Éphéméride du jour,.. 24 février 1886, Naissance à Port-au-Prince d’Abel Nicolas Léger, Diplomate haïtien
Ephéméride du Jour
24 février 1886 Naissance à Port-au-Prince d’Abel Nicolas Léger, Diplomate
◦EDUCATION:
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◦CARRIÈRE:
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.- Avocat de profession, membre du Barreau de Port-au-Prince.
.- Professeur de Droit civil à la Faculté de Droit de Port-au-Prince.
.- Jurisconsulte du Département des Relations Extérieures.
.- Président des débats de la Commission des Réclamations
.- Ministre des Affaires étrangères: gouvernement de Sténio Vincent (1931-1932).
.- Ministre plénipotentiaire à Paris et Ciudad Trujillo.
.- Membre de la Cour Permanente d’Arbitrage de la Haye
◦OEUVRES:
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.- Code civil d’Haiti annoté d’après la doctrine et la jurisprudence haïtiennes et françaises et références aux auteurs, précédé de la Constitution de 1918, amendée en 1928. Port-au-Prince : Imprimerie de « La Presse », 1931.(Reprint: Port-au-Prince : Editions Fardin, 1986.)
.- La codification du droit des gens et les conférences des juristes américains. Port-au-Prince : Impr. A.A. Héraux, 1929.
.- Le droit international privé en Amérique. Port-au-Prince : Imprimerie A.A. Heraux, 1929.
.- Three convincing documents about Dominican agressions [sic] / Co-auteur: Mercier, Louis. S.l. : s.n., 1940s.
.- La doctrine Drago et la deuxième conférence de la paix. Port-au-Prince : Imprimerie du « Matin, » 1915.
.- Histoire diplomatique d’Haiti.
Port-au-Prince : Imprimerie Aug. A. Héraux, 1930-.
.- Vers le Mouvement Sportif Haïtien Institutionnel. [S.l.] : Haitian American Pub. Co., 1975.
◦HONNEURS ET PRIX
.- Chevalier de la Légion d’Honneur et de l’ordre des Sts. Maurice et Lazare.
◦NOTE:
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.- Sa signature apparaît au bas du « Traîté International sur la coopération intellectuelle » signé à Paris le 3 décembre 1938.
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Aujourd’hui, 24 février 2015
55ème jours de l’année, 9ème semaine de l’année
310 jours avant la fin de l’année
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UN FAIT A RETENIR
1938 La brosse à dent de nylon est mise en vente
La société DuPont introduit pour la première fois la fibre de Nylon et la première brosse à dent sera mise sur le marché.
Avant l’arrivée du nylon, elle était alors fabriquée en os et les poils de la brosse étaient des soies de porc de Sibérie. L’inconvénient majeur de la soie de porc est que la brosse séchait mal, que les bactéries y pullulaient et qu’elle se dégarnissait rapidement. Elle n’était pas idéale pour l’hygiène, à moins de la tremper dans de l’eau de Javel pour la désinfecter.
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JOURNEES NATIONALES
Mexique: Jour du drapeau
1918 L’Estonie proclame son indépendance.
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HAITI
24 Février:
1893 Mgr. Giulio Tonti est nommé administrateur apostolique de Port-au-Prince.
A son ordination épiscopale, le 25 juillet 1892, il fut nommé délégué apostolique au Venezuela. De là, il fut transféré à Port-au-Prince comme administrateur apostolique avant de devenir archevêque de la capitale haïtienne le 21 octobre 1894.
1984 Décret actualisant le Code du travail du 12 septembre 1961.
Décret actualisant le Code du travail du 12 septembre 1961. Décret harmonisant le code du travail voté le 12 sept. 1961 avec des normes établies par certaines conventions de l’Organisation internationale du travail.
