Éphéméride du jour,.. 2 mars 1828, Naissance au Cap-Haitien de Louis Mondestin Florvil Hyppolite, Président d’Haïti du 9 Octobre 1889 – 24 Mars 1896

Ephéméride du Jour

                           2 mars 1828          Naissance au Cap-Haitien de Louis Mondestin Florvil Hyppolite, Président du 9 Octobre 1889 – 24 Mars 1896 

Il fit d’abord une carrière militaire et devint général, avant d’être désigné, par le Conseil constitutionnel en date du 9 octobre 1889, président de la République d’Haïti pour sept années.

Sous sa présidence fut entrepris de nombreux travaux civils : il encouragea le développement du téléphone et du télégraphe, il développa le réseau hydraulique, il modernisa les docks du port de la capitale Port-au-Prince, et fit aménager des marchés publics (comme le célèbre marché en Fer de Port-au-Prince), ainsi des abattoirs.

Il publia un décret d’amnistie en faveur de tous les exilés politiques haïtiens.

Il mourut d’une attaque cardiaque lors d’un office religieux à Port-au-Prince, quelques jours seulement avant la fin de son mandat présidentiel.

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Aujourd’hui, 2 mars 2015

61ème jours de l’année, 10ème semaine de l’année

304 jours avant la fin de l’année

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UN FAIT A RETENIR

 

1520  Les Espagnols goûtent au chocolat pour la première fois.

Ce fut l’Espagnol CORTES qui, en 1519, découvrit le cacao en Amérique Centrale. Dans l’un de ses courriers, il écrivait : « Nous avons découvert un nouveau remède. Il suffit d’en boire une coupe pour être tout ragaillardi et se sentir capable de fournir un effort toute une journée, même sans manger ».

Lorsqu’ils retournèrent en Espagne, les bateaux ramenèrent aussi des fèves de cacaoyers.

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JOURNEES NATIONALES

1956 :       Déclaration d’indépendance du Maroc

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HAITI

 

2 Mars

2001          Investiture de Jean-Marie Chérestal:

Ratifié la veille par le Parlement, il devint le dixième premier ministre d’Haiti. Objet d’attaques répétées de plusieurs secteurs du pays, il démissionna de son poste le 21 janvier 2002.

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La Pensée du Jour

«Ceux qui disent toujours du bien des femmes ne les connaissent pas assez ; ceux qui en disent toujours du mal ne les connaissent pas du tout.»

Pigault-Lebrun

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PRENOM DU JOUR

Saint Charles Le Bon mais aussi Charlotte, Carl, …             

Comte de Flandre, né au Danemark vers 1081, mort à Bruges le 2 mars 1127, participa à la première croisade et se fit connaître par sa piété et son amour des pauvres. Les Charles sont intelligents et généreux. Leur couleur : le rouge. Leur chiffre : le 3.

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Aujourd’hui

Lundi 2 Mars 2015                          Premier Quartier

Jeudi 05 Mars 2015                        Pleine Lune

L’Ere des Poissons, comprise entre le 20 février et le 19 mars

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LE CULTUREL CHEZ NOUS

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MIZIK LAKAY

Jean Jean Roosevelt«Donnez le monde aux femmes»

Pour découvrir la musique de Jean Jean Roosevelt «Donnez le monde aux femmes», cliquez sur le site :

https://www.youtube.com/watch?v=blImqOi4JGs

Etymologie de Femme

 Le mot « femme » nous vient du latin « femina » au sens de l’être au  féminin, ou « foemina » qui dérive de « foetare », « fœtus », « parce que sa destination naturelle est d’engendrer .

De la racine latine Indo Européenne sera issu le mot « felix », heureux

LA PLACE DE LA FEMME DANS L’ANTIQUITE

La place de la femme dans l’antiquité est assez basse, la fonction reproductrice la distingue des hommes et place ces derniers en supériorité. La femme n’est pas citoyenne au même titre que les hommes. Elle n’a pas le droit à la parole, ni à une identité propre. Elle n’est que la fille de… Ou la femme de…

Elle reste confinée à la maison parentale et n’en sortent que lorsqu’elles se marient, la plupart du temps avec un homme plus vieux qu’elles ne choisissent pas. Elles sont mariées afin de porter et élever les enfants. Les fils sont élevés dans la famille, une fille seulement est gardée dans le foyer familial et les autres sont jetées dehors (elles sont soit recueillies par des traiteurs d’esclave ou des proxénètes).

