Éphéméride du jour,.. 26 février 1812, Naissance à Port-au-Prince d’Emile Nau, journaliste, historien et homme politique haïtien

Ephéméride du Jour

                         26 février 1812          Naissance à Port-au-Prince d’Emile Nau, journaliste, historien et homme politique haïtien.

Coéditeur de deux magazines, Le Républicain et L’Union, qui étaient publiés par son frère, Ignace Nau. Il fut également député (1842) et secrétaire au département des Relations extérieures. Émile Nau est l’auteur d’une Histoire des Caciques d’Haïti, publiée en 1837.

Émile Nau et les frères Beaubrun, Céligny, et Coriolan Ardouin, étaient membres de la société littéraire « L’École de 1836 », fondée par Ignace. Il servit également en tant que délégué de Port-au-Prince au cours de la présidence de Jean-Pierre Boyer.

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Aujourd’hui, 26 février 2015

57ème jours de l’année, 9ème semaine de l’année

308 jours avant la fin de l’année

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UN FAIT A RETENIR

 

1917         Le premier enregistrement de Jazz

 Le jazz naît officiellement grâce à l’enregistrement de « Livery Stable Blues » par « The Original Dixieland Jazz Band ». En fait, ce groupe de musiciens blancs enregistre à Chicago une musique née dans la société noire de la Nouvelle-Orléans à l’aube du vingtième siècle. Les premiers enregistrements de musiciens noirs apparaîtront en 1922. Souffrant à sa naissance d’une image négative à cause de ses origines, le jazz trouvera ses lettres de noblesse et influencera tous les genres musicaux occidentaux du vingtième siècle

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JOURNEES NATIONALES

1885       Reconnaissance de l’État indépendant du Congo.

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Journée Mondiale d’action contre l’ordonnance sur les brevets en Inde

Le 26 décembre 2004, le gouvernement indien a promulgué une ordonnance qui amende la loi de 1970 sur les brevets en Inde. Les clauses de cette ordonnance sur les brevets constituent une grave menace pour l’accès aux médicaments en Inde et dans le monde entier, et compromettent le droit fondamental des peuples à la vie et à la santé.

Chaque jour, 8500 personnes séropositives meurent dans le monde parce qu’elles n’ont pas accès aux traitements. Parmi les 40 millions de personnes infectées par le VIH dans le monde, 6 millions ont un besoin urgent de recevoir un traitement antirétrovial(ARV). Plus de 5 millions d’Indiens sont séropositifs, et 500 000 d’entre eux ont un besoin urgent de traitement. Seulement 700 000 personnes séropositives dans tous les pays en développement ont actuellement accès aux traitements antirétroviraux.

Les compagnies pharmaceutiques indiennes qui produisent des génériques ont énormément facilité l’accès aux traitements en abaissant le prix des médicaments de près de 100%. A l’heure actuelle, les producteurs indiens de génériques exportent leurs génériques dans plus de 200 pays pauvres.

Pour les personnes infectées par le VIH dont le traitement actuel est devenu inefficace, l’accès à de nouveaux antirétroviraux de « seconde ligne » qui sont plus chers, est critique. Cette ordonnance sur les brevets ne permettra pas la production générique de beaucoup de ces nouveaux médicaments. Ce sera aussi le cas pour d’autres maladies comme le cancer et les maladies cardiovasculaires etc.. Par exemple, le médicament contre le cancer, le Gleevec, coûte 3000 dollars par mois, tandis que la copie générique de ce même médicament est disponible pour 300 dollars par mois en Inde. Un droit de commercialisation exclusif accordé à Novartis, le fabricant du Gleevec, menace déjà l’accès aux médicaments génériques.

L’ordonnance sur les brevets impose à l’Inde un niveau de protection de la propriété intellectuelle « ADPIC + » qui dépasse de loin les engagements pris en vertu de l’accord ADPIC de l’OMC. De plus, il réduit aussi toutes les possibilités données par l’accord ADPIC, et réitérées dans la Déclaration de Doha, d’assurer l’accès aux médicaments aux populations de l’Inde et d’autres pays en développement. Nous pensons qu’il est du devoir de l’Inde de faire passer les problèmes de santé publique et l’accès aux médicaments avant les intérêts commerciaux des compagnies pharmaceutiques. Toutes les organisations qui défendent l’intérêt général s’inquiètent beaucoup de ce que l’ordonnance privera l’Inde du droit de protéger la santé publique, y compris de l’existence de médicaments génériques de qualité et bon marché. En d’autres termes, accepter cette Ordonnance, c’est perdre le droit d’utiliser les rares clauses d’exceptions disponibles dans l’accord ADPIC pour protéger la santé.

Etant donné la situation, les organisations de défense de l’intérêt public et les syndicats organisent une manifestation de masse le 26 février 2005 contre l’Ordonnance sur les brevets.

Nous appelons tous les groupes dans le monde qui partagent ces préoccupations à une journée mondiale d’action le 26 février 2005 pour exiger l’accès aux médicaments génériques en Inde et ailleurs dans le monde. Dans le passé, de telles actions ont conduit à d’importantes victoires et forcé les compagnies pharmaceutiques à renoncer à des procès intentés au gouvernement de l’Afrique du Sud (mars 2001), contraint les Etats-Unis à ne plus avoir recours à l’Organe de réglement des différends de l’OMC dans leur conflit avec le Brésil (juin 2001). Nous espérons cette fois encore que l’unité populaire l’emportera sur la puissance des entreprises multinationales.