2004 L’opposition au gouvernement Aristide oppose un plan de paix
Ce plan de résolution fut présenté conjointement par la Caricom et l’OEA pour juguler la crise née des élections de mai 2000 et exacerbée par la prise de diverses ville de la région septentrionale par des anciens militaires. Ce plan prévoyait, entre autres:
•Poursuite du mandat de président de Jean-Bertrand Aristide.
•Nomination d’un Premier ministre neutre et indépendant jouissant de la confiance de la population, d’un conseil consultatif intérimaire à base large et d’un conseil électoral à base large chargé d’organiser des élections législatives.
•Obligation de rétablir l’ordre et de mettre en place des règles entourant les manifestations politiques.
•Libération des prisonniers politiques.
•Désarmement des gangs de rues affiliés à des courants politiques.
•Obligation pour l’opposition de condamner la violence et d’accepter des compromis.
•Obligation pour le gouvernement de réformer les forces de police et de renforcer le pouvoir judiciaire.
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La Pensée du Jour
«L’échec n’est rien d’autre que le succès qui essaie de naître sous une forme plus grandiose.»
Catherine Ponder
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PRENOM DU JOUR
Saint-Modeste mais aussi Jean-Baptiste, Baptiste,…
Evêque de Trêves quand Clovis devint roi des Francs, son nom est mentionné pour la première fois dans le martyrologe d’Usuard (IXe siècle). Les Modeste ont du charme et de la pondération. Leur couleur : le bleu. Leur chiffre : le 6.
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Aujourd’hui
Mardi 24 Fevrier 2015 Nouvelle Lune
Mercredi 25 Fevrier 2015 Premier Quartier
L’Ere des Poissons, comprise entre le 20 février et le 19 mars
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LE CULTUREL CHEZ NOUS
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MIZIK LAKAY
TRANSIT musical / EROL JOSUE «Ochan lavi»
Pour découvrir la musique de Erol Josué «Ochan lavi», cliquez sur le site :
https://www.youtube.com/watch?v=Ej9HskaJKL4
Artiste haïtien totalement original. Auteur-compositeur, chorégraphe, danseur, chanteur et prêtre vaudou, il réside actuellement à Port-au-Prince, où il officie comme prêtre vaudou et donne des concerts. Il a été nommé par le gouvernement, en septembre 2012, Directeur General du Bureau National d’Ethnologie, et est depuis lors, responsable du Patrimoine Culturel immatérial de son Pays. En tant que passeur entre une tradition vécue et incarnée du vaudou, et son expression contemporaine, la position d’Erol Josué est unique. Ses performances, entre art et anthropologie sont autant d’outils pour déminer les clichés qui courent sur la riche expression du vaudou en Haïti, mais aussi aide à comprendre le phénomène dans une perspective plus mondiale. Avec éloquence et clarté, beaucoup de symboles et d’images, son verbe alimente ses spectacles, mais il est aussi consulté et invité à participer à des conférences, dans un cadre universitaire, aux Etats-Unis notamment. Il fustige avec humour les clichés encore tenaces souvent néocolonialistes, paternalistes, voire même racistes qui habitent la représentation de ce syncrétisme baroque et méconnu.
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Yanvalou- Jusqu’au 28 février -7HPM
Exposition du photographe Franckenson Lexis autour du theme: MADI GRA
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FOKAL-Aujourdh’ui-4HPM-Entrée Libre
PROJECTION: 5 centimètres par seconde
The Garden of Words (Le Jardin des mots)
Des réalisations du japonais SHINKAI Makoto
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FOKAL-1er au 10 mars
Atelier photographique par Nicola Lo Calzo
Le but de cet atelier est de permettre aux participants d’appréhender les outils pour produire, éditer et diffuser un récit photographique sur le thème de la mémoire, mais aussi sensibiliser aux questions mémorielles de l’histoire contemporaine haïtienne à travers le médium photographique.
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Les Cayes – 6 mars
Festival Krik-Krak
La quatrière édition du festival se déroulera autour des thèmes: le conte, la musique traditionnelle et les jeux.
