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La commission d’évaluation électorale indépendante est actuellement à l’œuvre au centre de tabulation, à la SONAPI. 6 statisticiens, 30 opérateurs de saisie et 10 superviseurs sont mobilisés en vue de vérifier 15% des procès-verbaux concernant la présidentielle qui seront choisis de manière aléatoire. La CEEI devrait soumettre son rapport de travail demain mercredi 30 décembre au gouvernement et au CEP. Mais pour les commissaires, l’important ce n’est pas le respect de l’échéance mais un travail bien fait capable d’aider le pays à sortir de cette crise électorale.
Le Directeur exécutif du RNDDH et le Coordonnateur du CONHANE, indignés par les propos tenus par l’ambassadeur américain en Haiti, Peter Mulrean et le Coordonnateur spécial pour Haiti au département d’état, Kenneth Merten. Monsieur Mulrean est très critique envers le rapport des organismes locaux d’observation électorale faisant état de fraudes massives et de graves irrégularités lors des élections du 25 octobre dernier alors que Merten dit prévoir un second tour entre Jovenel Moise et Jude Célestin. Pour Pierre Espérance et Edouard Paultre de tels propos sont inacceptables dans un contexte où la commission d’évaluation essaie de rétablir la vérité sur la journée électorale du 25 octobre. Y voyant un moyen d’influencer le travail de la Commission, ils appellent les membres de la CEEI à travailler avec droiture et équité afin de combler les attentes de la population.
Le Groupe des 30 candidats à la présidence menace d’intenter une action en justice contre des membres de l’exécutif dont le chef de l’état et le premier ministre, le président du sénat et les conseillers électoraux en cas de promulgation des résultats partiels des élections du 9 août et du 25 octobre dans le journal le moniteur. Cela constituerait, selon le G-30 une violation de l’article 188 du décret électoral.
L’Observatoire haïtien sur la traite et le trafic de personnes et le CODEMIR déplorent le fait par l’état haïtien d’accorder plus d’importance à la gestion de la crise électorale alors que les vaques de déportation de compatriotes vivant en territoire voisin se poursuivent. Ils font un ensemble de recommandations aux dirigeants locaux en vue d’une meilleure prise en charge des rapatriés.
La Commission épiscopale nationale justice et paix s’inquiète des mauvaises conditions de détention dans les prisons du pays. A coté de la surpopulation carcérale et l’exigüité des cellules, 70% des détenus sont en attentes de jugement, déplore la JILAP.

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