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C’est fait ! La commission consultative présidentielle a soumis comme annoncé ce mardi son rapport de travail au président Michel Martelly. A cet effet, une cérémonie a eu lieu au Palais national en présence notamment de représentants des corps diplomatique et consulaire, d’officiels du gouvernement et de représentants des autres pouvoirs constitués de l’état. Les commissaires Odette Roy Fombrun et Jean Gabriel Fortuné n’ont pas été remarqués au Palais.

Les 11 membres de la commission ont signé le rapport final dans lequel ils font de nombreuses recommandations au président Martelly notamment : la démission du premier ministre Laurent Lamothe, celle du président du CSPJ et de la cour de cassation, maître Anel Alexis Joseph, le renvoi de l’actuel CEP et la libération de tous les prisonniers politiques.

Les commissaires qui disent croire que les propositions faites au président Martelly permettront de résoudre la crise actuelle, invitent les différents acteurs à consentir les sacrifices nécessaires pour sortir le pays de cette impasse.

Pour sa part, le chef de l’état qui a dit ne rien promettre, entend entamer immédiatement avec son équipe, l’analyse des recommandations qui lui ont été faites. Indiquant que pour lui, aucun sacrifice n’est trop grand, Michel Martelly annonce qu’il fera d’ici ce vendredi, une adresse à la nation.

Le premier sénateur du nord-est, Jean Baptiste Bien-Aimé dit noter que la commission consultative a pris en compte certaines des revendications de la population, dans son rapport.

Regrettant que la démission du président Martelly ne figure pas dans le rapport, le parlementaire est d’avis qu’un éventuel départ du premier ministre Laurent Lamothe ne va pas résoudre la crise actuelle.

Tandis que le tribunal correctionnel a ordonné hier la libération du policier Jean Lamy Matulnès, arrêté et emprisonné depuis 9 mois dans le cadre du mouvement de protestation contre le plan gouvernemental de développement de l’ile à vache, le chef du parquet de Port-au-Prince refuserait d’exécuter cette décision. L’avocat du policier, maître André Michel, dénonce une décision politique.

Le président de la commission justice et sécurité du Sénat, Pierre Francky Exius condamne aussi le refus du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Kerson Darius Charles, de libérer le policier. L’attitude du magistrat traduit aux yeux du parlementaire l’assouvissement total des chefs des parquets du pays, par le ministre de la justice.

Une nouvelle plateforme politique vient de voir le jour. Il s’agit de la plateforme « Pitit Desalin » qui a été présentée à la presse ce mardi. Elle regroupe environ 17 partis et organisations politiques. Dirigée entre autre par les sénateur Jean Charles Moise et Westner Polycarpe, cette structure se donne pour mission de travailler en faveur d’une meilleure répartition des richesses du pays.

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