Zoom in, au-delà de l’actualité politique !

Ils sont deux jeunes journalistes, Emmanuel Paul et Enock Arismat à présenter les mardis et jeudis sur les ondes de radio Vision 2000, l’Haïti que nous ignorons. A travers leur émission intitulée Zoom in, ces travailleurs de la presse vont au-delà de l’actualité et des discours politiques. Religion, tourisme, environnement, économie, culture, santé… Dans les coins les plus reculés du pays, ils font le gros plan sur l’oublié et le laissé-pour-compte.

Haïti: « Préoccupés par la politique et ce qui se passe à Port-au-Prince, nous ignorons trop souvent les nombreuses richesses non exploitées de notre chère Haïti », avance d’entrée de jeu Emmanuel Paul. Les journalistes et les médias ont souvent tendance à prioriser ce qui se passe dans la capitale, alors que les poumons du pays se trouvent dans les villes de province. A travers cette émission, nous présentons les multiples potentialités négligées par nos dirigeants », ajoute-t-il.

Depuis le lancement de l’émission en mai de cette année, les présentateurs de Zoom in ont déjà fait le gros plan sur l’ensemble des régions du pays. Leurs problèmes, leur beauté, leur désarroi… « On a présenté la situation dans la commune de Cornillon Grand-Bois, une ville frontalière avec la République Dominicaine. Alors que de l’autre côté les structures de base sont claires et visibles : électricité, eau potable, routes, sécurité, entre autres, de notre côté c’est le laisser-aller total. Les services sociaux de base sont absents. La population est livrée à elle-même », dénoncent Emmanuel Paul et Enock Arismat.

Par ailleurs, en Haïti, ce n’est pas seulement l’absence d’infrastructures ni les centres d’hébergement qui abritent des sinistrés dans des conditions infrahumaines. Ce n’est pas seulement le choléra qui fait rage. Il y a également l’agriculture florissante et la couverture forestière plutôt appréciable dans les communes de Jérémie, d’Abricots et de Beaumont dans la Grand’Anse, ainsi que les belles plages de sable blanc dans le Sud du pays, entre autres, expliquent les hommes de Zoom in.

Le travail de ces jeunes journalistes est énorme et non sans difficultés. « En dépit de notre volonté de contribuer à l’amélioration de l’image du pays à l’extérieur, nous sommes confrontés à des difficultés énormes pour le réaliser », confient Emmanuel et Enock. Les présentateurs de Zoom in estiment que les commanditaires sont plus intéressés à supporter les émissions à caractère politique, qui ont certainement leur importance, en négligeant d’autres types d’émission comme la leur. Toutefois ils se disent déterminés à poursuivre leur travail.

En attendant de convaincre les éventuels commanditaires, Emmanuel Paul et Enock Arismat vous donnent rendez-vous chaque mardi à 3h p.m. et chaque jeudi à 9h30 p.m. avec Zoom in sur les ondes de radio Vision 2000. Une émission qui va au-delà de l’actualité politique.

Robenson Geffrard/Le Nouvelliste

Une pensée sur “Zoom in, au-delà de l’actualité politique !

  • 15 novembre 2010 à 12:35 PM
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    De même que les bonnes personnes, les bonnes choses sont toujours négligées dans ce pays. je vous souhaite du courage et de garder cette même volonté qui vous a animée depuis mai car un jour on laisse ce monde très très loin.

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  • 15 novembre 2010 à 1:54 PM
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    Des émeutes ont éclaté lundi dans deux villes haïtiennes mettant en cause la responsabilité des casques bleus des Nations unies dans l’épidémie de choléra qui ravage actuellement le pays.

    Selon la police et des témoins, les manifestants ont incendié un commissariat de police à Cap-Haïtien, dans le nord de l’île caraïbe, après s’être heurtés à des casques bleus de la Minustah (Mission de stabilisation des Nations unies en Haïti).

    A Hinche, dans le centre, des casques bleus népalais ont été accueillis par des jets de pierres.

    L’épidémie de choléra, qui a éclaté en octobre dans le centre, a fait plus de 900 morts et a gagné la capitale, Port-au-Prince, où vivent dans des conditions précaires des milliers de rescapés du tremblement de terre du 12 janvier.

    La Minustah a été contrainte de démentir des rumeurs généralisées selon lesquelles la maladie aurait été introduite sur l’île par les casques bleus asiatiques.

    Joseph Guyler Delva; version française Jean-Loup Fiévet

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  • 16 novembre 2010 à 6:38 AM
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    Je vous souhaite du courage et aussi je souhaite un jour voir un spot sur les atouts touristiques du pays sur Euro News – comme c’est le cas pour la République Dominicaine – grâce à votre travail et une prise de conscience des autorités.

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  • 16 novembre 2010 à 12:08 PM
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    yves cristalin sispann bay manti mwen sou nouvelliste ke ou di ou te kekol sait-louis gonzague nan ki saint louis gonzague?cristalin di li mamasse 5000000 dola americain nan gala yo te fe pou li se pa vre yo pa menm fe 1000 dola nan leve fon an pa te gen moun n ale.menm pil blan li di ki te la yo tankou gouvene ,magistra elatye se pa vre se te blan yo pran konsa vin chita ave yo pou te ka montre te gen blan ki te la.critalin di li gen metriz nan economie developpement mwen konnen li te kiskeya se pou alexis ou madan manigat si li te fini.cistalin di lap cristaliser peyi a nan kisa nan bay manti.paske critalliser vle kle.etli men li pa di anyen verite se sa ki fe mwen mande si se nan manti.li di lap fe aristide tounen li te nan cabinet preval li pat te jan m pale de aritide ni le li te minis gade sispann maske pep la.li di apre kou deta aristid nan lane 1991 moun lakay li te chwazi ale nan etezini se li ak ti fre li balit ki pat vle men kouman yo te prale se nan kante paske yo pat possede visa nan epoq sa mezanmi sispann bay manti .epi critalin sa ki rele you fanmille class moyenne aisee?ou fe efo vre ,ou bay mantsispana bafwe ti pep la se sa ki fe peyi kote li i pou rive kote ou ye a men kounye sispann.se sa ki fe peyi kote li ye jounen jodi a se top manti ayisyen bay.yo cita bay manti pou yo fe kapital politik yo ak lajan.

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  • 16 novembre 2010 à 12:18 PM
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    yves ccitalin sispann bay manti.ou di ou te lekol saint-louis gonzague se pa vre mwen pa te janm we ou men m yo jou.ou di ou gen metriz se pa vre ou te kiskeya ou pa fini .ou di ou ramase 500000dola nan leve fonds boston se pa vre pa te gen moun menm 1000 dola pa ramase.ou di te gen blan nan leve fonds a se pa vre blan ki te la a se you blan yo vin ave pou moun te ka presans blan afe gouvene boston magistra sep a vre.epi pa itilise non aristid pou fe kanpay you te nan kabinet preval ou pa te kon pale deli ni le ou te minis.sispann bay manti.epi ki ki rele you klass moyenne aisee paske mwen ou di ou soti nan you klass moyenne aisee.

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  • 16 novembre 2010 à 12:25 PM
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    je suis de votr avis totalement, car Haiti ne se réside que la répubilque de Port au prince et ses bidons, il faut entrer dans l’arrière cour du pays et souvent il sont vièrge en tout. Les informations ne doivent nullement pas chose de politique, il faut aussi montrer à une heure dans la journée par TV des iformations sur des communes que Même les Haitiens ne connaissent pas forcement.Valoriser nos coins comme font les blancs, voilà comment la presse peut vraiment contribuer à changer l’image d’Haiti.
    Nous da

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