Haïti/Dossier corruption/Clinton/CIRH : les avocats Newton Louis ST JUSTE et André MICHEL informent avoir saisi officiellement Ban Ki-Moon sur l’immunité de son Émissaire Spécial en Haïti et Co-président de la CIRH
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(AHP) –Les avocats Newton Louis ST JUSTE et André MICHEL ont informé lundi avoir saisi le Secrétariat Général des Nations-Unis pour clarifier le statut juridique de l’ancien président américain Bill CLINTON, Envoyé Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour Haïti et Co-président de la Commission Intérimaire pour Reconstruction d’Haïti (CIRH) de 2009 à 2011.
Dans une correspondance qu’ils affirment avoir envoyé au Secrétaire Général des Nations-unies, Ban Ki-Moon, Mes. Newton Louis ST JUSTE et André MICHEL l’informent qu’une action est initiée depuis le 10 avril 2014 contre l’ancien Président des Etats-Unis, William Jefferson (Bill) CLINTON, auprès de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif, pour faire la lumière sur la destination et l’utilisation des fonds mobilisés par la Communauté Internationale à travers la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti (CIRH) en vue d’aider le peuple haïtien après le séisme du 12 janvier 2010.
Les deux hommes de loi informent avoir attiré l’attention du Secrétaire Général des Nations unies sur une troublante confusion entourant le statut de Bill Clinton : le 19 mai 2009 l’ancien Président des Etats-Unis a été nommé Envoyé Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour Haïti. Une nomination qui lui confère le statut diplomatique établi tant par la Charte des Nations Unies, les Conventions de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques, du 24 avril 1963 sur les relations consulaires, la Convention du 8 décembre 1969 de New-York sur les missions spéciales que par la Convention du 13 février 1946 sur les privilèges et immunité des Nations-Unies.
Quelques mois après, soit le 21 avril 2010, l’ancien Président américain a été également nommé en Haïti par Arrêté Présidentiel Co-Président de la CIRH, Organe créé par la Loi du 15 avril 2010 faisant de Bill Clinton, Envoyé Spécial du Secrétaire General des Nations Unies, un Fonctionnaire Haïtien assujetti à la reddition de compte conformément aux Lois Haïtiennes, souligne encore la lettre.
Les deux avocats rappellent à Ban Ki-Moon que l’utilisation et la destination de ces Fonds destinés à la reconstruction d’Haïti suscitent depuis plus 2 ans de grandes préoccupations dans l’opinion publique internationale :
Ce qui constitue un acte qui accroît sans cesse ces présomptions de corruption et de favoritisme et qui ne fait pas honneur à la réputation des Nations-Unies. Il en est de même des résultats enregistrés depuis 5 ans en Haïti après l’aide massive de la Communauté Internationale.
Pour toutes ces raisons, Mes. Newton Louis ST JUSTE et André MICHEL demandent au Secrétaire Général de l’ONU de lire la suite sur ahphaiti.org