Éphéméride du jour,.. 14 novembre 1719, Naissance de Johan Georg Léopold Mozart

Ephéméride du Jour

14 novembre 1719     Naissance de Johan Georg Léopold Mozart

Compositeur, professeur de musique et violoniste. Il est aujourd’hui surtout connu comme père et professeur de Wolfgang Amadeus Mozart, mais il était assez célèbre à son époque.

Il part à Salzbourg pour étudier le droit et la théologie, mais s’intéresse plus à la musique. En 1743, le prince-archevêque de Salzbourg le prend à son service comme compositeur et maître de concert. Léopold consacre ses qualités de pédagogue à l’éducation musicale de ses deux enfants. Les dons exceptionnels de son fils le décident à organiser des concerts à travers l’Europe pour exhiber ses talentueux enfants. En 1763, il devient vice-maître de chapelle à la cour du prince-archevêque de Salzbourg. Léopold Mozart meurt le 28 mai 1787, à Salzbourg.

Aujourd’hui, 14 NOVEMBRE 2014

318ème jour de l’année, 46ème semaine de l’année

47 jours avant la fin de l’année

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UN FAIT A RETENIR

14 novembre 1889 Tour du monde en moins de 80 jours

 Nellie Bly était une journaliste américaine, pionnière du reportage clandestin, c’est-à-dire du journalisme d’investigation.

 En 1888, le World décide d’envoyer un journaliste faire un tour du monde, par imitation de l’histoire du Tour du monde en 80 jours de Jules Verne. C’est Bly qui est choisie. Elle entame son voyage de 40 070 kilomètres à Hoboken, New Jersey le 14 novembre 1889, et le finit le 25 janvier 1890. Ce voyage dure 72 jours, six heures, 11 minutes et 14 secondes, un record mondial. Néanmoins, ce record sera battu quelques mois plus tard par George Francis Train.

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JOURNEES INTERNATIONALES

  • Journée internationale des diabétiques

La Journée Mondiale du Diabète, organisée par la Fédération Internationale du Diabète (FID) et soutenue par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), est la plus importante campagne mondiale de sensibilisation au diabète. Elle a été lancée en 1991 comme réponse à l’escalade de l’incidence du diabète dans le monde. Depuis, elle a gagné en popularité et rassemble désormais des millions de personnes dans le monde entier, dont les leaders d’opinion, les professionnels et prestataires de soins de santé, les médias, les personnes atteintes de diabète, et le grand public.

Le choix de la date…La Journée Mondiale du Diabète est célébrée chaque année le 14 Novembre. Cette date a été choisie car c’est l’anniversaire de Frederick Banting qui, avec Charles Best, a pour premier développé la théorie à l’origine de la découverte de l’insuline en 1922.

Où est elle célébrée ?La Journée Mondiale du Diabète est célébrée dans le monde entier par les 190 associations membres de la Fédération Internationale du Diabète (FID) dans 150 pays, ainsi que par d’autres associations, des prestataires de soins de santé, et des personnes avec un intérêt pour le diabète. Les associations membres de la FID organisent un grand nombre d’activités qui sont ciblées vers une variété de groupes, telles que : Emissions de radio et de télévision, Manifestations sportives, Tests de dépistage gratuits, Réunions d’information du public, Campagnes d’affichage (posters et dépliants), Ateliers et expositions sur le diabète, etc…

Le logo de la Journée Mondiale du Diabète    En 1996, un logo permanent a été dessiné pour créer une identité globale et puissante pour la Journée Mondiale du Diabète. Le logo combine l’équilibre et le travail d’équipe et est basé sur le symbole bien connu du Yin et du Yang. Un équilibre exact d’insuline, de médication, d’un régime alimentaire et d’activité physique est essentiel pour la gestion du diabète, tout comme la coopération entre les personnes atteintes de diabète, leurs amis et familles, les professionnels des soins de santé, et les autorités publiques.

Les thèmes retenus pour la journée du diabète    Chaque année la Journée Mondiale du Diabète est centrée sur une idée maîtresse, un thème qui fait l’objet d’une attention particulière. Les thèmes abordés dans le passé incluent le diabète et les droits de l’homme, les coûts du diabète, et le diabète et les modes de vie. Depuis 2001 une attention toute particulière a été consacrée aux complications du diabète affectant les reins, le coeur et les yeux. Les thèmes du passé, présent et futur sont:
2007 Le diabète chez les enfants et adolescents
2006 Le diabète chez les plus démunis
2005 Diabète et soins des pieds
2004 Diabète et obésité
2003 Le diabète et les reins
2002 Le diabète et les yeux
2001 Le diabète et les maladies cardiovasculaires
2000 Diabète et modes de vie dans le nouveau millénaire
1999 Les coûts du diabète
1998 Diabète et droits humains
1997 La sensibilisation globale: la clé pour une vie meilleure
1996 L’insuline pour la vie!
1995 Le prix de l’ignorance
1994 Diabète et viellesse
1993 Grandir avec le diabète
1992 Diabète: une problème dans tous les pays et pour tous les ages
1991 Le diabète se fait connaître

Un site à visiter : www.diabete.fr

http://www.journee-mondiale.com/42/journee-mondiale-du-diabete.htm

Samedi 15 novembre

  • Journée mondiale du recyclage

Triez, recyclez, triez, recyclez, les objets ont plusieurs vies… grâce à vous !

La journée du recyclage a été instituée en 1994 aux États-Unis et son objectif principal était alors de promouvoir la consommation de produits fabriqués à partir de matériaux recyclés.

La réflexion actuelle sur le recyclage va plus loin et il s’agit bel et bien d’un enjeu écologique majeur car la production de nouveaux matériaux, comparativement à la réutilisation de matériaux existants constitue une économie essentielle sur le plan énergétique et celui des rejets.