L’actualité du monde aujourd’hui
DANS LE MONDE
Il y a sans doute de la vie sur une lune de Jupiter
https://fr.news.yahoo.com/doute-vie-lune-jupiter-124401675.html
La NASA prévoit d’envoyer un sous-marin sur Titan
https://fr.news.yahoo.com/nasa-prévoit-denvoyer-marin-titan-132925943.html
BONJOUR SANTE
Le cerveau des adolescents plus sensible aux dégâts causés par l’alcool https://fr.news.yahoo.com/cerveau-adolescents-plus-sensible-dégâts-causés-lalcool-120000097.html
Le tabac rétrécit le cerveau
https://fr.news.yahoo.com/tabac-rétrécit-cerveau-111013821.html
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L’actualité du monde, dans le passé
45 av. J.C. Début du calendrier Julien
Jules César met en œuvre un nouveau calendrier, que l’on appellera par la suite calendrier julien, dans lequel il ajoute, tous les quatre ans, une journée après celle du 24 février, qu’il nomme « sixième jour avant les calendes de mars » ou « bissextus » ou encore « bis sextillis» (deux fois sixième), d’où le nom d’année bissextile donné à l’année qui comporte ce jour supplémentaire.
César, sachant que l’année correspond à 365 jours un quart, décide en 45 av. J.C. d’appliquer un nouveau calendrier. Le calendrier Julien remplace le calendrier romain. Ce calendrier compte 12 mois de 30 à 31 jours, sauf pour février qui en compte 28 et auquel, pour éviter les décalages dans le temps, on rajoute un 29° jour tous les quatre ans. Mais ce calendrier présente aussi une erreur:
Une année julienne dure en moyenne 11 minutes et 12 secondes de plus qu’une année tropique or, au cours des siècles l’écart entre le calendrier julien et la réalité devenait de plus en plus significatif. C’est pour corriger cette erreur que le pape Grégoire XIII proposa le calendrier grégorien que nous connaissons. Pour corriger une erreur de 10 jours accumulée, il fut décidé que le lendemain du jeudi 4 octobre 1582 nous serions le vendredi 15 octobre 1582.
Le calendrier est resté en service jusqu’au XXe siècle dans quelques pays.
Les Romains se sont inspirés des astres qu’ils connaissent déjà pour rebaptiser les jours de la semaine.
1209 François d’Assise connaît son illumination
Jour de la Saint Mathias, qu’après trois ans d’attente et de recherche spirituelle, celui qui n’est alors, à Assise, que François, trouve la vérité. Il découvre le sens des conseils que donnait Jésus à ses Apôtres : Vie errante pour prêcher dans la liberté du corps et de l’âme, sans attache. Bien vite de nombreux compagnons, inattendus, se joindront à lui et il formera ce nouvel Ordre religieux que sont les » Frères Mineurs » ou aussi » Frères Mendiants.
1732 Naissance de Pierre Augustin Caron de Beaumarchais, auteur du Barbier de Séville et des Noces de Figaro, …
Pierre – Augustin Caron de Beaumarchais, né le 24 janvier 1732 à Paris où il est mort le 18 mai 1799 ; homme d’affaires français, musicien, poète et dramaturge, il est surtout connu pour ses talents d’écrivain.
Une des figures emblématiques du siècle des Lumières, il est considéré comme un précurseur de la Révolution française et de la liberté d’opinion ainsi résumée dans sa pièce Le Mariage de Figaro : « Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur ».
Origine et famille
Fils d’horloger et frère de Vincent Caron, inventeur du mécanisme de l’échappement à hampe, qu’un horloger du Roi s’est attribué et que Beaumarchais confondra devant toute la Cour. Beaumarchais est l’inventeur d’un mécanisme de perfectionnement destiné aux pédales de harpes.
