Haïti-Justice : Suspension de deux juges de paix, à Gros Morne (Artibonite), pour trafic de stupéfiants

Correspondance Exalus Mergenat

Gonaïves,14 sept. 2015 [AlterPresse] — Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (Cspj) a mis en disponibilité Edeline Fleurizard et Rosman Jean Baptiste, deux juges du tribunal de paix de la commune de Gros Morne (département de l’Artibonite), pour implication dans un trafic illicite de stupéfiants à la fin du mois de juin 2015, selon les informations obtenues par l’agence en ligne AlterPresse.

Au cours du mois d’août 2015, le Cspj a adressé une correspondance à chacun de ces juges pour leur informer qu’ils sont suspendus de leurs fonctions, confie à AlterPresse le commissaire du gouvernement près le tribunal civil des Gonaïves (chef-lieu du département de l’Artibonite), Osny Paul Antoine.

Le Cspj se pencherait, actuellement, sur l’éventualité d’autres sannctions disciplinaires contre les 2 magistrats, accusés d’implication dans le trafic de stupéfiants.

Le sort de Rosenite Félix, une présumée trafiquante qui se trouve actuellement sous les verrous depuis le jour de son arrestation, devrait être fixé prochainement.

Une ordonnance du juge instructeur, Denis Pierre Michel, en charge de ce dossier, demande de la juger par devant le tribunal criminel pour possession de cocaïne, indique le chef du parquet près le tribunal civil des Gonaïves.

Retour sur cette affaire de cocaïne à Gros Morne

En juin 2015, les juges Edeline Fleurizard et Rosman Jean Baptiste auraient troqué une partie de deux kilogrammes de cocaïne contre de faux stupéfiants, alors qu’ils procédaient au constat légal de ces éléments qui se trouvaient en possession de Rosenite Félix, explique Osny Paul Antoine.

Cette femme a été arrêtée, dans une camionnette à Gros Morne, par les agents de la Police nationale d’Haïti (Pnh) cantonnés au commissariat de la municipalité, alors qu’elle faisait route des Gonaïves en direction de Port-de-Paix avec les deux kilogrammes de cocaïne, cachée sous sa robe.

Lors de sa comparution devant les autorités judiciaires des Gonaives, la présumée trafiquante a reconnu avoir eu effectivement, en sa possession, deux kilogrammes de cocaïne lors de son arrestation.

Suite à une analyse, effectuée sur les deux kilos de cocaïne, par la Brigade de lutte contre le trafic des stupéfiants (Blts), le résultat a été lire la suite sur alterpresse.org

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