Le saviez-vous ?

 75% de nos emballages ménagers sont produits à partir de matériaux recyclés. Certains pays (Allemagne par exemple) réutilisent leurs bouteilles de verre et d’autres pas (France par exemple)…

http://www.journee-mondiale.com/310/journee-mondiale-du-recyclage.htm

  • Journée mondiale des écrivains en prison

Cette journée est organisée depuis 1981 afin d’attirer l’attention mondiale sur des écrivains et des journalistes dont le travail leur attire des représailles.Il n’y a pas si longtemps, le 10 novembre 1995 très exactement, l’écrivain nigérian Ken SaroWiwa a été pendu pour avoir défendu les droits de son ethnie minoritaire dans une région d’agriculture et de pêche spoliée et dévastée par l’exploitation pétrolière. Ses convictions l’avaient amené à plaider jusque devant la Commission des Droits de l’Homme.

Ecrivain en danger

Le 15 novembre a lieu la Journée pour les Écrivains en prison, organisée par une dizaine de milliers de membres du P.E.N. International. Pour mémoire, fondée en 1921, l’association mondiale de poètes, de romanciers et de journalistes s’engage à défendre la libre circulation des idées entre toutes les nations, à promouvoir une littérature sans frontières et à s’opposer à toute restriction de la liberté d’expression. Au siège du P.E.N. International à Londres, le Comité des Ecrivains emprisonnés a recensé 775 cas de femmes et d’hommes de lettres persécutés et réprimés pour délit d’opinion pendant le premier semestre de l’an 2003. Nombre d’entre eux ont été arrêtés, torturés, emprisonnés ou contraints à l’exil. 22 personnes ont été tuées ou assassinées, 13 portées disparues. Le Comité a établi une liste non exhaustive des Etats à haut risque: Algérie, Bangladesh, Chine, Cuba, Iran, Birmanie, Syrie, Turquie, Vietnam…Aussi, cette Journée pour les Ecrivains en prison, s’est-elle manifestée sous le signe de solidarité et de soutien envers tous les écrivains victimes de l’intolérance et de la dictature, sans oublier leurs familles harcelées, intimidées ou menacées.

Quelques chiffres…Depuis novembre 2004, d’après le Comité de PEN International pour les écrivains en prison (WIPC), pas moins de 699 écrivains ou journalistes ont été attaqués, harcelés, enlevés, jetés en prison ou menacés de mort, 12 ont disparu, 28 ont été tués.Pensons aux prisonniers d’opinion et de conscience qui n’ont pas le droit de chanter la Liberté de Paul Eluard, l’Espoir d’André Malraux, les Eloges – Exil, Pluies, Neiges, Vents… de Saint John Perse, entre sang et souffrance. Réduire les gens de lettres au silence, briser leur plume, confisquer et brûler leurs œuvres, c’est la pire des tortures.

Un site à visiter :www.penromand.ch

http://www.journee-mondiale.com/52/journee-mondiale-des-ecrivains-en-prison.htm

 

Dimanche 16 novembre

  • Journée internationale de la tolérance

Le 12 décembre 1996, l’Assemblée générale des Nations Unies a invité les états membres à célébrer la Journée internationale de la tolérance le 16 novembre de chaque année par des activités s’adressant aux établissements d’enseignement eu au grand public (résolution 51/95).Cette mesure faisait suite à l’Année des Nations Unies pour la tolérance en 1995, proclamée par l’Assemblée le 20 décembre 1993 (résolution 48/126). La conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture a proclamé l’année 1995 Année des Nations Unies pour la tolérance. Le 16 novembre 1995, les Etats membres de l’UNESCO ont adopté une Déclaration de principes sur la tolérance et un Plan d’action destiné à donner suite à l’Année.

L’UNESCO propose dix pistes d’actions pour lutter contre l’intolérance :

1. La diversité au sein de votre communauté

Où que vous habitiez, vous seriez probablement surpris de l’extrême diversité qui règne au sein de votre communauté. Quelqu’un a dit que chaque culture est un ensemble d’influences subies. Livrez-vous à une enquête sur la diversité culturelle au sein de votre ville ou communauté. Qui sont les habitants ? Comment vivent-ils ? Des articles, des interviews, des affiches ou des expositions peuvent servir à mettre en lumière la diversité des identités et des cultures. Comment cette diversité s’exprime-t-elle en musique ? Pensez à la multiplicité des danses et musiques traditionnelles que vous connaissez et à tout ce que celles-ci dénotent d’influences mutuelles. Organisez un concert ou un festival réunissant toute une gamme de ces traditions culturelles.

2. Les droits de l’homme

De quelle manière les droits des membres de minorités nationales, ethniques, religieuses, linguistiques ou autres sont-ils garantis au sein de votre communauté, de votre nation, de votre région ? Qu’en est-il des peuples autochtones, des travailleurs migrants, des demandeurs d’asile et des réfugiés, des handicapés ? Leurs droits sont-ils promus et protégés ? Pensez-vous que les responsables du maintien de l’ordre de votre communauté soient suffisamment informés des droits de l’homme ? Que pouvez-vous faire pour améliorer les attitudes ou les comportements envers les minorités ?

3. Programmer son action en faveur de la tolérance

Rédigez vous-même un projet ou programme d’activités en faveur de la tolérance. Cela implique de déterminer pour vous-même ce qu’est la tolérance et quel est le meilleur moyen de transmettre les valeurs qui s’y attachent. Passez au crible vos manuels scolaires, les émissions de télévision et les articles de presse pour débusquer les stéréotypes (concernant notamment les sexes) et les préjugés sur les nationalités et les groupes ethniques. Quelles priorités assigneriez-vous, en matière de tolérance, à votre ville, pays ou région ?