Les mâles qui sont créés par les dieux. Les lâches ont acquis un statut de femmes.

Pour Aristote, la femme est un monstre.

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FOKAL-Jusqu’au 10 mars

Atelier photographique par Nicola Lo Calzo

Le but de cet atelier est de permettre aux participants d’appréhender les outils pour produire, éditer et diffuser un récit photographique sur le thème de la mémoire, mais aussi sensibiliser aux questions mémorielles de l’histoire contemporaine haïtienne à travers le médium photographique.

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FOKAL- Jeudi 5 mars -5HPM

Soirée littéraire

Rencontre avec la romancière haïtienne Yanick Lahens autour de son dernier roman Bain de Lune.

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Les Cayes – 6 mars

Festival Krik-Krak

La quatrière édition du festival se déroulera autour des thèmes: le conte, la musique traditionnelle et les jeux.

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BIBLIOTHEQUE GEORGES CASTERA DU LIMBE- 8 mars- 10HAM

Spectacle

L’atelier Tanbou Kreyol du Limbé présente à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme une adaptation théâtrale de Tach Solèy, un livre de Clément Benoit 2.

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Centre D’art-

Reprise des cours

Le centre annonce la reprise des cours de dessin, Peinture à partir de ce mois. Pour informations, passez au centre d’art, rue Roy#58, ou écrivez à contact@lecentredart.org, ou appelez au 48 41 42 31

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L’actualité du monde aujourd’hui

DANS LE MONDE

Deux mystérieuses taches lumineuses repérées à la surface de Cérès https://fr.news.yahoo.com/deux-mystérieuses-taches-lumineuses-repérées-à-surface-cérès-180038376.html

VIDEO – Aux états-unis, une course-poursuite entre la police et… deux lamas ! https://fr.news.yahoo.com/video-course-poursuite-entre-police-deux-lamas-153910489.html

BONJOUR SANTE

Conservateurs alimentaires : ils provoquent des inflammations de l’intestin https://fr.news.yahoo.com/conservateurs-alimentaires-provoquent-inflammations-lintestin-160000356.html

Dormir plus de 8 heures par nuit favoriserait les AVC (accident vasculaire cérébral)

https://fr.news.yahoo.com/dormir-8-heures-nuit-favoriserait-avc-145238848.html

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L’actualité du monde, dans le passé

1791             Décès John Wesley, religieux britannique, fondateur du méthodisme

Né le 28 juin (a.s. 17 juin) 1703, John Wesley est le quinzième enfant du révérend Samuel Wesley, recteur (vicar) de la paroisse anglicane d’Epworth (Lincolnshire), et Suzanna Wesley, une mère pieuse, mais exigeante. Ses deux parents venaient de familles non conformistes (c’est-à-dire ayant rompu avec l’Église d’Angleterre). En 1720, il s’inscrit à l’université d’Oxford, où il refuse de suivre la vie de fête des étudiants. Il forme le ¨Club des Saints¨ (Holy Club) avec d’autres étudiants, dont son frère Charles, pour prier et faire des exercices spirituels ponctuellement, ce qui leur a valu le qualificatif de méthodistes « à cause de la régularité et l’esprit de méthode » apportés par ses membres dans leurs pratiques religieuses. Diplômé en 1724, il est ordonné prêtre anglican en 1728 par l’évêque d’Oxford, John Potter, qui devait par la suite être nommé archevêque de Cantorbéry (1737-1747).

Influencé par les Frères moraves et le Mouvement du Réveil, Wesley vit, en 1738, une expérience de conversion. Annonçant la Bonne Nouvelle du salut offert à tous les hommes, par la foi, il rencontre bientôt une vive opposition de la part de l’Église établie. Il préconisait une expérience personnelle avec Dieu et sa préoccupation sociale chrétienne a démarré en visitant les mines de charbon et en écrivant des traités de médecine populaire. Sa théologie se retrouve dans ses « Sermons » (au nombre de 100 dans la dernière édition de ses « Sermons on Several Occasions » publiée de son vivant, en 1785). Wesley s’entoure de prédicateurs laïcs. Il n’hésite pas à sillonner la Grande-Bretagne – préparant ses sermons, lisant et écrivant à cheval – pour aller à la rencontre de ses paroissiens. Prédicateur infatigable, il parcourt plus de 400 000 km, la plupart du temps à cheval, et prononce plus de 40 000 sermons. « Le monde est ma paroisse », déclare-t-il. Contribuant à la création d’écoles et d’organismes sociaux pour lutter contre l’ignorance et la pauvreté, il sera l’un des premiers à s’élever contre l’esclavage.

