Le Cnam ouvre en Haïti quatre cursus
Le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) va ouvrir en Haïti quatre cursus d’enseignement supérieur de niveau bac+2, entièrement gratuits, pour 600 étudiants haïtiens, 300 dès cette année et 300 autres à la rentrée 2011.
Ces cursus de deux ans ont été sélectionnés par les enseignants haïtiens pour répondre à court terme aux besoins du pays, touché en janvier par un terrible séisme: génie civil, gestion, informatique et environnement. A la mi-octobre, 300 jeunes haïtiens intégreront l’un des quatre cursus d’une durée de deux ans, avant une deuxième promotion de 300 à la rentrée 2011.
Ces cursus seront proposés par l’université d’Etat d’Haïti à Port-au-Prince, à l’université Quisqueya et à l’université publique du Sud aux Cayes. Cette formation, d’un coût total de 400.000 euros, est entièrement gratuite pour les Haïtiens, financée à 80% par le Cnam et à 20% par la Guyane et l’Etat français. Elle a été présentée lundi en Haïti par l’administrateur général du Cnam, Christian Forestier.
La première promotion a été baptisée « Abbé Grégoire » (1750-1831), une des principales figures de la Révolution française qui fut à la fois fondateur du Cnam (1794) et un protecteur de la jeune République d’Haïti.
AFP
J’APPRECIE. MAIS J’ESPERE PLUS.
Interesting! Thank you Monsieur Le Français !
Contrairement a ce qu’on pourrait penser, offrir des etudes en ligne, ce n’est pas du tout facile. J’ai grand peur que ce « cadeau » de la France, etudes en ligne pour 600 etudiants Haitiens, ne soit pas une fuite en avant dans la campagne de propagande internationale pour la reconstruction d’Haiti.
Bri Sapatte???
J’ai grand peur que ces 600 jeunes ne seront pas desillusiones face aux exigences d’une telle aventure qui reste definitiment exigeante en termes de discipline personelle et d’acces illimite aux resources technologiques (Computer, Internet, Electricite, Livres, etc..). En plus d’etre accompagneees de rencontres ou residences academiques periodiques, les etudes en ligne exigent la disponibilite de resources academiques comme bibliothetheques en ligne et personnel specialise 24 heures par jour et 7 jours par semaine. Ce serait de l’utopie que de d’esperer une performance raisonable de la part de l’etudiant sans de tels privileges.
Peu de temps avant le 12 Janvier, en Decembre 2009, un collegue Haitien et moi avions engage un dialogue sur la necessite de l’enseignment a distance en Haiti avec certains specialistes en la matiere. Le plus grand obstacle constaté était l’absence d’insfrastructures au pays et le cout d’une telle entreprise. Je comprends que l’Universite D’Etat d’Haiti aurait initie quleque chose de ce genre comme temoigne l’existence du site http://formation.ueh.edu.ht/ . Un projet noble! Mais helas, après le 12 Janvier, cela est-il possible?
Toutefois, l’absence d’infrastructutres capables d’accommoder les technologies modernes reste l’une de nos plus grandes faiblesses. La grande majorite des universites Americaines actuellement offrent des cours ou des programmes en ligne. Pour Haiti, ce serait une une opportunite sans paraille, un avantage double pour vaincre les defis de la decentralisation et profiter des vastes resources humaines que nous avons partout a l’etranger qui n’auraient pas besoin d’etre physiquement au pays pour partager leurs connaissances avec les jeunes du pays.
Peut-etre, l’opportunite que nous offre le 12 Janvier est en train d’etre pietinee car c’est a une reconstruction en detail, TIKIYE, que nous assistons. A lieu d’une Haiti moderne, puisque nous n’avons pas de leadership, on vient nous imposer des milliers de petits projets de subsistance qui probablement ne nous meneront pas trop loin, VOIRE NOUS SORTIR DES DECOMBRES.
Je partage l’avis de Mr. Joseph Vermeille…C’est malheureux de constater que du point de vue d’accès aux nouvelles technologies, notre chère patrie, fait piètre figure…
c’est bien de votre part Monsieur le francais.
la seule chose que ca ne se passera pas en parti pris et que l’argent ne sera pas gaspillé