4. Dire non à la violence

Comment naît la violence dans une communauté, une école ou un foyer et comment peut-on l’enrayer ? Reproduisez la dynamique de la tolérance et de l’intolérance par des jeux de rôle, des dialogues, des exercices de résolution de malentendus. Organisez des débats publics où vous vous entraînerez à défendre alternativement deux points de vue opposés. Comment imaginez-vous la coexistence pacifique d’individus et de groupes différents ? Qu’est-ce qui fait qu’elle fonctionne et qu’est-ce qui peut la saper?

5. Diversité écologique et diversité humaine

Toute communauté est fondée sur l’interdépendance. Pas plus que les végétaux ou les animaux, nous ne pourrions survivre si nous étions tous semblables. Trouvez des exemples de cette vérité puisés dans la vie quotidienne de votre localité. Montrez par des exemples concrets comment une culture de paix et de tolérance peut promouvoir la sauvegarde de l’environnement. Lancez un projet dans votre école ou votre voisinage.

6. La tolérance religieuse

Organisez une rencontre de représentants de divers groupes religieux et non confessionnels de votre communauté pour examiner comment chacun enseigne la tolérance. Comment enseigne-t-on la tolérance dans les différentes religions du monde, y compris celles des peuples autochtones ? Toutes les religions étant plus ou moins fondées sur des valeurs d’amour et de justice, aucune ne saurait être invoquée pour justifier la violence ou la guerre. Le dialogue et la discussion entre les représentants des diverses religions sont une tradition séculaire qui n’a en rien perdu sa valeur.

7. Actualité de la tolérance

Organisez des débats sur les événements de l’actualité analysés en termes de tolérance et d’intolérance. Réfléchissez aux conflits du passé et à ceux d’aujourd’hui. Comment auraient-ils pu être résolus ou évités ? Qu’en est-il de la question des droits de l’homme dans l’actualité aujourd’hui ? Quels sont les droits et libertés fondamentaux reconnus par la communauté internationale ? Comment fonctionnent les pays pluriculturels et multilingues ? Quels sont les intérêts communs aux peuples dans leur diversité?

8. La tolérance et le sport

Quelles manifestations sportives ont une envergure internationale ? Quel en est le but ? Quels sont les liens possibles entre le sport et l’intolérance (exclusion des plus faibles, esprit de clocher, violence dans les stades) et comment y remédier ? Organisez une rencontre athlétique sur le thème de la diversité et de la tolérance.

9. La créativité à l’œuvre

Le message d’une œuvre d’art est inépuisable. Interrogez l’œuvre d’un artiste d’une autre région du monde et demandez-vous ce qu’elle vous apporte. Concevez des récits, des pièces, des poèmes, des chansons, des articles, des peintures, des affiches, des photographies ou des vidéos illustrant les thèmes liés à la tolérance et publiez-les ou diffusez-les. Ecrivez à des personnalités connues pour leur poser des questions et leur communiquer vos idées sur le sujet de la tolérance.

10. Créer des liens internationaux

Amorcez un dialogue international ou lancez un projet de jumelage scolaire par lettre ou courrier électronique. Dialoguez avec des correspondants étrangers sur les questions et les problèmes de votre vie quotidienne. Echangez des cassettes ou des photos. Etudiez la possibilité de participer à des stages d’été internationaux ou à un programme d’échange scolaire. Demandez à votre école d’adhérer au Système des écoles associées de l’UNESCO. Un site à visiter : www.un.org

http://www.journee-mondiale.com/63/journee-internationale-de-la-tolerance.htm

  • Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route

Cette journée fait partie des célébrations décrétées directement par l’ONU, qui invite, depuis 2005, « Les États Membres et la communauté internationale à célébrer chaque année, le troisième dimanche de novembre, la Journée mondiale du souvenir des victimes de la circulation routière, en hommage aux victimes des accidents de la route et à leurs familles. » (Extrait de la résolution RES/60/5 du 1° décembre 2005).

Cette Journée mondiale est depuis lors commémorée dans un certain nombre de pays, même si elle reste assez peu relayée dans les grands médias. Elle cherche à attirer l’attention du grand public sur l’ampleur des dégâts causés par les accidents de la route, aussi bien matériels qu’émotionnels, et rendre hommage à toutes les victimes de la route ainsi qu’aux services de secours et de soutien. Beaucoup d’accidents auraient pu être évités. C’est avec cette idée forte que de nombreuses associations luttent et tentent de promouvoir des comportements civiques et sécuritaires plus forts chez les conducteurs, sans négliger l’action auprès des pouvoirs publics, responsables quant à eux, de la subsistance de nombreux points noirs

http://www.journee-mondiale.com/364/journee-mondiale-du-souvenir-des-victimes-des-accidents-de-la-route.htm

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La Pensée du Jour

« L incertitude est le pire de tous les maux jusqu’ au moment ou la

réalité vient nous faire regretter l incertitude.»

Alphonse Karr

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PRENOM DU JOUR

SAINT-SIDOINE  mais aussi Mathan, Sidney…

Né en Irlande, mort en Normandie au VIIe siècle, il fonda un monastère où se situe aujourd’hui la localité de Saint-Saëns (Seine-Maritime)

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Aujourd’hui

Vendredi 14 Novembre 2014        Dernier Quartier

Samedi 22 Novembre 2014                    Nouvelle Lune

L’Ere du Scorpion, comprise entre le 24 Octobre 22 novembre

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LE CULTUREL CHEZ NOUS

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MIZIK LAKAY

Master Dji « Manmzèl »

Pour découvrir la musique de Master Dji « Manmzèl », cliquez sur le site :

https://www.youtube.com/watch?v=xLVuLASFaBo

 

George Lys Hérard (30 Mai, 1961—21 Mai, 1994), connu à priori sous le nom populaire de Master Dji, était l’un des premiers rappeurs et artistes Hip-Hop en Haïti. Dj du groupe “Haïti Rap’ N Ragga”, Master Dji est considéré comme le père du rap/hip-hop créole.