Il se marie une première fois le 27 novembre 1756 avec Madeleine-Catherine Aubertin, veuve Franquet.L’épouse est de dix ans de plus de son aînée mais possède des biens. Il se fait dès lors appeler « de Beaumarchais », nom d’une terre qui appartient à son épouse et qui donne l’illusion de la noblesse.
Madeleine-Catherine meurt subitement l’année suivante à 35 ans. Immédiatement, le jeune veuf est soupçonné et se trouve confronté au premier de la longue suite de procès et de scandales qui marqueront son existence.
Ses travaux et ses rencontres
Nonobstant les ennuis de sa vie privée, il commence à être connu. Il se lie d’amitié avec le financier de la Cour, Joseph Pâris Duverney qui favorise son entrée dans le monde des finances et des affaires. Il se lance alors dans les spéculations commerciales et déploie un tel génie en ce genre qu’en peu d’années il acquiert une grande fortune et achète une charge de secrétaire du roi qui lui confère la noblesse.
En 1759, faveur insigne, il est nommé professeur de harpe de Mesdames, les quatre filles du roi Louis XV, qui résident à la cour.
Patronné par un prince du sang, Louis-François de Bourbon, prince de Conti, il devient bientôt lieutenant général des chasses et commence à écrire de petites parades pour des théâtres privés (Les Bottes de sept lieues, Zirzabelle, Jean Bête à la foire) qui jouent sur le comique de mots du langage populaire des Halles de Paris.
Menant un train de vie aisé mais toujours à la merci d’une disgrâce, il se remarie en 1768 avec Mme de Sotenville, la très riche veuve du garde général des Menus-Plaisirs née Geneviève-Madeleine Wattebled. Celle-ci meurt dès 1770, à 39 ans, après seulement deux ans de mariage, lui laissant une importante fortune. A l’occasion de ce second veuvage précoce, Beaumarchais est accusé de détournement d’héritage.
Intrigues et procès
Les années 1770-1773 sont pour Beaumarchais des années de procès et de défaveur : outre ses démêlés avec le comte de la Blache, il est occupé par la succession testamentaire de Joseph Pâris Duverney qui va entraîner l’affaire Goëzman. Il y manifeste un art consommé des factums, allant jusqu’à renouveler le genre, mais il y perd sa fortune, ses alliés et ses droits civiques.
Cependant expert en intrigues et marchandages de toutes sortes et intégré au ‘Secret du roi’ -service personnel d’espionnage du roi–, il est en mars 1774 une première fois envoyé à Londres pour négocier la suppression du libelle les Mémoires secrets d’une femme publique de Théveneau de Morande, dirigé contre la comtesse du Barry, favorite royale, mission où il espère regagner les faveurs de la Cour. Cependant, le roi meurt en mai suivant et la comtesse du Barry est bannie de la cour par Louis XVI.
Le 8 avril 1775, sous les conseils de Sartine, il est chargé par le nouveau souverain d’empêcher la publication d’un nouveau pamphlet, l’Avis à la branche espagnole sur ses droits à la couronne de France à défaut d’héritiers, d’un certain Angelucci, qui prétend que le roi a « l’aiguillette nouée ».
Cette mission, qui conduisit Beaumarchais en Angleterre, aux Pays-bas, dans les États allemands et en Autriche, où il fut pour un temps incarcéré pour motif d’espionnage, devient sous sa plume une aventure picaresque.
La même année, il est chargé à Londres de récupérer des documents secrets détenus par le chevalier d’Éon.
La guerre d’indépendance des États-Unis
À partir du mois de juin 1777, il se lance dans une nouvelle aventure et il se fait l’avocat d’une intervention française dans la guerre d’indépendance des États-Unis. Il entame alors une correspondance enflammée avec le comte de Vergennes, où il défend la cause des Insurgents. Dès le mois de septembre 1775, Beaumarchais joue un rôle politique en tant qu’intermédiaire entre les Insurgents et la France, et il rencontre fréquemment Arthur Lee, député secret des Insurgents.