Les groupes et les hommes qui ont à cœur l’intérêt public partout dans le monde doivent manifester contre l’ordonnance sur les brevets en organisant des rassemblements, des défilés et des manifestations. Les organisations peuvent aussi transmettre officiellement l’expression de leur protestation aux ambassades et consulats de l’Inde. Un site internet sera rapidement créé pour coordonner les activités et faciliter l’échange d’informations concernant la journée mondiale d’action.

http://www.journee-mondiale.com/136/journee-mondiale-d-action-contre-l-ordonnance-sur-les-brevets-en-inde.htm

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HAITI

 

26 Février

 

1999           Par l’intermédiaire de son ministre des Affaires Étrangères, Mr. Fritz Longchamp, Haïti signa le Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale.

Cette cour, la première devant siéger de façon permanente, sera chargée d’enquêter et de juger les individus accusés de violations massives du droit international humanitaire et des droits de l’homme (génocides, crimes de guerre, crimes contre l’humanité).

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La Pensée du Jour

«Quand on ne sait pas où l’on va, tous les chemins mènent nulle part.»

Henry Kissinger

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PRENOM DU JOUR

Saint Nestor      

Evêque de Magydos (Turquie), crucifié en 250 pour n’avoir pas renié sa foi. Les Nestor sont assidus et sensibles. Leur couleur : le bleu. Leur chiffre : le 1.

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Aujourd’hui

Jeudi 26 Fevrier 2015                     Premier Quartier

Jeudi 05 Mars 2015                        Pleine Lune

L’Ere des Poissons, comprise entre le 20 février et le 19 mars

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LE CULTUREL CHEZ NOUS

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MIZIK LAKAY

SABINE FRANCOEUR «Assez de toi»

Pour découvrir la musique de Sabine Francoeur «Assez de toi», cliquez sur le site :

https://www.youtube.com/watch?v=blImqOi4JGs

fille du légendaire chanteur haïtien, auteur, compositeur et arrangeur Assad Francoeur ex Coupé Cloué. Elle commence à chanter à un très jeune âge dans le studio d’enregistrement de son père.

Sabine fait sa première apparition en tant que choriste dans l’album de son père avec l’enregistrement de son chant principal « Le Vent des villes » .

Aujourd’hui, SABINE polyvalente , chante en français et en créole. Son premier album solo intitulé « Kif Kif » sorti en 2013 offre un son cool qui reflète un mélange de rythmes des Caraïbes Afro traditionnels tels que Konpa et Zouk avec Pop et harmoniques R & B.

Elle vise également à assurer une place comme un écrivain de la chanson.

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Le Culturel chez Nous

 

Hotel Royal Oasis- Aujourd’hui-6H30

Grande première du film SUSPICION

Mettant en vedette Princesse Eud, écrit et réalisé par Samuel Pierre Louis.

Un film qui va relancer le cinéma haïtien, d’après plus d’un.

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 IFH –Aujourd’hui – 7H PM –  ENTRÉE LIBRE

JEDI MIZIK

Concert: Ti Sax and friends.

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IFH –Aujourd’hui – 4H PM –  ENTRÉE LIBRE

ATELIER DE DANSE SAMBA DO BRASIL

Accessible gratuitement sur inscription  à l’accueil ou par mail : inscription@institutfrancaishaiti.org ils s’adressent à un public de 12 ans et +

A noter : le cours de danse nécessite le port de baskets ou de chaussures de danse adaptées

En partenariat avec le Centre Brésil-Haïti de Port-au-Prince

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Yanvalou- Jusqu’au 28 février -7HPM

Exposition du photographe Franckenson Lexis autour du theme: MADI GRA

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 FOKAL-1er au 10 mars

Atelier photographique par Nicola Lo Calzo

Le but de cet atelier est de permettre aux participants d’appréhender les outils pour produire, éditer et diffuser un récit photographique sur le thème de la mémoire, mais aussi sensibiliser aux questions mémorielles de l’histoire contemporaine haïtienne à travers le médium photographique.

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Les Cayes – 6 mars

Festival Krik-Krak

La quatrière édition du festival se déroulera autour des thèmes: le conte, la musique traditionnelle et les jeux.

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Résidences par quatre chemins- Jusqu’au 30 mars

Appel à candidatures

L’association lance un appel pour sa bourse artistique 2015.

Envoyez les dossiers à: festivalquatrechemins@gmail.com

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L’actualité du monde aujourd’hui

La  »mouche zombie », le pire cauchemar des abeilles ?

https://fr.news.yahoo.com/mouche-zombie-pire-cauchemar-abeilles-154607728.html

Apple devra payer 553 millions de dollars d’amende pour violation de brevets

https://fr.news.yahoo.com/brevets-apple-devra-payer-553-millions-dollars-damende-110226626.html

BONJOUR SANTE

L’alcool en tête des drogues les plus mortelles

https://fr.news.yahoo.com/addictions-lalcool-tête-drogues-mortelles-110433801.html

Le Truvada, un médicament préventif prometteur contre le sida

https://fr.news.yahoo.com/truvada-médicament-préventif-prometteur-contre-sida-090556882.html

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L’actualité du monde, dans le passé

1802                Naissance de Victor Hugo, écrivain français.

Victor-Marie Hugo est un écrivain, homme politique et intellectuel engagé français du XIXè siècle. Il est considéré comme le plus important des écrivains romantiques de langue française.