La première chanson rap créole de Master Dji (1982) fut intitulée « Vakans ». Quelques années plus tard) il sorti son premier album « Master Dji ».

se fit une renommé dès le début de sa carrière artistique suite à la sortie de son album « Master Dji », qui pour beaucoup demeure l’un des meilleurs albums Hip-Hop créole de tous les temps. A travers cet album, Master Dji s’imposa comme l’un des artistes haïtiens aux textes les plus profonds, introduisant sa signature qui se voulait poétique.

Master Dji était également un animateur à la Radio Métropole et à Tropic FM. Pionnier de l’industrie de la musique haïtienne, il créa un genre musical jamais entendu auparavant. Grâce à ses œuvres musicales, la génération de son époque put hériter d’un nouveau style de musique brisant les frontières entre le rara, rasin, konpa et reggae, les genres musicaux les plus à la mode à l’époque. Master Dji maitrisait ainsi « l’art de parler aux jeunes », et à travers ses musiques, il profitait à chaque occasion de les éduquer.

Le Hip-Hop n’était guère populaire à l’époque, qui plus est, la société en avait une mauvaise perception. Quoi qu’il en soit, Master Dji arriva à faire jouer ces tubes par certaines stations de radio. Il était versatile ; qu’il s’agisse du Français, de l’Anglais ou du Créole, il s’arrangeait toujours pour faire « flamber » son micro. La maîtrise de ces trois langues lui permit d’atteindre des publics de différentes couches sociales. Pas étonnant que la renommé de Master Dji fit son parcours à l’extérieur du pays. En fait, il fut l’un des rares MC dont les morceaux furent joués plus de 12 heures sur des stations de radio africaine.

—————————————————————————————————————————————–Vente signature/CD de Denise Heurtelou Carrié

Cet album nous bercera avec des chansons d autrefois toujours pleines de charme et deux nouvelles compositions de Frantz Courtois.

 Muriel, parlant de sa mère constate que la voix n a pas changée : toujours aussi belle, claire et étonnamment jeune. Elle a 88 ans donc il n y a pas d âge pour accomplir ses rêves dans la mesure ou on se bat et on y croit.

Rendez vous Vendredi 14 et Samedi 15 novembre à partir de 2hres PM

Dimanche 16 Novembre 4hres PM a La Pizza Garden

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Chansons d Haïti/Fondation Odette Roy Fombrun

Dans le cadre le cadre de leur mission de sauvegarde du patrimoine national, ils rendront un vibrant hommage au musicien compositeur Raoul Guillaume

A cette occasion deux activités auront lieu

A 4 :30 pm Vente signature des deux derniers recueils de Chansons d Haïti dont le dernier dédié uniquement aux chansons de Raoul Guillaume.

A 5 :30 pm Concert en plein air ou les ouvres de Raoul Guillaume seront interprétés dans un format classique inédit.

Rendez vous donc Vendredi 14 novembre au cercle Bellevue de Bourdon angle des rues John Brown et Marcadieu.

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VILLA KALEWS,

LE KOLEKTIF PRESENTE   « Les réalités inventées »/UNE EXPOSITION D’ART CONTEMPORAIN 

Avec MARTINE BRISSON/PHILIPPE DODARD/FREDERIC DUPOUX/MIRELLE FOMBRUN/PASKO/NATHANIA PERICLES/JOSEPH EDDY PIERRE/FRANCISCO SILVA/GREGORY VORBE

JUSQU’AU 16 NOVEMBRE 2014

10 HRES AM / 4 HRES PM

VILLA KALEWES / RUE GREGOIRE, PETION-VILLE

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Fokal/ Spectacle poétique et musical : James Chante James 

Vendredi 14 et le Samedi 15 novembre

 Avec  le chanteur James Germain et le poète James Noël dans un spectacle intitulé « James chante James ».

 Les deux James reprendront ensuite le spectacle à la Maison de la poésie à Paris le 21 novembre, en partenariat avec le musée du Grand Palais qui présente du 19 novembre 2014 au 15 février 2015 « Haïti, deux siècles de création artistique » une exposition exceptionnelle consacrée à l’art haïtien.

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Compagnie de Théâtre AMI/Institut haïtiano Américain

La compagnie de théâtre AMI présente SARA, un spectacle pour adultes

Samedi 16 novembre 5 hres pm

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Fokal/Verite sou tanbou : Paroles de tortionnaires  

Mercredi 19 novembre à 5 heures

il s’agit de la projection de « Duch, le maître des forges de l’enfer », un documentaire du célèbre réalisateur cambodgien Rithy Panh, suivi d’une discussion avec Thierry Cruvellier, journaliste et chroniqueur judiciaire qui a notamment édité « Le Maître des aveux » sur le processus de justice suite au génocide au Cambodge. Therry Cruvellier donne également un atelier à FOKAL sur la couverture des questions de justice transitionnelle à l’intention des journalistes haïtiens.

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Rotary club de Port au Prince/ Karibe Convention Center

Organise une Levée de fonds pou les Enfants a Malformation Cardiaque avec la Pièce de théâtre a succès ‘’Les monologues du vagin’’ mise en scène de Florence Jean Louis Dupuy

Samedi 22 novembre 2014 a 7h 30 pm

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Marathon de lecture 2015 : appel aux lecteurs 

Marathon de lecture Sous le thème

Une initiative du  comité de pilotage de la 6ème édition du festival littéraire et artistique un  appel à la lecture public et aux comédiens-lecteurs désireux de participer à cette édition L’objectif est de sélectionner six (6) textes pour une série de lectures-spectacles dans le cadre du festival. La réception des candidatures prend fin le dimanche 30 novembre 2014 à minuit.

