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Comme prévu, le Président français, François Hollande a visité Haiti ce mardi 12 mai, dernière étape de sa tournée caribéenne entamée le week-end dernier. Accueilli à l’aéroport international Toussaint Louverture par son homologue Michel Martelly, le numéro un français, s’est rendu au Musée du Panthéon national et s’est recueilli au pied de la statue de Toussaint Louverture. Les deux chefs d’état ont par la suite prononcé leur discours au Champs de Mars avant une rencontre en tête à tête au Palais national.

Dans son discours, le président Martelly a affirmé avoir sollicité du Président français la mise en place d’une commission binationale qui aura pour mission d’encourager des entrepreneurs français et européens à implanter leurs entreprises en Haiti. Il a aussi sollicité de la France beaucoup plus d’investissements dans le système éducatif haitien. Pour sa part, le Président Hollande a promis de changer l’avenir en facilitant, aux jeunes haïtiens,  l’accès à la connaissance, au savoir et à la réussite, considérant cela comme un devoir.  Il faut dire que la visite de François Hollande était marquée par une importante manifestation organisée par le collectif des étudiants de l’université d’état, dans les parages de la faculté d’ethnologie, pour exiger la restitution de la dette de l’indépendance. Cette manifestation a été violemment dispersée par les forces de l’ordre.

La liste définitive des candidats devant prendre part aux prochaines législatives partielles n’est toujours pas publiée. Selon des rumeurs persistantes, les  juges ayant siégé au BCEN auraient réclamé 1.2 millions de gourdes du CEP pour signer les verdicts. Maître Max Elibert, représentant des cours d’appel au CSPJ dément catégoriquement ces informations, indiquant que les juges en question se déclarent prêts à  signer les délibérations du BCEN.

Une vive tension régnait ce mardi à Vigner, une localité de l’Arcahaie, dans le département de l’Ouest, mais située au nord de la Capitale. Une personne a été tuée par balle au cours d’une opération de débranchement menée par des techniciens de l’EDH, ce qui a soulevé la colère des habitants de la zone qui ont bloqué la Route nationale numéro un. Des tirs nourris ont été entendus durant une bonne partie de la journée.

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