Wesley finit par rompre de facto avec l’Église anglicane en 1784. L’acte qui consomma de façon évidente le schisme eut lieu en deux temps : le 1er septembre 1784, dans une maison de Bristol, il ordonna diacres deux de ses prédicateurs itinérants, Richard Whatcoat et Thomas Vasey. Le lendemain, il les ordonna « anciens » (« elders »), c’est-à-dire prêtres, et ordonna son ami Thomas Coke « inspecteur » (« superintendent »), autrement dit évêque. Ces évènements sont rapportés laconiquement dans le Journal de John Wesley : « Wednesday September 1. Being now clear in my own mind, I took a step which I had long weighed in my mind and appointed Mr. Whatcoat and Mr. Vasey to go and serve the desolate sheep in America. Thursday , I added to them three more, which I verily believe will be much to the glory of God ». Pour chacune de ces ordinations, il utilisa le rituel spécifié par l’ordinal du « Book of Common Prayer », bien que ce dernier précisât dès son préambule que seul un évêque peut conférer les ordres.

À sa mort en 1791, on comptait environ 70 000 méthodistes en Grande-Bretagne et 60 000 aux États-Unis.

Bibliographie

Œuvres de John et/ou Charles Wesley

Gerald R. Cragg (ed) The Works of John Wesley. The Bicentennial Edition, vol. 11: The Appeals to Men of reason and Religion and Certain Related Open Letters, Oxford: Clarendon Press, 1975, 593 pages.

George Osborn (ed), The Poetical Works of John and Charles Wesley, 10 volumes, Londres : Wesleyan-Methodist Conference Office, 1868-72.

Albert C. Outler (ed), The Works of John Wesley. The Bicentennial Edition, vol. 1: Sermons I, Nashville : Abingdon Press, 1984, 722 pages.

Edward H. Sugden (ed), Wesley’s Standard Sermons (1921), 2 volumes, Londres : Epworth Press, 1966.

John Telford (ed), The Journal of the Rev. Charles Wesley, M.A. – The Early Journal, 1736-1739, Londres : Robert Culley, 1909, 256 pages

John Telford (ed), The Letters of the Rev. John Wesley, A.M. – Standard Edition, 8 volumes, Londres : The Epworth Press, 1931.

John R. Tyson (ed), Charles Wesley, A Reader, Oxford : Oxford University Press, 1989, 529 pages

W. Reginald Ward et Richard P. Heintzenrater (ed), The Works of John Wesley. The Bicentennial Edition, vol. 18-24: Journals and Diaries I-VII, Nashville : Abingdon Press, 1988-2003

John Wesley, Minutes of Several Conversations between the Rev. John Wesley, M.A. and Others, from the year 1744 to the year 1789, Londres : Wesleyan Conference Office, 1817, 60 pages

James F. White (ed), John Wesley’s Sunday Service of the Methodists of North America, Nashville: Quarterly Review, 1984, 190 pages

 

1807                L’Angleterre interdit la traite des noirs

Les britanniques abolissent le commerce des esclaves noirs entre l’Afrique et l’Amérique. Cette mesure est déjà appliquée au Danemark depuis trois ans. L’Angleterre exhorte toutes les nations européennes à renoncer à la traite. Elle n’hésitera pas à effectuer des visites sur les navires suspectés de transporter des Africains, se transformant ainsi en véritable « policiers des mers ».

 Après l’abolition de la traite viendra enfin l’abolition de l’esclavage. Toujours sous l’impulsion de William Wilberforce, celui-ci sera aboli en Angleterre en 1833, puis en France en 1848, aux Etats-Unis en 1865, au Brésil en 1888… Le combat n’est pas fini et l’on voit aujourd’hui réapparaître le trafic d’esclaves au Soudan et dans d’autres malheureux pays.