 Son œuvre est très diverse : romans, poésie lyrique, drames en vers et en prose, discours politiques à la Chambre des Pairs, correspondance abondante.

Hugo a laissé neuf romans dont « Les Misérables » et « Notre-Dame de Paris »

 Han d’Islande en 1823, Bug-Jargal en 1826, Notre-Dame de Paris en 1831 ressemblent aux romans historiques en vogue au début du XIXe siècle mais n’en sont pas vraiment. Ce sont des romans à la fois historiques et sociaux qui sont, surtout, engagés dans un combat — l’abolition de la peine de mort qui dépassent de loin le cadre de la fiction. On pourrait en dire autant des Misérables qui paraît en 1862, mais qui lui empruntent peu de caractéristiques. Ce succès populaire phénoménal embarrassera d’ailleurs la critique car il louvoie constamment entre mélodrame populaire, tableau réaliste et essai didactique…

Victor Hugo est décédé le 22 mai 1885 à Paris

 

1806               Décès de l’haïtien Thomas Alexandre Dumas, père de l’écrivain français Alexandre Dumas

Thomas Alexandre Davy de La Pailleterie, dit le général Dumas, est un général de la Révolution française, né le 25 mars 1762 à Jérémie (Saint-Domingue, aujourd’hui Haïti) et mort le 26 février 1806 à Villers-Cotterêts (Aisne).

Mulâtre de Saint-Domingue, il est le premier général ayant des origines afro-antillaises de l’armée française. Il fit la campagne de Belgique, la guerre de Vendée (1793-1796), la guerre des Alpes, la campagne d’Italie (1796-1797) et la campagne d’Égypte (1798-1801).

Il est le père de l’écrivain Alexandre Dumas (Les Trois Mousquetaires) et le grand-père de l’écrivain Alexandre Dumas fils (La Dame aux camélias).

Thomas Alexandre Dumas est le quatrième enfant d’un noble normand du pays de Caux, le marquis Alexandre Antoine Davy de la Pailleterie (1714-1786), parti rejoindre son frère cadet qui avait fait fortune dans les plantations à Saint-Domingue, et de son esclave d’origine africaine Marie-Cessette Dumas, faussement déclarée morte vers 17721. En réalité deux documents notariés signés en 1786 et en 1801 par le futur général Dumas prouvent qu’il savait sa mère encore vivante. Il naît près du bourg de Jérémie, dans la maison « Madere » attenante à la petite plantation de sucre détenue par Alexandre Antoine.

Avant de retourner en France vers 1774, son père vend ses quatre enfants en tant qu’esclaves, mais Thomas Alexandre est vendu à réméré, c’est-à-dire avec possibilité de rachat ultérieur. Il sera ainsi racheté par son père et reviendra auprès de lui sous le pseudonyme de Thomas Rétoré. L’adolescent reprend alors le nom paternel et reçoit l’éducation d’un jeune noble (escrime, vie culturelle et autres « exercices du corps ») de son époque.

Il est placé en pension par son père chez Nicolas Texier de la Boëssière, rue Saint-Honoré à Paris, où les matinées sont consacrées à l’étude et les après-midis au maniement des armes, dans lequel il excelle, notamment au sabre. Il y fait la connaissance du chevalier de Saint-George, compositeur, escrimeur, également né esclave.

Bel athlète, son « mètre quatre-vingt-cinq » lui donne « plus belle prestance encore en des temps où la plupart des hommes faisaient une bonne tête de moins ». Il a « des cheveux et sourcils noirs crépus, un visage ovale, plein et brun, une petite bouche, des lèvres épaisses. » Sa « beauté exotique » fait sensation dans les milieux parisiens qu’il fréquente avec « tous les talents que l’on pouvait attendre d’un gentilhomme »4. Par ailleurs, son père dépense beaucoup d’argent pour la garde-robe de son fils, afin qu’il tienne son rang dans la société5. Les fonds paternels lui permettent de s’installer au début de 1784, alors qu’il a vingt ans, dans un logement rue Estienne, à proximité du Louvre.

Après une dispute avec son père (qui le prive de ressources) notamment liée au remariage de ce dernier le 14 février 1786 avec Marie Retou7, sa cadette de trente ans8, il s’engage pour huit ans dans l’armée le 2 juin 1786, dans le régiment des dragons de la Reine comme simple cavalier sous le nom d’Alexandre Dumas, précisant « fils d’Antoine et de Cecette Dumas » (le nom de sa mère).

Selon son fils (qui parfois « arrange » quelque peu la réalité) il se serait vite rendu célèbre dans le régiment par ses prouesses herculéennes. C’est là en tout cas qu’il se lie avec de futurs généraux d’Empire, Jean-Louis Espagne, Louis-Chrétien Carrière de Beaumont, Joseph Piston. Leur amitié et leurs exploits inspireront sans doute le roman Les Trois Mousquetaires, écrit plus tard par le fils du général.

En août 1789, un détachement de son régiment, alors stationné à Laon depuis un an, est envoyé à Villers-Cotterêts pour sécuriser la région, soumise aux troubles de la Révolution française et à la Grande Peur. En l’absence de caserne dans la ville, les dragons sont hébergés pas les habitants. Logeant à l’auberge « L’Écu de France », Dumas y rencontre sa future épouse, Marie Labouret, fille de l’aubergiste. Les fiançailles ont lieu le 6 décembre 178911. Dumas n’épousera Marie Labouret qu’en novembre 1792, son beau-père Claude Labouret ayant exigé qu’il obtienne le grade de brigadier (chose faite en février 1792).

