Haïti – Gouvernance: la gestion des Fonds de Petro Caribe est très fragile, selon la Cour des comptes
Source hpnhaiti.com
Les Conseillers de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratifs ont présenté, mercredi, un rapport sur la situation financière du pays et l’efficacité des dépenses` publiques pour l’exercice 2013-2014. Ce rapport permet à la Cour de déceler un ensemble de faiblesses quant à la capacité prévisionnelle de l’Etat et la gestion du Fonds de Petro Caribe, ont fait savoir les conseillers.
Ce rapport présente la situation et l’efficacité des finances publiques sou l’angle de la gestion des ressources budgétaires et l’examen des dépenses d’investissements, a expliqué M. Fritz Robert ST PAUL, président du (CSC/CA).
Le document passe en revue le cadre juridico-légal dans lequel évolue l’appareil administratif de l’Etat; il situe le contexte économique de la situation des finances publiques, a indiqué M. St Paul. C’est dans ce cadre, ajoute-il, que la Cour a analysé la performance macro-économique au regard du budget 2013-2014.
Suite à l’analyse du budget et de ses composantes, l’analyse de la situation économique globale, la Cour a constaté une série d’anomalies qui poussent les conseillers à faire un ensemble de recommandations, selon le conseiller Saint Juste Monprévil.
Cette étude sur les dépenses d’investissements publics a montré que la capacité de prévision de l’Etat est extrêmement faible et que la gestion des fonds de Petro caribe est très fragile.
La Cour s’est penchée principalement sur les dépenses d’investissements effectuées dans le cadre du Fonds Petro Caribe et a examiné globalement. la façon dont les contrats ont été signés et les firmes bénéficiaires.
Le coût de ces contrats, lit-on dans le rapport, s’estiment à 1. 1 milliard de dollars américains entre mai 2012 et septembre 2014, dont des décaissements de 861 millions de dollars sur la même période.
Comme conclusions, la Cour a noté, entres autres, la violation sur la passation des marchés sous le couvert de la loi sur l’état d’urgence et un abus dans l’usage de cette dernière pour contourner la première. Les faiblesses de cette dite loi méritent d’être corrigés pour éviter d’autres dérapages à venir et le détournement des fond publics qui les accompagnent, a-t-on lu dans le rapport
Les conseillers ont aussi souligné lire la suite sur hpnhaiti.com