L’Ambassade du Mexique/ FOKAL/ ENARTS/ SOS DEVELOPPEMENT/ CENTRE KREYOLOLOLO/ ELT – Espwa Lavi pou Timoun

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Autel collectif sur le « Jour des morts » du Mexique

A l’occasion du centième anniversaire de la naissance d’Octavio Paz, Prix Nobel de littérature en 1990, l’Ambassade du Mexique en Haïti rend hommage à l’écrivain, poète et penseur mexicain. Jusqu’au 20 novembre 2014, un autel traditionnel mexicain sera exposé en son honneur sous la tonnelle des jardins de FOKAL.

L’exposition de cet autel permettra non seulement de découvrir l’œuvre d’Octavio Paz, les traditions mortuaires mexicaines, mais aussi le travail des artistes et des artisans haïtiens sur ce thème, reflétant les traditions haïtiennes.

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FOKAL/  Exposition « Dictature et résistances : Jeune Haïti et les Vêpres de Jérémie » 

Cette exposition parcourt l’histoire du régime de François Duvalier de son élection à son décès et revient sur les événements tragiques de l’année 1964. Elle aide à mieux comprendre pourquoi, face à la tyrannie de François Duvalier, des voix se sont élevées pour protester et pourquoi, face à la terreur d’État, certains ont choisi de prendre les armes.

L’exposition reste ouverte au public jusqu’au 22 novembre 2014.

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RRM-GRAND PALAIS / Paris  / Haïti à l’honneur

Jusqu’au 15 Février 2014.

Un voyage à travers deux siècles de l’histoire de la production artistique haïtienne qui sera proposé aux visiteurs dans cet établissement prestigieux.

Une grande première pour Haïti puisque l’exposition englobe tous les aspects de l’art haïtien (sculpture, peinture, video et installation).

Selon Mireille Jérôme, il s’agit du vœu de présenter Haïti dans toute son intégralité sans déboulé chronologique.

Dans  la grande cour, il y aura également l’ambiance de Rara  de chez nous.

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HAITI

14 Novembre1846     Promulgation de la Constitution de 1846

Promulguée par le président Jean-Baptiste Riché, cette constitution remit Haïti sur la voie de la légalité

Dimanche

16 Novembre 2000. Condamnation par contumace de présumes auteurs du massacre de Raboteau.

Condamnation par contumace de 35 anciens militaires et membres du Front pour l’avancement et le progrès haïtiens (FRAPH), dont l’ex-général Raoul Cédras, bénéficiaire du coup d’Etat du 30 septembre 1991, son ex-chef d’état major l’ex-général Philippe Biamby et Emmanuel Constant, un des membres fondateurs du FRAPH, réfugié, à la fin de 1994, aux Etats-Unis. Ils furent condamnés pour «meurtre, complicité de meurtre, torture et association de malfaiteurs» dans le massacre de Raboteau (avril 1994).

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L’actualité du monde, dans le passé

14 novembre 1305     Clément V couronné pape

Clément V (Bertrand de Got), né vers 1264 dans le diocèse de Bordeaux, dont il fut d’abord archevêque, avait été élu pape à Pérouse, en 1305, au bout d’une vacance de onze mois, occasionnée par les débats de deux factions du sacré collège, l’une favorable à la France, et l’autre qui lui était opposée. Ce fut au roi Philippe le Bel qu’il fut redevable de son élection. Ce monarque, après s’être assuré des suffrages par les intrigues du cardinal Duprat, lui donna un rendez-vous secret dans une abbaye voisine de Saint-Jean d’Angely.

Clément V

Là, il lui offrit la papauté, moyennant six grâces qu’il lui demanda : la première, de lui accorder le pardon du mal qu’il avait fait à la prise de Boniface VIII ; la seconde , de le réconcilier avec l’Eglise, lui et ceux qui l’avaient suivi ; la troisième, de lui accorder toutes les décimes de son royaume pendant cinq ans ; la quatrième, de flétrir la mémoire de Boniface ; la cinquième, de rendre le cardinalat aux Colonne que ce pape en avait dépouillés. A l’égard de la sixième, il dit qu’il la déclarerait en temps et lieu, parce qu’elle demandait du secret. Les uns ont prétendu que c’était l’abolition des Templiers dont Clément et Philippe partagèrent effectivement dans la suite les dépouilles. D’autres ont pensé que c’était la translation du Saint-Siège à Avignon. Philippe, après les embarras que lui avait causés Boniface VIII devait tenir beaucoup à avoir le pape sous sa dépendance. Le prélat ayant tout promis, le roi lui tint parole. Son couronnement se fit à Lyon, en présence de ce monarque. Cette cérémonie fut troublée par un accident fâcheux : comme elle avait attiré une grande foule de peuple, une muraille trop chargée de spectateurs s’écroula, dans le moment que le pape passait auprès, blessa le roi, écrasa le duc de Bretagne, renversa le pape, et lui fit tomber la tiare de dessus la tête. Clément V fixa sa résidence à Avignon, en 1309 : telle est l’époque du séjour des papes dans cette ville, qui dura jusqu’en 1878, et que les Romains ont appelé les années d’exil et de captivité. L’abbé Duguet le qualifie de même, et prétend que ce sont là précisément les soixante-dix ans d’exil du roi de Tyr, marqués dans Isaïe.