Le 17 juillet 1791, des milliers de Parisiens se rendent au Champ-de-Mars pour exiger l’abdication du roi après sa fuite à Varennes, considérée comme une trahison. L’Assemblée, qui souhaite le maintien de la monarchie, demande à La Fayette de réprimer la manifestation. Le maintien de l’ordre est en partie confié aux 6e Dragons dont Dumas commande une section. Il prend l’initiative d’installer deux canons légers. La fusillade qui suivra fera entre douze et cinquante morts, et quelques années plus tard, il aura à expliquer son initiative devant le Comité de salut public.

Pendant la Révolution, la carrière militaire de Dumas va progresser de manière fulgurante. Il sert d’abord sous les ordres du général Dumouriez dans l’armée du Nord. Le brigadier Dumas mène des patrouilles de quatre à huit dragons et chasseurs à cheval pour des missions de reconnaissance. Le 11 août 1792, il tombe sur une douzaine13 de tyroliens, et à leur surprise, donne la charge. « Les assaillis, stupéfaits de voir débouler au grand galop ce géant noir surgit de nulle part ne purent opposer la moindre résistance » et sont faits prisonniers. Le général Beurnonville le nomme alors maréchal-des-logis. Dans son édition du 18 août 1792, Le Moniteur universel raconte que Dumas « coupa si adroitement [les douze chasseurs allemands] et tomba sur eux avec tant de vivacité, qu’ils se sont tous rendus avec leurs carabines chargées, sans avoir eu le temps de brûler une amorce ». Dumas fait don de sa part de butin à la Nation.

En 1792 sont créées des « légions franches », pour servir de forces supplétives aux armées régulières, constituées de volontaires étrangers, telles la Légion germanique de Cloots ou la Légion anglaise d’Oswald. Sur le même modèle, et à l’initiative de Julien Raimond, la Convention crée un corps de troupe de mille hommes de couleur, la Légion franche de cavalerie des Américains et du Midi, également appelée Légion noire, ou Légion des Américains, ou Légion Saint-George, du nom de son commandant, le chevalier de Saint-George. Ce dernier songe aussitôt à recruter Dumas, mais celui-ci venait d’incorporer la Légion des Hussards de la liberté et de l’égalité, de Boyer, avec le grade de capitaine. Saint-George renchérit en proposant le grade de lieutenant-colonel, et commandant en second de la Légion franche des Américains, ce que Dumas accepte.

Fin 1792, Dumas retourne à Villers-Cotterêts où il épouse Marie Louise Elisabeth Labouret à la mairie, sans cérémonie religieuse, le 28 novembre. Jean Louis Brigitte Espagne est l’un de ses témoins. Parmi les invités figure Marie Retou, la veuve de son père. Dumas doit repartir deux semaines plus tard, laissant sa femme enceinte de leur premier enfant, Alexandrine Aimée, qui naîtra le 10 septembre 1793.

En janvier 1793, Dumas rejoint à Laon la Légion franche des Américains, qu’il doit administrer seul. Il doit trouver des armes, des vivres, des chevaux pour cette troupe d’environ deux cents hommes, et ne reçoit aucun soutien pour cela. Malgré cela, Dumas se distingue à Mouvaux près de Lille où, « à la tête d’une patrouille de 14 hommes, il fondit sur un poste de 40 soldats hollandais, en tua trois de sa main, fit seize prisonniers et dispersa le reste », selon Antoine-Vincent Arnault dans sa Biographie nouvelle des contemporains de 1820.

Nommé général de brigade grâce à la protection de Bouchotte, il est chargé de la défense du Pont-à-Marcq, par lequel communiquent deux ailes de l’armée française. Il repousse les colonnes qui viennent l’assaillir, et est promu au grade de général de division le 3 septembre 1793. Il a 31 ans et il est le premier général d’origine afro-antillaise de l’armée française. À sa suite, plusieurs militaires de couleur, originaires de Saint-Domingue, seront également nommé général: à savoir Louis-Jacques Beauvais, Toussaint Louverture, André Rigaud et Jean-Louis Villatte le le 23 juillet 1795, puis Antoine Chanlatte le 24 octobre 1795.

En acceptant sa promotion, Dumas n’ignore sans doute pas les risques qu’il court. Depuis le printemps 1793, le Comité de salut public est institué, et des « représentants en mission aux armées » veillent au bon déroulement des opérations militaires, et s’assurent de la loyauté des officiers et des généraux. Dumas devra ainsi rendre régulièrement des comptes au Comité.

Appelé en septembre 1793 au commandement de l’armée des Pyrénées occidentales, il se heurte aux représentants du peuple de Bayonne qui avaient procédé à leur propre nomination d’un général en chef, au mépris des ordres venus de Paris. Il ne prendra jamais son commandement. De ce bref passage dans les Pyrénées, on retiendra le dégoût manifesté par le général Dumas pour les exécutions publiques, ce qui lui vaudra le surnom de « Monsieur de l’Humanité »20, ce qui à l’époque n’était pas un compliment.