Le 10 juin 1777, le secrétaire d’État aux affaires étrangères lui confie une somme importante pour soutenir secrètement les Américains2. Initié secrètement par Louis XVI et Vergennes, Beaumarchais reçoit l’autorisation de vendre poudre et munitions pour près d’un million de livres tournois sous le couvert de la compagnie portugaise Rodrigue Hortalez et Compagnie qu’il monte de toutes pièces. La société Rodrigue Hortalez et Cie, devait lui permettre, pensait-il, de s’enrichir en vendant armes et munitions et en envoyant une flotte privée pour soutenir les Insurgés.
Cette péripétie, alors que Beaumarchais s’implique dans les grandes spéculations boursières sous Louis XVI, est le sujet central du roman historique de Lion Feuchtwanger intitulé Beaumarchais, Benjamin Franklin et la naissance des États-Unis, paru en 1946. En fin de compte, bien qu’il ait reçu plus tard les félicitations publiques du Congrès, il engagea dans cette opération une grosse somme (plus de cinq millions) dont, après d’interminables débats, ses héritiers ne purent recouvrir qu’une faible part.
Il milite au sein de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, fondée en 1777 à son initiative, et obtient à la Révolution la reconnaissance des droits d’auteur. Ceux-ci sont automatiques à la création d’une œuvre. Ils garantissent à son auteur ses droits patrimoniaux et moraux (la reconnaissance de la paternité de l’œuvre notamment). Dans De la littérature industrielle, Sainte-Beuve présente l’action de Beaumarchais comme un tournant décisif de l’histoire de la littérature, car l’écrivain passe du statut de bénévole, de passionné ou de mendiant (dépendant de ses mécènes) à celui d’industriel et de gestionnaire : « Beaumarchais, le grand corrupteur, commença à spéculer avec génie sur les éditions et à combiner du Law dans l’écrivain ».
Il se lance dans l’édition des Œuvres de Voltaire, et, après avoir acquis les caractères de Baskerville, loue pour vingt ans le fort à Kehl en décembre 17805.
En 1786, il épouse en troisièmes noces Marie-Thérèse Willer-Mawlaz. Née en 1751, la nouvelle épousée, âgée de 35 ans, a dix-neuf ans de moins que son mari. Ils se sont rencontrés en 1774 et ont eu une fille, Amélie-Eugénie, en 1777. Marie-Thérèse lui survivra et mourra au début de la Restauration en 1816.
En 1788, après d’importants travaux de reconstruction inachevés, il vend à Aimé Jacquot et Jean Hérisé la papeterie de Plombières-les-Bains qu’il avait acquise en 17806.
En février 1789, il cède aux frères Claude Joseph et François Grégoire Léopold Desgranges les papeteries qu’il possède en Lorraine à Arches et Archettes.
La Révolution française
En 1790, il a 58 ans et se rallie à la Révolution française qui le nomme membre provisoire de la commune de Paris. Mais il quitte bientôt les affaires publiques pour se livrer à de nouvelles spéculations ; moins heureux cette fois, il se ruine presque en voulant fournir des armes aux troupes de la République.
Cependant son esprit brillant et frondeur ne convient pas à l’austère et vertueuse République. Il devient suspect sous la Convention et est emprisonné à l’Abbaye pendant la Terreur. Il échappe cependant à l’échafaud et se tient caché quelques années. Il s’exile à Hambourg puis revient en France en 1796.
Il écrit ses Mémoires, chef-d’œuvre de pamphlet, et meurt d’apoplexie à Paris le 18 mai 1799 à l’âge de 67 ans. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (division 28) à Paris.
Sa descendance
De son union avec Marie Thérèse Willer-Mawlaz (1753-1816) qu’il épouse le 8 mars 1786, il eut une fille, Amélie-Eugénie de Beaumarchais (1777-1832).