14 novembre 1832     Apparition du premier tramway au monde

Les premiers tramways sont apparus aux États-Unis durant la première moitié du XIXe siècle, ils sont alors tractés par des animaux, en général des chevaux. Ils circulent en 1832 sur la ligne de New York à Harlem2 et en 1834 à La Nouvelle-Orléans.Le premier tramway de France est construit dans le département de la Loire sur la route entre Montrond-les-Bains et Montbrison. Long de 15 kilomètres, il est mis en service dès 18383. Les TVM, tramways pour voyageurs et marchandises, à traction hippomobile ou mécanique, sont institués par la loi de 18804.Les premiers rails, en U saillant, créent une gêne importante et provoquent quelques accidents. Ils sont supplantés, à partir de 1850, à New York, par des rails à gorge, puis, en 1852, par des rails dénués de saillant (inventés par le français Alphonse Loubat). Plus tard, en 1853, en prévision de l’exposition universelle de 1855, une ligne d’essai est présentée sur le Cours la Reine, dans le 8e arrondissement de Paris. Lors de l’exposition de 1867, une desserte était effectuée par des tramways à traction hippomobile et était surnommée « chemin-de-fer américain ».Le tramway se développe alors dans de nombreuses villes d’Europe (Londres, Berlin, Paris, Milan, etc.). Plus rapides et confortables que les omnibus (circulant sur les voies carrossables), les tramways ont un coût d’exploitation élevé du fait de la traction animale. C’est pourquoi la traction mécanique est rapidement développée : à vapeur dès 1873, à air comprimé (système Mékarski) et à eau surchauffée (système France) dès 1878, puis tramways électriques à partir de 1881 (présentation de la traction électrique par Siemens à l’exposition internationale d’Électricité de Paris). Le développement de l’alimentation électrique, complexifiée par l’interdiction des lignes aériennes dans certaines grandes villes, ne prend une véritable ampleur qu’à partir de 1895 à Paris et en région parisienne (tramway de Versailles).Aux États-Unis, le premier tramway à vapeur a été utilisé à Philadelphie, en 1875-1876T 1. Ces tramways à vapeur étaient dotés d’une quarantaine de places, pesaient environ seize tonnes et bénéficiaient d’une puissance de traction de 200 à 300 tonnes en pente. La modernité technique que représente l’électricité et surtout les faibles nuisances engendrées par celle-ci facilitent son adoption rapide, une fois que les difficultés liées à la production et au transport de l’électricité furent résolues. Le premier tramway électrique est mis en exploitation à Sarajevo (Bosnie-Herzégovine) en 1885, tandis qu’en Suisse, la première ligne (Vevey-Montreux-Château de Chillon), sur la Riviera vaudoise, est ouverte en 1888. En France, il circule pour la première fois à Clermont-Ferrand en 18905.Aux États-Unis, la longueur des voies et le nombre de voies exploitées avec des tramways électriques dépassent ceux des tramways hippotractés en 1892 et 1893T 3. Les tramways des États-Unis ne sont pas des tramways à impériale 1 afin d’améliorer la fluidité d’accès aux voitures. Le nombre de voyageurs par véhicule n’y était pas limité. La tarification y bénéficiait d’un système de classe uniqueT 4 avec un tarif de cinq centimes de dollar

14 novembre 1907     Création du mouvement scout

Le scoutisme (de l’anglais scout, lui-même issu du vieux français « escoute » signifiant éclaireur) est un mouvement de jeunesse mondial créé par Lord Robert Baden-Powell, un général britannique à la retraite, en 1907, à Brownsea. Aujourd’hui, le scoutisme et le guidisme comptent plus de 38 millions de membres dans 217 pays et territoires, de toutes les religions et de toutes les nationalités, représentés par plusieurs associations scoutes au niveau mondial. Le scoutisme est un mouvement de jeunesse reposant sur l’apprentissage de valeurs fortes, telles que la solidarité, l’entraide et le respect. Son but est d’aider le jeune individu à former son caractère et à construire sa personnalité tout en contribuant à son développement physique, mental et spirituel afin qu’il puisse être un citoyen actif dans la société. Pour atteindre cet objectif, le scoutisme s’appuie sur des activités pratiques dans la nature, mais aussi des activités en intérieur, destinées plutôt à un apprentissage intellectuel. Le scoutisme s’appuie sur une loi et une promesse et a souvent une dimension religieuse ou spirituelle. Les membres sont appelés « scouts » (suivant le terme anglais international d’origine) ou parfois « éclaireurs » (sa traduction) dans les pays francophones. Au sens strict, ces termes désignent les jeunes gens âgés de 11 à 14 ans ou de 11 à 17 ans (lorsque le mouvement est dit unitaire). Au sens plus large, les encadrant, les animateurs ou les anciens membres sont des scouts, ou « restent des scouts dans l’âme ». Dans les pays francophones, les plus jeunes sont communément appelés des « castors », « hirondelles », « louveteaux », «louvettes », « jeannettes », « baladins » ou « exploratrices » et les plus âgés des « scouts », « éclaireurs » « guides », « pionniers », routiers », « aînés », etc. Le « scout » est connu du public par le port d’un foulard et d’une tenue plus ou moins complète. Le guidisme est l’équivalent féminin du scoutisme. À partir des années 1950, certains mouvements scouts ont fait le choix de la mixité (ou « coéducation ») dans les unités, tandis que d’autres conservent aujourd’hui des unités exclusivement masculines ou féminines.

 

14 novembre 1908     Pu Yi, âgé de trois, ans, devient le dernier Empereur de Chine

14 novembre 1914     Essai de la première voiture Dodge

L’assemblage de la première voiture Dodge est complété. Le même jour, les frères John et Horace Dodge procèdent à un essai du véhicule dans les rues de Detroit avant de l’expédier à un acheteur du Tennessee.