Le général Dumas est nommé en décembre 1793 commandement en chef de l’armée des Alpes, forte de 45 000 hommes, mais en pleine désorganisation. Il garde à ses côtés son ami Espagne et le général Piston. Il doit alors faire face à des dénonciations auprès du Comité de salut public à propos de sa présence lors de la fusillade du Champ-de-Mars, mais il se défend : « mes camarades et moi non seulement nous n’avons eu ni l’intention ni même l’idée de tirer sur nos concitoyens, mais encore au péril de nos vies nous nous sommes précipités au milieu du feu pour l’arrêter ». L’affaire est classée sans suite, d’autant que Dumas est le quatrième commandant de l’Armée des Alpes en un an.

En quelques mois, il réorganise l’armée face à l’armée piémontaise qui tient la ligne de faîte des Alpes. En premier lieu, il réclame des cartes précises de la région : « Je te prie citoyen Ministre de m’en faire envoyer un recueil que j’attends avec la plus grande impatience pour commencer mes opération ». Il veille au bon équipement de son armée. Il forme une centaine d’hommes issus de la région comme « compagnie de guides à pied du Mont-Blanc ». Il est en conflit avec le Comité de salut public, qui exige une intervention armée rapide, mais refuse d’obtempérer, jugeant les conditions trop mauvaises et périlleuses pour ses hommes. En février 1794, il réunit son état-major, constitué des généraux Sarret, Basdelaune et Rivaz, ainsi que du représentant Gaston, pour planifier l’expédition.

Au début d’avril 1794, il tente un premier assaut sur le col du Mont-Cenis qui se solde par un échec cuisant, où meurt le général Sarret. Deux semaines plus tard, Basdelaune remporte par surprise le col du Petit-Saint-Bernard, hérissé de redoutes, et s’empare des canons qu’il dirige sur-le-champ contre l’ennemi. Cette opération terminée, Dumas revient à la charge sur le Mont-Cenis. Cette fois-ci, il commande personnellement les opérations, faisant revêtir à ses hommes une chemise blanche, quand le bleu des uniformes sur la neige blanche avait entraîné la mort des hommes de Sarret. Il remporte la bataille, s’emparant des bagages ennemis[Quoi ?], de trente pièces de canon, et faisant 1 700 prisonniers. Il commente ainsi son succès : « Jamais victoire ne fut plus complète », précisant « Nous avons fait neuf cent prisonniers, tué beaucoup de monde, et notre perte, chose incroyable, ne se monte qu’à sept ou huit morts, et une trentaine de blessés. Je joins ici le rapport de chaque commandant. L’Europe étonnée apprendra avec admiration les hauts faits de l’intrépide armée des Alpes. Vive la République ! ».

En juin 1794, Carnot et Robespierre somment Dumas de se présenter devant le Comité de salut public pour répondre d’accusations portées contre lui. La Terreur s’achève en juillet, avec la mort de Robespierre, et Dumas n’est pas inquiété. Nommé le 17 août 1794 commandant en chef de l’armée de l’Ouest, il y arrive en septembre. Il procède à une inspection des troupes et de la situation, et découvre que son armée, qui se livre à des pillages, est totalement désorganisée et irrécupérable. Avant lui, Armand-Louis de Gontaut Biron avait fait le même constat, et avait démissionné, ce qui lui valut d’être accusé de trahison par le Comité de salut public et d’être guillotiné. Dumas écrit au Comité pour dire que le seul moyen de gagner la guerre consiste en le renouvellement de l’armée et des officiers généraux. Il démissionne au bout de soixante jours, non sans avoir eu le temps « d’imprimer sa marque », ses adversaires lui reconnaissant « un caractère de justice et d’inflexibilité dont les effets se font déjà sentir ». Brièvement muté à la tête de l’armée des côtes de Brest, le temps que celle-ci absorbe une partie de l’armée des côtes de Cherbourg, il demande l’autorisation de se rendre à Villers-Cotterêts en congé de convalescence. Sa deuxième fille, Louise Alexandrine, vient à peine de naître.

Rappelé pour écraser l’insurrection royaliste du 13 vendémiaire, Dumas arrive en toute hâte à Paris, trop tard pour diriger la répression (Bonaparte a été nommé en son absence). Sa fidélité à la cause de la République lui vaut d’être nommé à l’armée de Sambre-et-Meuse, puis peu après à l’armée des Alpes, non plus comme commandant en chef, mais sous les ordres de Kellermann avec lequel il entretient vite des relations orageuses. Celui-ci obtient son transfert à l’armée d’Italie sous les ordres de Bonaparte.

Il participe au siège de Mantoue en 1796-97 et se signale au combat de La Favorite au cours duquel une tentative autrichienne de briser le blocus fut repoussée. Il passe ensuite dans le Tyrol où il rejoint l’armée du général Joubert pour en commander la cavalerie. Joubert lui confie en fait le commandement de la moitié de ses 20 000 hommes.

Le 19 janvier 1797 le général Dumas charge à la tête de ses dragons pour capturer le pont de Clausen, sur l’Adige dans le Tyrol, qui permettait au général autrichien Laudon de protéger sa retraite vers Brixen. Dumas défait l’ennemi supérieur en nombre à plusieurs reprises. La ville de Bolzano est prise dans la foulée, avec l’aide du général Belliard, ainsi que 1 500 prisonniers. Lors d’une contre-attaque sur le même pont de Clausen, les Autrichiens vont passer ; Dumas s’en aperçoit, court en toute hâte et arrive seul au milieu du danger. Aussitôt il se place en travers avec son cheval, contient les efforts de la cavalerie ennemie, tue trois hommes, en met plusieurs hors de combat, reçoit plusieurs blessures et donne aux siens le temps d’arriver.