Amélie-Eugénie épouse en 1796, André Toussaint Delarue (1768-1863), beau-frère du comte Mathieu Dumas dont elle aura trois enfants :
Palmyre (1797-1835) qui intente, en 1814, un procès afin d’obtenir le remboursement des sommes avancées par son père pour financer la livraison d’armes destinées à la Révolution américaine. Palmyre aura une descendance directe sous l’Empire et la Restauration via les familles Poncet, puis Roulleaux-Dugage ;
Charles-Édouard (1799-1878) qui deviendra général de brigade. Il obtiendra en 1835, 800 000 dollars et la branche de la famille des deux petits-fils sera ensuite autorisée à relever le nom de Beaumarchais (décret impérial de 1853). Il épouse Marthe Paule Roederer dont il aura un fils: Raoul (1835-1900), colonel de cavalerie, épouse le 22 avril 1869 Caroline de Etcheverry de Préjan, dont 4 enfants (2 fils et 2 filles).
Alfred-Henri (1803-?) qui travaillera dans l’administration des finances.
Jean-Pierre Delarüe Caron de Beaumarchais, coauteur du Dictionnaire des littératures de langue française, figure parmi les descendants.
Œuvres
Théâtre
Eugénie, drame en 5 actes en prose avec un essai sur le drame sérieux. Première représentation : 29 janvier 1767.
Les Deux Amis, ou le Négociant de Lyon, drame en 5 actes et en prose, Vve Duchesne, Paris, 1770. Première donnée à la Comédie-Française le 13 janvier 1770.
Tarare, mélodrame en 5 actes, P. de Lormel, Paris, 1787. Première donnée à l’Académie royale de musique le 8 juin 1787. Livret de Beaumarchais, musique de Salieri.
Trilogie de Figaro, ou Le Roman de la famille Almaviva, selon l’appellation donnée par Beaumarchais dans une préface de La Mère coupable :
Le Barbier de Séville ou la Précaution inutile, comédie en 4 actes, Ruault, Paris, 1775. Première donnée à la Comédie-Française le 23 février 1775 et 2e représentation du Barbier de Séville en 4 actes le 25 février 1775.
La Folle journée, ou le Mariage de Figaro, comédie en 5 actes et en prose, Ruault, Paris, 1778. Première donnée à la Comédie-Française le 27 avril 1784.
L’Autre Tartuffe, ou la Mère coupable, drame moral en 5 actes, Silvestre, Paris, 1792, an II [sic]. Première donnée le 6 juin 1792.
Factums
Concernant l’affaire Goëzman : « Le 17 juillet 1770, le financier Pâris-Duverney meurt et les dispositions qu’il a prises dans son testament en faveur de Beaumarchais sont contestées par le comte de La Blache, son légataire universel. Un procès s’ensuit et les biens de Beaumarchais sont finalement saisis lorsqu’en 1773 il publie à propos des agissements du rapporteur à son procès, le juge Goëzman, quatre mémoires dont l’esprit et la dialectique ont un retentissement considérable et font condamner le juge, le 26 février 1774. » (Michaud)
Requête d’atténuation pour le sieur Caron de Beaumarchais, A Nosseigneurs de parlement, les chambres assemblées, Knapen, Paris, 1773
Supplément au mémoire à consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, Quillau, Paris, 1773.
Addition au supplément du mémoire à consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (…) servant de réponse à madame Goëzman (…) au sieur Bertrand d’Airolles, (…) au sieur Marin, (…) et Darnaud-Baculard (…), P.-D. Pierres, Paris, 1774.
Quatrième mémoire à consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais… contre M. Goëzman, (…) madame Goëzman et le sieur Bertrand, (…) les sieurs Marin, (…) Darnaud-Baculard (…) et consorts (…), J.-G. Clousier, Paris, 1774.
Œuvre
Œuvres complètes de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, publiées par P.-P. Gudin de La Brenellerie, L. Collin, Paris, 1809. 7 volumes in-8° avec gravures. I-II. Théâtre ; III-IX. Mémoires ; V. Époques ; VI-VII. Correspondance.
