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Les dix sénateurs restant n’entendent pas bloquer la rentrée parlementaire qui devrait avoir lieu ce dimanche 11 janvier, selon des propos tenus ce vendredi par le président du grand corps, Riché Andris. Le blocage de la rentrée parlementaire ne figure pas dans notre agenda, a dit l’élu de la Grand-Anse. Il prévient cependant que les nouveaux élus pourraient ne pas prêter serment si le président Martelly n’achemine pas au sénat la copie de la correspondance reçue du CEP confirmant leur élection. D’un autre coté, le sénateur Andris a évoqué la possibilité de mettre en place une commission d’enquête au sénat pour faire la lumière sur les allégations de corruption visant certains conseillers électoraux. S’il est prouvé que certains parlementaires ont été élus de manière irrégulière, ils seront tout simplement destitués, avertit le numéro un du grand corps.
Le sénateur élu Evalière Beauplan, affirme vouloir siéger au grand corps, dès ce lundi 11 janvier. Une stratégie, selon lui, pour se positionner dans la perspective du 7 février 2016 qui marquera la fin du mandat quinquennal du président Michel Martelly. A partir de cette date, le destin du pays sera entre les mains de la 50e législature car le chef du gouvernement, Evans Paul sera automatiquement démissionnaire, explique le dirigeant du PONT.
Plusieurs milliers de personnes étaient dans les rues ce vendredi à Port-au-Prince, pour continuer d’exiger l’annulation des résultats des élections de 2015 et protester contre la rentrée parlementaire prévue ce lundi 11 janvier. Cette manifestation était organisée par le parti Fanmi Lavalas et supportée par plusieurs autres structures politiques dont la plateforme Pitit Dessalines de Jean Charles Moise.
Tout est fin prêt techniquement pour la tenue des élections programmées pour le dimanche 24 janvier prochain, a laissé entendre ce vendredi le directeur exécutif du CEP, maitre Mosler Georges. Selon lui, la distribution des matériels sensibles à travers les 10 départements géographiques du pays débutera dès ce dimanche. En ce qui concerne la position de Jude Célestin qui n’entend pas prendre part au second tour de la présidentielle tant que les recommandations de la commission d’évaluation électorale ne sont pas appliquées, Mosler Georges a laissé entendre que l’intéressé n’informe toujours pas le CEP de sa décision officielle. En cas de désistement du candidat de LAPEH, il reviendra au conseil électoral de prendre la décision appropriée, a-t-il ajouté.
Le représentant du secteur des droits humains au CEP, maître Jaccéus Joseph s’oppose catégoriquement à l’organisation du second tour de la présidentielle et des législatives complémentaires, le dimanche 24 janvier prochain. La poursuite du processus électoral dans les conditions actuelles est inconcevable à son avis, estimant que le CEP n’a plus aucune crédibilité aux yeux de la population. Jaccéus Joseph appelle les acteurs politiques au dialogue afin de résoudre la crise politique au plus vite et d’éviter que le pays sombre dans le chaos. Par ailleurs, le représentant du secteur des droits humains au CEP dénonce la conseillère Marie Carmelle Paul Austin qui se serait opposée à l’élection de Jean Wilfrid Lovence, alors que ce dernier avait remporté la députation dès le premier tour pour la circonscription de Camp-Perrin/ Maniche.