Mis à l’ordre du jour pour l’intrépidité qu’il avait déployée, en cette circonstance, et surnommé par Bonaparte25 l’Horatius Coclès du Tyrol26, il concourt ensuite à l’attaque de la gorge d’Innsbruck et harcèle l’ennemi jusqu’à Sterzing, à quinze lieues du champ de bataille. Les Autrichiens le surnomment alors « le diable noir ». Pour toutes ces prouesses, le général Dumas reçut un un sabre d’honneur accompagné d’une gratification de 10 000 livres pour fait d’armes exceptionnel (mars 1797)27. Dès la fin des combats, Bonaparte le nomme gouverneur du Trévisan (19 mai 1797), puis gouverneur de Polésine (16 juin 1797).

Bonaparte choisit Dumas pour commander la cavalerie de l’armée d’Orient. C’est le poste le plus prestigieux de l’expédition d’Égypte où l’adversaire est une force entièrement montée (les Mamelucks). Sous les ordres de Dumas sont placés Murat, Davout et Leclerc, les plus prestigieux des généraux français. L’expédition s’embarque en mars 1798 pour l’Égypte. Il y participe aux affaires de Chebreiss, des Pyramides. Pendant l’expédition d’Égypte, il réprime une insurrection dont le général Dominique Martin Dupuy vient d’être victime au Caire mais, sous le prétexte de son état de santé, il prend ses distances avec Bonaparte.

En vérité, Dumas s’était heurté à Bonaparte dès les premiers jours de l’expédition d’Égypte. Lors de la terrible marche d’Alexandrie au Caire où les hommes mourraient d’épuisement sous une chaleur de feu, il avait participé à une réunion critique avec plusieurs de ses confrères du haut commandement (Lannes, Murat, Desaix, peut-être d’autres). Confronté à Bonaparte au lendemain de la bataille des Pyramides, il aurait exprimé haut et fort son idéal républicain :

« — Ainsi, Dumas, lui dit-il, vous faites deux parts dans votre esprit : vous mettez la France d’un côté et moi de l’autre. Vous croyez que je sépare mes intérêts des siens, ma fortune de la sienne.

— Je crois que les intérêts de la France doivent passer avant ceux d’un homme, si grand que soit cet homme. Je crois que la fortune d’une nation ne doit pas être soumise à celle d’un individu.

— Ainsi, vous êtes prêt à vous séparer de moi ?

— Oui, dès que je croirai voir que vous vous séparez de la France.

— Vous avez tort, Dumas…, dit froidement Bonaparte.

— C’est possible, répondit mon père; mais je n’admets pas les dictatures, pas plus celle de Sylla que celle de César.»

À la suite de cette altercation Dumas sollicita du commandant en chef la permission de rentrer en France, et l’obtint. Il quitta l’Égypte le 7 mars 1799.

Menacé de naufrage lors de son retour en Europe, il relâche à Tarente, où le gouvernement de Naples le retient deux ans prisonnier avec Dolomieu. Violemment maltraité durant sa captivité, il est libéré par la victoire de Marengo. Mais il en sort estropié de la jambe droite, sourd de l’oreille droite, paralysé de la joue gauche, son œil droit est presque perdu et il est atteint d’un ulcère à l’estomac qui, bien plus tard, lui sera fatal.

À son retour en France, à l’époque du Consulat, en 1802, il est victime des licenciements massifs qui ont lieu au moment de la paix d’Amiens. Comme des centaines d’officiers, le général Dumas est mis à la retraite le 13 septembre 1802 (certains auteurs parlent d’épuration car ce sont en priorité les officiers hostiles au nouveau régime qui sont mis de côté)29. Malgré ses réclamations, il ne reçoit pas les 28 500 francs d’arriéré de solde pour les années de captivité, ni sa part des 500 000 francs d’indemnité que le gouvernement napolitain devait verser en faveur des prisonniers retenus. Il devra se contenter avec sa retraite de général de division (environ 4 000 francs par an).

Les démarches du général Dumas sont pourtant nombreuses. Il écrit à Bonaparte en 1801, au ministre de la Guerre Berthier en 1802. Il ne s’agit pas seulement du paiement d’arriérés, mais de retrouver un commandement. Ces tentatives, comme les suivantes, sont sans effet. En 1802, Bonaparte a fait prendre un arrêté qui bannit « tout officier ou soldat de couleur – même réformé – de Paris et de ses alentours ». Dumas doit demander une dérogation pour rester à Villers-Cotterêts.

Après son décès, sa veuve n’aura droit à aucun secours comme c’est habituellement le cas en la circonstance. Il ne sera pas cité dans Le Mémorial de Sainte-Hélène et restera ignoré de la plupart des historiens de l’Empire.

Il ne fut jamais décoré de la Légion d’honneur, et l’Horatius Coclès français meurt à l’hôtel de l’Epée à Villers-Cotterêts, le 26 février 1806, des suites de ses campagnes et de son ulcère aggravé33 par l’inaction forcée et la rancune de Napoléon34. Son fils, le futur écrivain Alexandre Dumas est alors âgé de 3 ans et 7 mois.