Le Tartare à la Légion, édition établie, présentée et annotée par Marc Cheynet de Beaupré, Le Castor Astral, Collection « Les Inattendus », 1998, 232 pp. (Cet ouvrage retrace les liens entre Beaumarchais et Joseph Pâris Duverney, détaillant les phases du procès qui opposa Beaumarchais au comte de La Blache, relatif à la succession du financier. Outre le texte annoté du dernier mémoire à consulter de l’affaire, il donne un éclairage intéressant sur les circonstances ayant présidé à la rédaction du Mariage de Figaro et du Barbier de Séville).
Opéra
Le Nozze di Figaro, Vienne, Burgtheater, 1er mai 1786, par Mozart, livret de Lorenzo da Ponte, d’après ud sur un livret de Madeleine Milhaud (1966).
Cinéma
Le Mariage de Figaro et Le Barbier de Séville ont fait l’objet de nombreuses adaptations cinématographiques en plusieurs langues, pour la télévision essentiellement. Le personnage historique lui-même a été porté à l’écran, notamment dans les films suivants :
Beaumarchais ou 60 000 fusils de Marcel Bluwal – Téléfilm, 1966, France. Avec Bernard Noël dans le rôle de Beaumarchais.
Beaumarchais, l’insolent d’Édouard Molinaro – 1996, France, 96 minutes, Couleur. D’après une pièce de Sacha Guitry. Avec Fabrice Luchini dans le rôle de Beaumarchais.
1815 Décès de Robert Fulton, l’inventeur du bateau à vapeur.
Robert Fulton né le 14 novembre 1765 en Pennsylvanie. Considéré comme l’inventeur du bateau à vapeur, il fut en fait celui qui, par son talent d’ingénieur, parvint à rendre réellement opérationnel un procédé déjà connu, comme le prouvent les expériences de Denis Papin en Allemagne (1707), d’Auxiron et Claude François Jouffroy d’Abbans en France (1774), de John Fitch (1787) en Amérique, et de Symington (1788,1801) en Angleterre.
Biographie
Quatrième des cinq enfants de Robert Fulton et de Mary Smith, Robert Fulton naît le 14 novembre 1765. Elizabeth, Isabella, et Mary sont ses trois sœurs aînées et Abraham est son frère cadet. Son père meurt en 1768, alors qu’il n’est âgé que de trois ans.
Cultivant son goût pour la peinture, il part à l’âge de 17 ans pour Philadelphie, où il se fait un nom en peignant des portraits et des miniatures, et où il rencontre Benjamin Franklin.
En 1786, Fulton s’expatrie en Grande-Bretagne, afin d’étudier la peinture. Peu à peu, il se tourne vers le dessin industriel.
Il est le créateur du bateau de Fitch à propulsion par hélice (1796-1797).
C’est en 1797 que Fulton part pour la France, où, en 1783, le marquis Claude de Jouffroy a expérimenté avec succès le Pyroscaphe, bateau à vapeur équipé de roues à aubes.
Le 26 avril 1799, Fulton obtient pour 10 ans l’exploitation du brevet d’importation du panorama inventé par Robert Barker en Angleterre. Il fit construire une rotonde à Paris en bordure du boulevard des Capucines où fut exposé le premier panorama français, Vue de Paris depuis les Tuileries, peint par Pierre Prévost, Jean Mouchet et Denis Fontaine. Fulton vend ensuite ce brevet à son concitoyen James Thayer.
Fulton propose au Directoire, alors en guerre contre l’Angleterre, un sous-marin baptisé Nautilus, 70 ans avant que Jules Verne n’écrive « Vingt mille lieues sous les mers ». Après une première plongée dans la Seine à Rouen en juillet 1800, les essais se poursuivent au large du Havre en 1800 (an VIII), puis en 1801, au large de Camaret, non loin de Brest. Concluants, ils n’arrivent toutefois pas à convaincre les autorités politiques. Napoléon Bonaparte ne crut pas non plus dans les bateaux à vapeur de Fulton qui lui auraient peut-être permis d’envahir la Grande-Bretagne.
