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Le président du Sénat, Dieuseul Simon Desras n’entend pas discuter avec l’exécutif du choix d’Evans Paul tant que la question de la prorogation du mandat des parlementaires n’est pas réglée. Il donne la garantie que la loi électorale sera amendée avant le 12 janvier en cas d’une entente sur l’existence du parlement au-delà de cette date.

Le sénateur François Anick Joseph dément que le choix d’Evans Paul comme premier ministre ait été fait en consultations avec les présidents des deux bureaux du parlement. Sur cette question, la présidence a menti selon l’élu de l’OPL, rappelant que selon les recommandations de la commission consultative, le prochain locataire de la primature doit être désigné sur la base d’un consensus entre les protagonistes de la crise.

La table de concertation de l’opposition politique n’appuie pas le choix d’Evans Paul comme successeur de Laurent Lamothe à la Primature. Présentant le leader de la KID comme un conseiller du président Michel Martelly, Assade Volcy de la plateforme « Pitit Desalin » et Rony Timothée de la FOPARK qualifie cette désignation de provocation.

Le MOPOD écarte toute possibilité d’accepter de dialoguer avec le premier ministre désigné. Pour le docteur Turneb Delpé, coordonnateur de ce regroupement de partis et d’organisations politiques, il serait incohérent de discuter avec Evans Paul alors que le MOPOD prône la poursuite des manifestations pour réclamer la démission du président Michel Martelly.

La Konfederasyon INITE Demokratik, KID salue la nomination de son fondateur, Evans Paul, au poste de premier ministre. Le secrétaire général du parti, le docteur Enold Joseph présente Evans Paul comme un modèle, un homme qui a consacré toute sa vie à la lutte pour le changement, la démocratie et un mieux être pour tous.

Le chef de l’état, Michel Martelly a décidé de gracier environ 300 prisonniers à travers tout le pays. Une mesure qui entre dans le cadre de l’exécution des recommandations de la commission consultative a indiqué le porte parole de la présidence, Lucien Jura, précisant que les bénéficiaires ne sont pas des prisonniers politiques.

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