À Villers-Cotterêts le 28 novembre 1792, il épouse Marie-Louise Labouret, fille de Claude Labouret, aubergiste et commandant de la garde nationale. De cette union naissent deux filles, dont une seule survit, et un fils Alexandre en juillet 1802, le futur écrivain. C’est grâce à l’aide du prêtre appelé au chevet de son père, l’abbé Louis-Chrysôstôme Grégoire (1767-1835)35, que le jeune Alexandre Dumas peut échapper au dénuement. En outre l’homme de Dieu le protège alors contre les insultes de ses camarades et lui donne des cours particuliers.

En 1913, une statue du général Dumas par Alphonse de Perrin de Moncel, exaltant les origines africaines du héros, est érigée à Paris, place Malesherbes (17e), aujourd’hui place du Général-Catroux, après une campagne soutenue par l’écrivain Anatole France, qui déclare : « Le plus grand des Dumas, c’est le fils de la négresse. Il a risqué soixante fois sa vie pour la France et est mort pauvre. Une pareille existence est un chef-d’œuvre auprès duquel rien n’est à comparer ». La statue a été abattue pendant l’Occupation par les autorités allemandes par les collaborateurs français.

Depuis 2002, l’écrivain Claude Ribbe, biographe du général Dumas, mène campagne pour sa réhabilitation.

Le 30 novembre 2002 à 18 heures, à l’occasion de l’entrée au Panthéon d’Alexandre Dumas, il a prononcé un discours au Sénat devant le cercueil de l’écrivain et le portrait du général.

En 2006, pour le bicentenaire de la mort du général, il a obtenu que deux plaques commémoratives soient apposées : l’une, le 26 février 2006, sur la maison où est mort le général, l’autre au col du Petit-Saint-Bernard qu’il a repris aux troupes austro-sardes au printemps 1794 lorsqu’il était commandant en chef de l’armée des Alpes et, à ce titre, commandait 45 000 hommes avec un état-major de 17 généraux. L’opération a été soutenue par le conseil général de l’Aisne, la mairie de Villers-Cotterêts, la FACIM (Fonds pour l’Action Culturelle Internationale en Montagne), la municipalité de Bourg-Saint-Maurice (Savoie) et les Chasseurs Alpins (dont le général Dumas est le fondateur).

Le 4 avril 2009, une sculpture réalisée par Driss Sans-Arcidet a été inaugurée à Paris, place du Général-Catroux, 17e arrondissement, par la ville de Paris à la suite d’une demande de Claude Ribbe, formulée en 2002 et acceptée par le conseil de Paris. Elle représente des fers d’esclaves brisés. L’association des Amis du général Dumas, fondée en 2006 et présidée par Claude Ribbe, milite pour qu’une réplique de la statue détruite sous l’Occupation soit réinstallée auprès de ce monument et qu’une copie de cette statue soit offerte à la République d’Haïti, conformément à un souhait émis en 1838 par l’écrivain Alexandre Dumas, qui imaginait un financement de l’original et de la copie de la statue par les hommes de couleur du monde entier et écrivait à ce propos : « Ce serait une manière de rappeler à la vieille Europe, si fière de son antiquité et de sa civilisation, que les Haïtiens, avant de cesser d’être français, ont payé leur part de gloire à la France ».

L’association des amis du général Dumas et Claude Ribbe font également campagne, depuis 2006, pour que la Légion d’honneur soit remise à titre posthume, au général Dumas, par le président de la République. Cette demande a été refusée par Jacques Chirac, puis par Nicolas Sarkozy. Une pétition a recueilli des milliers de signatures.

Depuis le 10 mai 2009, tous les 10 mai, à 18 heures, à l’occasion de la journée nationale de mémoire de l’esclavage, l’association des amis du général Dumas et Claude Ribbe organisent place du Général-Catroux, devant le monument au général, un rassemblement en sa mémoire et en mémoire des victimes françaises, haïtiennes et africaines de l’esclavage et de la traite transatlantiques. L’armée française participe à ce rassemblement ainsi que des personnalités officielles et de nombreux descendants d’esclaves.

En 2009, inauguration d’une stèle au nom du général Dumas dans le parc de Coquibus à Évry.

Le nom du général Dumas est inscrit sur le côté sud de l’Arc de triomphe, place de l’Étoile. Les noms de ses compagnons, les généraux Espagne et Carrière de Beaumont, y figurent également.

 

 

1829                Naissance  Levi Strauss, inventeur du jeans.

Loeb Strauss est né le 26 février 1829 à Buttenheim en Bavière, Allemagne, dans une famille de commerçants juifs. A la mort de Jakob, son père, le commerce périclite, sa mère Rebecca décide donc de vendre ses biens et de rejoindre ses deux fils aînés qui se sont installés à New York. En 1853 Loeba 18 ans devient citoyen américain, il américanise son prénom, Loeb devient Levi, et part à San Francisco, dans le jeune état de Californie. Levi compte profiter de la ruée vers l’or en vendant des ustensiles de cuisine, des selles, des manteaux de fourrure, des toiles de tente et des bâches de chariots aux prospecteurs. Il se rendit vite compte que les mineurs manquaient de pantalons solides et que son stock de grosse toile serait mieux rentabilisé s’il y taillait des vêtements. Cette toile était teinte en bleu de Gênes que les chercheurs d’or prononcent alors « jeen’s ». Très vite, les « Levi’s » eurent la réputation d’être inusables. Il crée une petite entreprise de textiles qui devient une activité prospère au cours des 20 années suivantes.

