.
Au-delà des revenus, le pays cherche à inverser l’impact économique positif sur les zones géographiques où les processus d’exploitation minière sont effectués notamment à travers les politiques d’emplois et l’accès au service de base.
A noter que depuis l’arrivée au pouvoir du président Danilo Medina, le gouvernement dominicain a pris un certain nombre de mesures visant à améliorer les relations contractuelles et le cadre réglementaire du secteur minier en mettant l’emphase sur la promotion de la transparence et le renforcement des mécanismes de réglementation, a déclaré Isa Conde, Ministre de l’Energie et des Mines.
En Haïti, les mines restent un tabou, on a peur d’en parler, on ne veut toujours pas s’entendre sur des dispositifs et mécanismes juridiques et institutionnels pour arriver au développement de cette industrie extractive. Exploiter les mines selon un contrat avec une firme internationale n’est pas nécessairement mauvais en soi, si les principes et règles sont respectés et si les intérêts du pays sont défendus. On doit cesser de faire de la politique et de la démagogie pour profiter d’éventuelles retombées positives du développement des industries extractives en Haïti, que ce soit en termes d’attraction d’investissement étranger, en termes de sources de revenus pour l’Etat mais aussi en termes de création d’emploi.
Etzer S. Emile
Economiste
Radio Vision 2000
