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Accusé de s’être enfui avec le matériel devant permettre de produire les cartes des mandataires des partis politiques ainsi qu’un lot de mandats, quelques heures avant le déroulement du premier tour des législatives partielles, le Chef de service du CEP, Joseph Ebert Lucien apporte un démenti formel. Il affirme avoir démissionné de son poste le samedi 8 aout à minuit en raison du fait qu’il était l’objet de menace de mort de la part de certains partis politiques contre lesquels il a du porter plainte. Joseph Ebert Lucien indique avoir remis au Conseil électoral tous les matériels qu’il avait en sa possession, dénonçant l’attitude du Président du Conseil Pierre Louis Opont à son encontre.
Une situation de tension régnait ce lundi à Mirebalais, à Mariani ainsi qu’à Saint-Marc. Des candidats et leurs proches y ont organisé des mouvements pour dénoncer des irrégularités constatées lors du déroulement du Premier tour des législatives partielles, hier dimanche.
L’ISC, le RNDDH et l’IMED affirment avoir relevé de graves irrégularités hier dimanche à l’occasion du déroulement du premier tour des législatives partielles. Ces organisations mettent en cause des candidats et leurs partisans, égratignant au passage le CEP en raison des failles constatées dans l’organisation du scrutin. Maitre Jean Renel Cénatus, candidat au Sénat pour le département de l’Ouest, sous la bannière de la Plateforme LIDE, affirme avoir gagné les élections dès le premier tour.
L’ex-commissaire du Gouvernement de Port-au-Prince croit l’avoir emporté avec 47 % des voix contre 25 % pour son suivant immédiat. Les responsables du parti politique Tèt Kale rejettent les accusations selon lesquelles leurs candidats étaient impliqués dans les violences enregistrées lors du déroulement des élections d’hier. D’ailleurs, le PHTK est lui aussi victime de ces violences, s’est défendu Lucien Jura, le Porte-parole du parti et candidat à la députation pour la circonscription de l’Arcahaie.
La Mission d’observation de l’OEA, salue le déroulement du premier tour des législatives partielles en Haiti, participation de la grande majorité des forces politiques locales et la détermination du CEP à mener à terme le processus électoral. Toutefois, la MOE-OEA dit avoir constaté certaines irrégularités, citant notamment le fait que certains centres de vote avaient ouvert leurs portes avec un certain retard.
Indignés par la façon dont s’est déroulé le premier tour des législatives partielles, la fusion des socio-démocrates haitiens, la plateforme Renmen Ayiti, le parti Ayisyen pou Ayiti, Fanmi Lavalas, le MRA et le parti rétabli Haiti appellent à la mise en place d’une commission mixte devant évaluer l’ampleur des fraudes pour ensuite proposer des solutions qui puissent garantir le succès de la suite du processus électoral. Ces formations politiques reprochent au CEP de n’avoir pas pris en compte leurs recommandations afin d’éviter le scandale du 9 aout.