Haïti-Santé : La sécurité sanitaire des aliments, défis et enjeux
P-au-P, [AlterPresse] — Le Ministère de la Santé Publique et de la Population (Mspp) et l’Organisation mondiale de la Santé/l’Organisation panaméricaine de la Santé (Ops/Oms) ainsi que d’autres partenaires, ont organisé, le mardi 7 avril, une cérémonie relative à la Journée mondiale de la Santé, autour du thème : « Sécurité Sanitaire des Aliments : De la ferme à l’assiette, vous avez tous un rôle à jouer ».
Depuis 2000, l’Ops et l’Oms ont identifié la salubrité des aliments et les maladies d’origine alimentaire comme un problème de santé publique croissante.
Les aliments impropres à la consommation tuent 2 millions de personnes par an dans le monde, majoritairement des enfants, selon le Mspp.
Lors de cette cérémonie à laquelle a assisté AlterPresse, la Ministre de la santé publique et de la population, Dr Florence D. Guillaume a fait état des multiples défis que la sécurité des aliments représente.
« Nous devons considérer un substrat aux organismes génétiquement modifiés, les allergènes, les résidus de médicaments vétérinaires, les hormones de croissance utilisées en excès dans la production animale. Ce sont des risques qui viennent des aliments eux-mêmes, avec l’industrialisation à outrance de la production animale ou alimentaire qui causent nos maux », explique la ministre.
Pour elle, il s’agit d’une problématique importante nécessitant « une action holistique depuis le producteur, jusqu’au consommateur, en passant par les acheteurs ».
L’Oms préconise 5 clefs permettant de se prémunir et de réduire le risque de ces aliments, à savoir, le fait de prendre l’habitude de la propreté, séparer les aliments cuits des aliments crus, faire bien cuire les aliments, maintenir les aliments à bonne température et utiliser de l’eau et des produits sûrs.
Cependant, depuis des décennies, les conditions de fonctionnement des marchés publics de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince laissent à désirer, au point que les marchands et marchandes étalent le plus souvent leurs produits, parfois des fruits et de la viande, à même le sol à proximité des détritus et à la merci des mouches.
L’épouse du chef de l’Etat, Sophia Saint-Rémy Martelly, a, en ce sens, souligné lire la suite sur alterpresse.org