1825             Un séisme tue 7 000 personnes à Blida, Algérie

Comme on n’a pas trouvé de ruines romaines dans les environs, on s’accorde généralement à dire que les romains n’ont jamais occupé Blida.Il n’est cependant pas impossible que les vestiges de leur passage aient disparu, par suite des transformations provoquées dans la topographie de la région, par des séismes violents ou des inondations.

Quoi qu’il en soit, aucune agglomération n’existait à l’emplacement actuel de la ville ou dans ses environs immédiats, lorsque vers 1519, un homme pieux, qui avait longuement voyagé dans les pays de l’Islam, notamment en Andalousie(Espagne), vint se fixer au confluent de l’Oued Taberkachent et de Châabet-ar-Rommân(Ravin des grenades), cours d’eau aujourdh’hui appelé Oued Sidi-El-Kebir.

L’Ermitage de Sidi Ahmed El-Kebir, bientôt entouré d’une Zaouia, ne tarde pas à devenir un lieu de pélerinage fréquenté par de nombreux croyants attirés par les enseignements du saint et par la renommée de ses vertus.

 Vers 1533, le Pacha Kheir Ed-Dine fit passer en « Algérie » des milliers de Maures chassés d’Espagne devenue chrétienne après la capitaulation de Grenade, qui se dispersèrent par groupes entre Alger et Cherchell.

Pris de compassion pour ces malheureux immigrés, Sir Ahmed El-Kebir appela un de ses groupes et l’installa sur la rive droite de Châabet ar-Rommân. Pour mettre ces éxilés à l’abri des mauvais traitements, il sut intéresser à leur sort le Pacha Kheir-Ed-dine, qui leur accorda sa protection et fit construire à leur intention une Mosquée en bordure de la Place Clémenceau (1er novembre), un bain (qui existe toujours dans les quartiers d’El djoun) et un banal four à proximité immédiate. Ces établissements devinrent le noyau d’une « petite ville », qui, vers 1535, Sid Ahmes El Kebir nomma « El Boulaïda ». Le marabout qui, après avoir découvert et détourné les belles eaux de la montagne de l’Atlas, a avec les concours de l’aide des Maures Andalous qui fusionnèrent avec les tribus locales, introduit dans la région la technique de l’irrigation, la culture arboricole et la broderie du cuir. Sid Ahmed El Kebir mourut vers 1540 à l’âge de 70 ans et se trouve enterré dans sa Zaouia.

La prospérité vint avec la conquête Ottomane et la ville devint une sorte de lieu de repos privilégié et de prédilection des seigneurs enrichis et souverains turcs d’Alger, qui aimaient venir se reposer et se delasser, et ce fût aussi l’époque d’un certain foisonnement de maisons closes et de palais Turcs à Sidi Yaacoub.

Blida était un lieu de plaisir pour les janissaires et les Reïs d’Alger, une sorte de Capoue musulmane. Ainsi l’avait on surnommée Qahba, la prostituée.

Il n’y eut longtemps qu’une rue commerçante et cette rue offrait un tableau plein de vie et d’originalité. C’était un long berceau de vigne, sous lequel causent, fument ou trafiquent une quantité de gens qui semblaient n’avoir pas autre chose à faire, en ce monde, que se promener, boire le café et passer le temps.

La ville n’a pas été épargnée par les maux d’alors : la Peste Noire y fait des ravages en 1817, laissant dans les rues chaque jour plus de soixante dix cadavres pendant toute l’année…

En Mars 1825, un tremblement de terre tranforme la ville en ruine et ensevelit la moitié de la population de Blida : près de trois mille personnes y trouvent la mort. La partie épargnée de la population, réfugiée à Montpensier, au Nord de Blida, retourne plus tard dans la ville, reconstruite plus au Nord par l’Agha Yaya un an plus tard.

Les Blidéens, après avoir songé à fonder une nouvelle cité à 2 km au Nord, la rebâtirent sur l’ancien emplacement. Cette ville de 5000 à 6000 habitants était un dédale de petites ruelles étroites et sinueuses, tandis que l’accès à la ville se faisait à partir de six portes éxistantes .

Bourmont y poussa une pointe le 25 juillet 1830 et Clauzel y pénétra le 19 novembre suivant aux prix d’un combat sanglant.Mais ce fut pour l’évacuer à son retour de Médéa.