14 novembre 1933     Découverte de Salto Angel, plus haute chute d’eau du monde, par l’aviateur et explorateur américain Jimmy Angel

Devenu obsédé par la recherche de cette « rivière d’or », Angel s’installe dans la Gran Sabana comme pilote de reconnaissance pour la compagnie minière Santa Ana, basée à Tulsa (Oklahoma).Le 14 novembre 1933, alors qu’il réalise un vol en solo autour de l’Auyán Tepuy, il remonte le Churún Cañon et aperçoit sur la façade occidentale une gigantesque chute d’eau. Il prévient par radio son mécanicien, le Mexicain Jose Cardona, resté à terre avec l’ingénieur D.H. Curry ; mais ces derniers ne pourront atteindre la « chute d’eau d’un mile de haut » dont Angel leur parle, l’endroit étant rendu inaccessible par d’incessantes pluies diluviennes. De retour à Caracas, Jimmy Angel relate sa découverte, parlant de « la plus haute chute d’eau du monde, probablement », mais reçoit un accueil plutôt sceptique. La cataracte qu’il a aperçue est cependant bien réelle : elle est connue depuis longtemps par les indigènes Pemons, sous le nom de Kerepakupai-merú ou parfois Churún Merun, à tort car ce nom désigne une autre chute du parc..En 1937, pendant une réunion à Caracas entre Angel et deux de ses amis, le géologue américain I.F. Martin et l’ingénieur vénézuélien Gustavo Heny, ce dernier propose de rebaptiser la chute Salto Angel (« le saut de l’ange »).

14 novembre 1945           Adoption d’un arrêté ministériel faisant du Red Ensign le drapeau du Canada

premier ministre du Canada, le libéral William Lyon Mackenzie King, fait adopter un arrêté ministériel confirmant l’adoption du Red Ensign comme drapeau officiel du Canada. Avec la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le premier ministre Mackenzie King manifeste l’intérêt de doter son pays d’un drapeau distinctif. La réélection des Libéraux, en juin 1945, permet de donner suite à ce projet qui récolte beaucoup d’appuis auprès des Canadiens français désireux de voir disparaître l’Union Jack, le drapeau britannique, comme symbole de leur pays. Le 5 septembre 1945, un arrêté ministériel est adopté. Il y est dit : «..il plaît à Son Excellence le Gouverneur général en conseil, sur la recommandation du premier ministre, d’ordonner par les présentes que le pavillon rouge avec les armes canadiennes dans le battant (Red Ensign) puisse être déployé sur les édifices possédés ou occupés par le gouvernement fédéral, dans les limites et hors des limites du Canada. Il plaît de plus à Son Excellence en conseil, sur la même recommandation, de déclarer par les présentes qu’il est convenable de déployer le pavillon marchand canadien, dans les limites et hors les limites du Canada, chaque fois qu’il y a lieu de déployer un drapeau canadien distinctif.» Loin de mettre fin aux débats sur le drapeau, cette décision relance les hostilités entre les nationalistes canadiens-français qui déplorent la présence de l’Union Jack sur un coin de leur nouveau drapeau, et plusieurs Canadiens anglais qui auraient préféré conserver l’Union Jack, symbole de leur attachement à la Grande-Bretagne. Pour trancher la question, un comité est formé, mais la majorité anglophone s’oppose à ce que l’on fasse disparaître l’Union Jack d’un éventuel projet de drapeau national. Des 2 400 propositions faites, on en retient finalement deux qui sont débattues avant que, le 12 juillet 1946, ne soit retenue par le Comité la version suivante du Red Ensign remanié : «portant une feuille d’érable aux teintes mordorées de l’automne sur un fond blanc avec bordure au lieu des armoiries dans le battant; l’ensemble du motif devant être proportionné de manière que les dimensions et la position de la feuille d’érable par rapport à l’Union Jack dans le canton le fassent reconnaître comme symbole distinctif du Canada en tant que nation.» Cette décision met à toute fin pratique un terme aux discussions sur le drapeau, ce qui crée un ressentiment dans les milieux nationalistes canadiens-français. Il mènera à l’adoption d’un drapeau Québécois en janvier 1948.

 

14 novembre 1971     Mariner 9 devient le premier satellite artificiel autour de Mars

14 novembre 2005     La désignation d’Angela Merkel comme première chancelière de l’Allemagne.

Angela Dorothea Merkel née Kasner, le 17 juillet 1954 à Hambourg, est une femme d’État allemande, chancelière fédérale depuis 2005.

Physicienne de formation, membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), elle assume la charge de ministre fédéral des Femmes et de la Jeunesse au sein du cabinet Kohl IV, de 1991 à 1994, avant de se voir confier, le ministère fédéral de l’Environnement, de la Protection de la Nature et de la Sécurité nucléaire du cabinet Kohl V, jusqu’en 1998. Angela Merkel devient, en 2000, la première femme présidente de la CDU.

Après la victoire relative de la droite lors des élections fédérales, elle est élue chancelière de la République fédérale d’Allemagne le 22 novembre 2005 par les membres du Bundestag, prenant la tête d’une « grande coalition » alliant la CDU et le Parti social-démocrate (SPD). Elle est reconduite dans ses fonctions à la suite des élections de 2009, et forme un gouvernement de coalition CDU-FDP. Son parti remporte les élections de 2013, ce qui lui permet d’être réélue pour un troisième mandat et de former un nouveau gouvernement de coalition CDU-SPD. En 2013 comme en 2012, elle est désignée par le magazine Forbes comme la femme la plus puissante du monde1. Elle s’impose au sommet de ce classement pour la neuvième fois en onze ans

Angela Merkel est la fille de Horst Kasner (1926–2011), pasteur, et de Herlind Jentzsch (née en 1928), professeur. Elle a un frère et une sœur, Marcus et Irena. Son père avait étudié la théologie à Heidelberg et à Hambourg ; sa mère a enseigné le latin et l’anglais.