Fulton poursuit cependant ses études sur la propulsion à vapeur, avec le soutien de Robert Livingston, ambassadeur américain à Paris, que Fulton a rencontré en 1800.
Au début de l’année 1803, il teste un prototype de bateau à vapeur. C’est un échec : le bateau coule, brisé sous le poids de la machinerie. Fulton se remet au travail et construit un nouveau prototype renforcé, en répartissant la charge de la machinerie sur l’ensemble de la longueur du navire.
Le 9 août 1803, Robert Fulton fait fonctionner le premier bateau à vapeur, sur la Seine, en présence de plusieurs membres de l’Institut : Volney, Prony, Bossut Carnot et de François-André Michaux.
Le 17 août 1807, Fulton ouvre aux États-Unis la première ligne commerciale régulière à vapeur avec le Clermont entre New York et Albany, sur l’Hudson.
Il construit par la suite d’autres bateaux à vapeur, et dessine le premier navire de guerre à vapeur, qui porte son nom.
Robert Fulton meurt le 24 février 1815, à New York. Il est enterré dans cette même ville au Trinity Churchyard Cemetery, à Manhattan.
Œuvres de fictions
Dans le film Austerlitz (1960) d’Abel Gance, Orson Welles interprète le rôle de Robert Fulton.
Dans le film Les Révoltés du Clermont (Little Old New-York, 1940), Richard Greene interprète le rôle de Robert Fulton
1920 Création du parti nazi en Allemagne
Au cours d’une réunion publique organisée à la Hofbräuhaus de Munich, Adolf Hitler présente pour la première fois l’idéologie nazie devant une assistance de 2 000 personnes. Il propose, grâce à la création d’un parti nazi, de créer un « État raciste national-socialiste ». Hitler publiera son livre-programme « Mein Kampf » (Mon combat), cinq ans plus tard, en 1925.
1963 Invention de la raquette de tennis en métal
Dans les années 70, il n’existait pas encore de véritable réglementation pour les raquettes de tennis. C’est alors qu’un artisan allemand, Edwin Fischer, eu l’idée en 1977 d’inventer une raquette de tennis avec un double cordage. Les cordes étaient superposées et peu tendues. Cette raquette inédite permettait de donner davantage d’effet à la balle, notamment lors d’une frappe liftée. La balle était ensuite incontrôlable et illisible. Cette dernière tourbillonnée comme une toupie lorsque l’adversaire parvenait par chance à la frapper.
Plusieurs joueurs adoptèrent la raquette de Fischer que l’on surnomma » raquette spaghetti « . Certains joueurs moyens auront des résultats inespérés face aux leaders du circuit. L’australien Philips-Moore a été le premier à l’expérimenter au mois de juin 1977.
C’est ainsi que Guillermo Vilas, champion du moment avec 53 victoires consécutives sur terre battue, fut humilié lors d’un tournoi d’Aix-en-Provence (France) par le roumain Ilie Nastase. Cette défaite permettra d’ailleurs à Rafael Nadal, 30 ans plus tard, de battre le record de victoires consécutives sur cette même surface.
L’allemand Stan Smith connu le même sort à l’US Open face à un modeste joueur américain Mike Fischback, sortie des qualifications.
Rapidement, la raquette à double cordage fut accusée de dénaturer le jeu. La polémique s’amplifia de tournoi en tournoi, jusqu’en octobre 1977. Date à laquelle la Fédération Internationale de tennis décide d’interdire l’utilisation de cette raquette.
Recherches: Nadeige CAJUSTE
Sources: 366jours.free.fr / sudouest.fr / lessignets.fr / fr.news.yahoo.com / alterpresse.org /
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