Le Duc de Rovigo la saccagea en novembre 1834 mais l’évacua également. Le 3 mai 1838, Vallée y pénétra de nouveau et créa à ses portes deux camps où il mis sa garnison.Ces camps sont devenus depuis les faubourgs de Joinville(Zabana) et de Montpensier(Ben Boulaid).

En 1839 enfin, la ville elle-même fut définitivement occupée.

La ville de Blida fut érigée en commune le 13 avril 1848 et comprenait alors quatre sections : Joinville(Zabana), Dalmatie (Ouled Yaïch), Montpensier(Ben Boulaid) et Beni-Méred (qui sera érigée en commune en 1873)

Bien qu’elle soit subit le 2 mars 1867, un nouveau tremblement de terre, elle n’a cessé de prospérer.

Faisant tomber ses murailles, elle s’est agrandie de tous côtés.

Un jour, Blida n’eut plus rien d’arabe et redevint une ville de garnison moderne tirée au cordeau, sur les débris de l’ancienne ville arabe dont il reste peu de traces, la Nouvelle Blida fit oublier l’ancienne.

Blida a cependant tant de « choses » pour prospérer. Là où les arabes n’ont vu qu’un agrément, l’industrie française a trouvé des fortunes. L’air salubre, le climat très doux ont aidé les cultures européennes.

Les colons qui s’installèrent, construisirent des rues magnifiques et des places de tout premier ordre, notamment la Rue d’Alger, la Rue Parmentier, la Rue Koulougli… On notera au passage l’importance du quartier juif, où a pu se développer un commerce dynamique, et la beauté des jardins de rose et de jasmin aménagés autour de la ville.

Sur la Place de Lavigerie s’élévait l’Eglise Saint-Charles dont le bourdon de 2000 kg fut baptisé en 1873 par le Cardinal Lavigerie.

Autre gloire de Blida, le Bois Sacré près du faubourg Bizot planté d’oliviers séculaires, à l’ombre desquels s’éléve la Koubba de Sidi Yakous Chérif, Saint personnage qui vivait au XVIe siècle.

Après la guerre de 14-18, un blidéen Gabriel Gelly, ayant été gravement gazé, se voit recommander la montagne, l’air pur, en un mot, l’altitude. Ne pouvant aller vivre en France, il a l’idée de planter sa tente à Chréa. Ce, au sens propre du terme. Il vit sous une guitoune.

De nombreux chasseurs viennent à Chréa dont les alentours sont très giboyeux et Gabriel Gelly a alors l’idée de tenir une sorte de cantine.

Puis, quelques skieurs se risquent à monter, sac et skis sur le dos, car la route carrossable s’arrête aux Glacières, pour le plaisir de glissades bien modestes.

 Gabriel Gelly, connu de tous sous le nom amical de Père Gelly fait construire le premier hôtel restaurant, le seul à l’époque, l’Hôtel des Cèdres.

Dans le même temps, vers la fin des années 1920, on construit également le Ski-Club. Dans les années 1930, la station se couvre de villas et chalets : elle est lancée.

Hiver comme été, elle sera très animée pendant les week-ends, les petites et grandes vacances.

Un service d’autocars est mis en place. Les « Autocars Blidéens » dont le directeur est Monsieur Blanc, assurent la desserte de la station et la correspondance avec les Chemins de Fer Algériens. Par le car montent, non seulement les voyageurs, mais aussi tout le ravitaillement nécessaire à la station et aux deux épiceries.

Les Berbères qui vivent dans les vallées viennent également proposer fruits et légumes qu’ils cultivent.

Le village de Chréa n’est pas érigé en commune ; il dépend de la Mairie de Blida dont le Maire est Monsieur Ricci (Minoterie Ricci).

Les terrains sur lesquels sont bâtis villas et chalets ne sont pas vendus : ils appartiennent aux Eaux et Forêts qui les louent par baux emphytéotiques (99 ans).

Chréa, devant tout de même être administré sur place, on crée une sorte de « Comité » qui est en réalité une Mairie annexe.

On consulte très souvent Monsieur Prioure, le garde forestier, personnage important de la station.

Chréa possède une charmante église. On y célèbre tous les offices ainsi que les fêtes carillonées. Pour la messe de Noël, l’église est décorée, une crêche y est installée et c’est une grande joie d’aller à la Messe de Minuit sous la neige.

