Haïti- Presse : Le décès du journaliste Léontes Dorzilmé est un coup dur, témoignent ses collaborateurs

P-au-P, 10 mars 2015 [AlterPresse] — « Un coup dur », « un choc » : sont des termes employés par les confrères du journaliste Léontes Dorzilmé suite à son décès survenu dans la matinée du lundi 9 mars 2015.

Décédé à l’âge de 48 ans, Léontes Dorzilmé souffrait d’une anémie falciforme qu’il supportait courageusement depuis de nombreuses années.

Entre 1994 et 2015, Dorzilmé a offert ses services, tour à tour, aux radios Signal fm, Vision 2000 ainsi qu’au service de communication de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) qu’il a intégré vers 2011-2012, indique Pierre Jérôme Richard, assistant à l’information à la Minustah.

Léontes Dorzilmé a passé environ dix ans en Floride aux Etats-Unis d’Amérique où il a décroché une maitrise en leadership management, indique Richard.

En plus de la création de l’institut international de commerce et de communication, il a aussi contribué à la mise en place d’une école de journalisme appelée « Excel » avec ses confrères et consœurs Valéry Numa et Marie Lucie Bonhomme, également journalistes à radio vision 2000, rappelle t-il.

Responsable de la salle des nouvelles à la radio vision 2000, il animait l’émission « vision 2000 à l’écoute » au cours de l’année 2000 après le départ du journaliste Daly Valet, titulaire de cette émission.

« C’était un collaborateur loyal et dynamique », fait savoir, en la circonstance, Daly Valet, son ancien collègue de travail à Vison 2000.

« Nous avons accueilli avec beaucoup de tristesse la nouvelle du décès de Léontes Dorzilmé. C’était un journaliste très remarqué lors de son passage à Vision 2000. Il a joué un rôle très important dans la construction de la culture de Vision 2000 », reconnait le directeur de la radio, Léopold Berlanger.

En dépit de sa maladie, Dorzilmé faisait montre d’un « grand courage et d’une grande ténacité » pour accomplir son travail avec « beaucoup de brio », souligne-t-il.

Journaliste aux multiples facettes, le défunt ne se faisait pas lire la suite sur alterpresse.org

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