Haïti-Élections : Probable retard dans la publication de la liste définitive des candidats agréés aux législatives
P-au-P., [AlterPresse] — La liste définitive des candidats agréés aux prochaines législatives, attendue pour ce premier mai 2015, pourrait ne pas être publiée dans le délai fixé par le calendrier électoral, apprend AlterPresse de source digne de foi.
Les Bureaux de contentieux électoraux communaux (Bcec) et départementaux (Bced) ont rendu leurs verdicts concernant plus d’une centaine de cas de contestations sur 2029 dossiers de candidatures. Mais, ces décisions doivent être validées par le Conseil électoral provisoire (Cep) avant la constitution de la liste des candidats agréés.
On ne devrait pas attendre cette liste avant le lundi 4 mai 2015, selon une source proche du Cep, contactée par AlterPresse.
La source estime que l’organisme électoral, qui est parvenu à une étape cruciale du processus, doit s’assurer de prendre des décisions justes, quant à l’agrément des candidats qui seront habilités à prendre part à la course aux législatives, dont le premier tour est fixé au 9 août 2015.
Des dossiers controversés devraient faire l’objet de débats au sein du Cep et les dispositions finales sortiraient d’un consensus ou d’un vote.
Un des dossiers, qui a retenu l’attention du public, est celui de Sophia Saint-Rémy Martelly, épouse du président Joseph Michel Martelly, dont la candidature au sénat pour l’Ouest a été contestée en raison de sa nationalité américaine.
Un verdict favorable a été rendu par le Bced de l’Ouest, qui doit être validé par le Cep, rapporte la station privée Radio Kiskeya.
« Après de longues heures d’attente, le Bureau du contentieux électoral départemental de l’Ouest 1 a finalement rendu son verdict », précise la station.
AlterPresse a confirmé que le dossier est déjà parvenu au Cep.
La candidature au Sénat Sophia Martelly était l’objet d’une série de contestations, portant, entre autres, sur sa nationalité américaine, la Constitution haïtienne ne reconnaissant pas la double nationalité.
La contestation portait aussi sur lire la suite sur alterpresse.org