Un bureau de poste, situé à quelques mètres de la place centrale fonctionne toute l’année comme dans tous les villages.

Chréa à 70 kms d’Alger et 19 km de Blida deviendra commune de plein exercice en 1956

1829             Ouverture à Boston de la première école pour aveugles en Amérique.

 

1876              Rutherford Birchard Hayes est élu président des Etats-Unis

Il est le candidat du Parti républicain aux élections de 1876. Le résultat du vote populaire est en faveur du candidat démocrate, Samuel Tilden, mais le décompte est contesté dans quatre États en raison de fraudes massives. La lutte entre les Partis menace de faire éclater de nouveau une guerre civile et un compromis est passé entre les deux candidats, le démocrate ne contestant pas la victoire du candidat républicain aux votes du Collège électoral en échange d’un engagement de retrait des troupes fédérales des États du Sud.

 Le 2 mars 1877 Hayes est finalement déclaré vainqueur de l’élection malgré un vote populaire favorable au candidat démocrate.

1880           Naissance d’Ivar Kreuger, roi des allumettes

 Ivar Kreuger était un homme d’affaires suédois et l’un des industriels européens les plus influents de l’entre-deux-guerres, grâce à ses activités de production d’allumettes. Il fut connu comme le « roi des allumettes », ayant réussi à obtenir un monopole sur ce produit.

À l’époque où l’Europe souffre des conséquences de la grande dépression, les entreprises de Kreuger accordent des prêts à différents gouvernements européens en échange d’un monopole sur les allumettes dans tout le pays.

 Il est mort le 12 mars 1932 à Paris.

1912           Naissance Jean Fouchard, Journaliste et historien haïtien

Jean Fouchard (né à Port-au-Prince le 2 mars 1912 et mort à Port-au-Prince le 30 septembre 1990), est un historien, écrivain, journaliste et diplomate haïtien.

Il fut journaliste dans la revue « Le Temps » de Charles Moravia; puis collaborateur et directeur à « La Relève » fondée en 1932 par Jacques Carméleau Antoine. Il travailla également à « Haïti-Journal ».

Il collabore à la « Revue de la Société haïtienne d’Histoire et de géographie », à la revue « Cahiers d’Haïti », aux journaux « L’assaut », « Le Petit impartial », « Le « Nouvelliste » et « Papyrus ».

Haut fonctionnaire et diplomate

Les présidents haïtiens Sténio Vincent et Dumarsais Estimé le nomment à des postes de responsabilité tels que chef de bureau du cabinet particulier du président de la République (1953-1940) et commissaire général à l’exposition internationale célébrant le bicentenaire de la création de la ville de Port-au-Prince.

En 1946, il est nommé Ministre plénipotentiaire en poste à La Havane à Cuba.

En 1983, il est nommé, par arrêté en date du 22 février 1983, vice-président du Conseil d’administration du Musée du Panthéon National Haïtien.

Jean Fouchard meurt le 30 septembre 1990 à Port-au-Prince.

 

1931           Naissance Mikhaïl Gorbatchev, président de l’URSS (de 1985 à 1991), prix Nobel de la paix.

Mikhaïl Gorbatchev succèda à Constantin Tchernenko comme secrétaire du parti communiste le 11 mars 1985

 Il reçut le Prix Nobel de la Paix le 15 octobre 1990 –

Il prêta serment comme premier président de l’URSS le 15 mars 1990

Mikhaïl Gorbatchev est le dernier secrétaire général du comité central du Parti communiste de l’Union Soviétique de 1985 à 1991 et dernier président de l’U.R.S.S. de 1990 à 1991, année de dissolution des deux institutions. Il est le père de la Perestroïka qui fit tomber le mur de Berlin et stoppa net le communisme. Il fut destitué par un comité d’État le 19 août 1991

 

1933              Première projection à New York de King Kong, le film remportera un succès planétaire

Le « King Kong » de Merian C.Cooper et Ernest B. Schoedsack est présenté pour la première fois au radio City Music Hall de New York. D’une capacité de 6 200 places, le radio City Music Hall est la plus grande salle du monde. Le film remportera un succès planétaire. La scène montrant King Kong escaladant l’Empire State Building restera dans les annales.

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