Il est mort le 26 septembre 1902.

 

1848      Parution du « Manifeste du Parti communiste » de Karl Marx.

Le Manifeste du Parti communiste est un essai écrit en 1847 par les philosophes allemands Karl Marx et Friedrich Engels et publié en 1848. C’est un des écrits qui a eu le plus d’influence sur la politique et l’histoire de l’humanité.

 Il a été commissionné par la Ligue des Communistes.

Il est d’abord paru anonymement, puis a été réédité bien plus tard avec mention des auteurs sous le titre « Manifeste communiste ».

 

1852                Naissance de John Harvey Kellogg, connu notamment pour l’invention des corn flakes.

 John Harvey Kellogg est un médecin américain, qui fit un usage sanitaire de méthodes holistiques, en se focalisant particulièrement sur la nutrition, les lavements et l’exercice. Il est connu notamment pour l’invention des corn flakes.

Il épouse Ella Ervilla Eaton (1853-1920), en 1879, sans avoir d’enfants. Ils en élèvent cependant une quarantaine, dont sept adoptés légalement.

 Il meurt le 14 décembre 1943.

 

1896      Becquerel découvre la radioactivité naturelle

Alors qu’il étudie les rayons X et la fluorescence des sels d’uranium, Henri Becquerel s’apprête à faire une découverte aussi fortuite que fondamentale pour la physique contemporaine. Ne pouvant réaliser les expériences qu’il avait prévues, il stocke ses sels d’uranium à proximité de ses plaques photo. Or, quatre jours plus tard, quand il développera ces dernières, il découvrira des empreintes générées dans le lieu clos où elles étaient rangées. La lumière du soleil n’ayant pu intervenir dans cette réaction, il en déduit que ce rayonnement provient de l’uranium. Le 2 mars, il publie ses résultats, la radioactivité naturelle est découverte.

1935       Première démonstration d’un radar.

Le physicien écossais Watson-Watt fit avec succès la démonstration d’un nouveau dispositif de localisation, le Radio Detection And Ranging, capable de repérer les avions avec précision et de les compter, de jour comme de nuit, à des distances de l’ordre de 150 km. Cela permit le développement du premier système radar opérationnel. Le nouveau procédé, appelé Radar, sera utilisé en 1939 sur les côtes de l’Angleterre pour prévenir l’invasion allemande.

1971                       Naissance Hélène Ségara, chanteuse française.

Hélène Segara aime chanter depuis toujours, ses grandsparents l’encouragent et l’inscrivent à 11 ans à un concours de chant qu’elle remporte. Dès lors sa passion ne la quitte plus. Elle arrête l’école à 15 ans et fait ses armes comme chanteuse dans les pianos-bars de la Côte d’Azur. Elle décide de monter à Paris pour tenter sa chance et vit quelques années de galère.

Heureux hasard, elle rencontre Orlando, le frère de Dalida et célèbre producteur, qui devine son potentiel. Il la relooke et l’aide à sortir son premier single  Loin  qui est un flop, mais la deuxième tentative est la bonne, le single Je vous aime adieu (1996) remporte un franc-succès. Le duo avec Andrea BocelliVivo per lei , extrait de son album Cœur de verre, se vend à près d’un million d’exemplaires. Sa carrière s’envole, elle passe le casting pour le rôle d’Esmeralda dans la comédie musicale Notre Dame de Paris. Hélène devient la célèbre bohémienne suite au désistement de la chanteuse israélienne Noa. Elle triomphe sur scène, mais coup du sort sa voix la lâche ! Elle doit être opérée en 1999 d’un kyste aux cordes vocales. Après une opération réussie elle revient sur le devant de la scène, et c’est un retour gagnant ! Elle enregistre l’album Au nom d’une femme qui sort en 2000. Grâce aux tubes Il y a trop de gens qui t’aiment, Elle tu l’aimes, l’abum devient disque de diamant. Dès lors les succès s’enchaînent pour Hélène Ségara.

En octobre 2013, Hélène Segara révèle qu’elle atteinte d’une maladie rare, qui affecte sa vue, et l’oblige à se soigner en prenant de la cortisone.

Bien que sa carrière soit très prenante, elle arrive à mener une vie privée épanouie. Elle se marie en août 2003 avec Mathieu Lecat, rencontré en 2001. Elle donne naissance à Matteo en 2003 et à Maïa en 2004. Elle a également un fils Raphaël, né quand elle avait 18 ans.

Ses récompenses

2001 – Artiste féminine de l’année pour Victoire de la Musique

2001 – NRJ Music Awards pour l’album francophone de l’année pour Au nom d’une femme

2011 – Chevalier pour les Arts et les lettres

2000 – Révélation de l’année pour les NRJ Music Awards

2000 – Artiste féminine de l’année pour les M6 Awards

Recherches: Nadeige CAJUSTE

Sources: 366jours.free.fr / sudouest.fr / lessignets.fr / fr.news.yahoo.com / alterpresse.org /

haiti-reference.com/haitilibre.com/isere-annuaire.com / http://fr.wikipedia.org /

http://www.haiticulture.ch / http://www.ephemeride.com / http://www.magicmaman.com/prenom/,adelphe,2006200,10968.asp /

http://www.hellocoton.fr / http://expressorion.com / www.lodace.net / http://www.labougeotte.fr / http://moretta.over-blog.com /

http://www.aufeminin.com / http://www.un.org/fr/events/ / www.biography.com

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