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L’OPL n’a aucune responsabilité dans le fait que le parlement est devenu inopérant depuis hier lundi, estime le coordonnateur général de cette formation politique, Sauveur Pierre Etienne. Les parlementaires de l’OPL ne s’étaient pas présentés à la séance en assemblée nationale extraordinaire convoquée pour dimanche soir en raison du fait que des diplomates étrangers qui se trouvaient au Sénat exerçaient des pressions sur les parlementaires, justifie le professeur Pierre Etienne.
Pourtant le sénateur Jean Baptiste Bien-Aimé accuse l’OPL d’être impliqué dans un complot contre la démocratie. Cette formation politique a contribué au même titre que l’exécutif et des ambassades étrangères à la dysfonctionnalité du parlement, jure le sénateur du Nord-est.
Une rencontre s’est déroulée ce matin au palais national entre le président Michel Martelly et 9 des 10 sénateurs restants. Les discussions ont porté sur la conjoncture politique actuelle et surtout sur la gestion du pays après la fin de la 49e législature, a expliqué le sénateur Riché Andris, indiquant que le chef de l’état s’est engagé à ne prendre aucune grande décision sans consulter au préalable les 10 sénateurs.
En dépit du dysfonctionnement du parlement, le président Michel Martelly ne pourra pas se permettre de faire ce qu’il veut, a martelé ce mardi le porte parole de la conférence épiscopale. Le chef de l’état ne pourra prendre que des décrets relatifs au dossier des élections, selon monseigneur Patrick Aris, appelant les différents acteurs à la vigilance.
Il faut dire que les sénateurs Steven Benoit et Jean Baptiste Bien-Aimé avaient abandonné la rencontre en raison selon eux du comportement irrévérencieux du président Martelly à leur endroit. Soulignons que de nouvelles discussions se déroulent à l’instant au palais national entre le chef de l’état et les 4 formations de l’opposition ayant paraphé l’accord politique du 11 janvier 2015.
Une vive tension a régné ce mardi dans la commune de Carrefour au niveau d’Arcachon 38 après qu’une femme eut été mortellement blessée par balle par un policier. Des membres de la population ont bloqué la route en signe de protestation. Selon le porte parole adjoint de la police nationale, l’inspecteur Garry Desrosiers, le policier en question qui effectuait un contrôle d’identité a été obligé d’utiliser son arme suite au refus d’un motard qui roulait à vive allure, d’obtempérer. La victime répondant au nom de Kettya Joseph qui se trouvait à l’arrière de la motocyclette a été touchée accidentellement.
La grève illimitée des enseignants a démarré comme prévu ce matin notamment à la capitale. Au niveau de plusieurs lycées, la plupart des professeurs se sont absentés. L’objectif de cette grève est d’exiger plusieurs mois d’arriérés de salaires, de meilleures conditions de travail et la nomination des professeurs en situation irrégulière.