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Tout laisse croire que la séance en assemblée nationale, session extraordinaire, n’aura pas lieu demain en raison du fait qu’aucune entente n’est jusqu’ici trouvée entre l’exécutif et les sénateurs notamment ceux de l’opposition. D’ailleurs aucune déclaration n’a été faite sur cette question au terme de la conférence des présidents des commissions permanentes, ce mardi au grand corps.
Rappelons que la séance programmée pour hier lundi n’avait pu avoir lieu faute de quorum. Les 6 sénateurs de l’opposition avaient décidé de ne pas y prendre part pour protester contre le fait par le président Martelly d’avoir nommé de manière unilatérale le leader de la Kid, Evans Paul, comme premier ministre.
Dans une correspondance adressée hier soir au président du Sénat, Simon Dieuseul Desras, les membres du G-6 exigent des négociations avec les vrais acteurs, ce qui passe, selon eux, par la nomination d’un premier ministre de consensus, la mise en place d’un gouvernement constitué de personnalités crédibles et la formation d’un conseil électoral en fonction de l’esprit de l’article 289 de la constitution.
Le sénateur John Joël Joseph qui n’a pas paraphé cette correspondance affirme adhérer à la position qui y est exprimée. Le parlementaire affirme relever de nombreuses failles dans l’accord tripartite signé le 29 décembre entre les trois pouvoirs de l’état, se disant prêt à partir lundi prochain qui marquera la fin de son mandat de 6 ans si un accord n’est pas trouvé sur cette question.
La fédération protestante d’Haïti appelle les protagonistes de la crise à trouver le consensus minimum pouvant permettre d’éviter le pire au pays après le 12 janvier prochain. La FPH dit s’inquiéter de l’évolution de la situation et de ce que l’espoir de trouver une issue à la crise après la signature de l’accord tripartite s’amenuise.
Pour sa part, le responsable du CONHANE, Edouard Paultre regrette le fait que certains secteurs refusent de jouer leur partition dans les efforts pour une sortie de crise. Monsieur Patrick Aris, le porte parole de la conférence épiscopale pense lui, qu’une entente est encore possible entre les protagonistes de la crise avant le 12 janvier prochain, ce qui permettrait d’éviter une aggravation de la situation.
Les responsables de l’UNOH annoncent le lancement, à partir du 27 janvier prochain, d’une série de mobilisation pour exiger l’application stricte de l’accord paraphé le 13 mai 2014 par le Ministère de l’éducation nationale et les syndicats d’enseignants.