À l’automne 1954, la famille quitte Hambourg pour la République démocratique allemande (RDA), car le premier poste de pasteur de Horst Kasner se situe à Quitzow, un petit village près de Perleberg dépendant de l’Église évangélique régionale. En 1957, Horst Kasner part pour Templin dans le Brandebourg pour se consacrer à la fondation d’un centre pastoral de formation continue. La même année naît Marcus, le frère d’Angela, puis, sept ans plus tard, sa sœur Irene voit le jour. Enfant, Angela ne va pas à la crèche car sa mère Herlind, qui n’a pas réussi à intégrer le système scolaire de la RDA, est femme au foyer.

Angela suit sa scolarité à l’école polytechnique de Templin (une école-collège-lycée de la RDA) à partir de 1961. Ses enseignants la décrivent comme une élève réservée et bien intégrée. Elle obtient d’excellents résultats scolaires, notamment en mathématiques et en langues étrangères (elle parle aujourd’hui couramment l’anglais3 et un peu le russe4). Jeune fille, elle ne participe pas à la Jugendweihe (une célébration du passage de l’âge jeune à l’âge adulte célébrée vers l’âge de 14 ans, particulièrement promue en RDA), mais en revanche elle passe sa confirmation en 19675 en l’Ėglise évangélique de Templin. Pendant son enfance et sa jeunesse, elle est membre de l’organisation des pionniers Ernst Thälmann (un mouvement de jeunesse officiel pour les enfants entre 6 et 14 ans en RDA) puis de la Jeunesse libre allemande (autre mouvement de jeunesse officiel pour adolescents entre 14 et 25 ans en RDA).Angela Merkel obtient en 1973 son baccalauréat (Abitur) au lycée de Templin (Erweiterte Oberschule Templin) avec la note maximale de 1 (note qui dans le système allemand signifie sehr gut, soit « très bien »6). Angela Kasner souhaite au départ devenir professeur en langue russe et en physique, mais cela lui est impossible en RDA en raison de son appartenance religieuse. Au terme de sa scolarité, elle choisit de suivre des études de physique à l’université Karl-Marx de Leipzig qu’elle poursuivra jusqu’en 1978. En juin 1978, elle passe avec succès son examen de fin d’études universitaires (Diplomarbeit) en physique (intitulé : « Influence de la corrélation spatiale sur la vitesse de réaction dans les réactions élémentaires bimoléculaires en milieu dense ») noté « très bien » par le jury. Son travail de thèse est un apport au thème de recherche « Physique statistique et chimique des processus de recherche sur isotopes et rayonnements » dans le projet chimie physique et statistique de l’Institut central de recherche sur les isotopes et les rayonnements de l’Académie des sciences.Après ses études, elle part pour Berlin avec son époux. Elle est admise comme collaboratrice à l’Institut central de chimie-physique de l’Académie des sciences de Berlin-Est. Sous la direction de Lutz Zülicke, elle prépare sa thèse de doctorat (intitulée « Étude du mécanisme des réactions de décomposition avec rupture de la liaison simple et le calcul de leurs constantes de vitesse sur la base de la chimie quantique et des méthodes statistiques ») en chimie quantique, qu’elle soutient en 1986. Elle obtient la mention « très bien » (magna cum laude). Pour pouvoir obtenir le grade universitaire de Docteur en Sciences de la nature (Dr rer. nat. : Doctor rerum naturalium), il était obligatoire en RDA de joindre à la thèse de doctorat un travail écrit prouvant que les connaissances en marxisme-léninisme du postulant avaient été approfondies durant ses études. Elle rédige un texte intitulé : Qu’est-ce que le mode de vie socialiste ? qui reçoit la mention « correct » (rite). Durant cette période, elle n’est pas membre du SED ni d’aucun autre parti affilié, et elle ne montre pas non plus d’activité dans l’opposition civile ou religieuse.

14 novembre 1969     Apollo 12 se pose sur la Lune, les astronautes américains, Charles Conrad et Alan Bean effectuant la seconde marche sur le sol lunaire.

Apollo 11 est une mission du programme spatial américain Apollo au cours de laquelle, pour la première fois, des hommes se sont posés sur la Lune, le 20 juillet 1969. Apollo 11 est la troisième mission habitée à s’approcher de la Lune, après Apollo 8 et Apollo 10, et la cinquième mission habitée du programme Apollo. Par cet exploit, l’agence spatiale américaine, la NASA, remplit l’objectif fixé par le président John F. Kennedy en 1961 de poser un équipage sain et sauf sur la Lune avant la fin des années 1960 et démontre sans contestation possible la supériorité des États-Unis sur l’Union soviétique dans le domaine des vols spatiaux habités. Apollo 11 est l’aboutissement d’un projet qui a mobilisé des moyens humains et financiers considérables permettant à l’agence spatiale de rattraper son retard sur l’astronautique soviétique puis de dépasser celle-ci.La mission est lancée depuis le centre spatial Kennedy le 16 juillet 1969 par la fusée géante Saturn V développée pour ce programme. Elle emporte un équipage composé de Neil Armstrong, commandant de la mission et pilote du module lunaire, Edwin « Buzz » Aldrin, qui accompagne Armstrong sur le sol lunaire, et Michael Collins, pilote du module de commande qui restera en orbite lunaire. Armstrong et Aldrin, après un alunissage comportant quelques péripéties, séjournent 21 heures et 30 minutes à la surface de la Lune et effectuent une sortie extravéhiculaire unique d’une durée de 2 heures et demie. Après avoir redécollé et réalisé un rendez-vous en orbite lunaire avec le module de commande, le vaisseau Apollo reprend le chemin de la Terre et amerrit sans incident dans l’océan Pacifique à l’issue d’un vol qui aura duré en tout 195 heures. Au cours de la mission Apollo 11, 21,7 kilogrammes de roche et de sol lunaires sont collectés et plusieurs instruments scientifiques sont installés sur la surface de notre satellite. Bien que l’objectif scientifique d’Apollo 11 ait été limité par la durée du séjour sur la Lune et la capacité d’emport réduite de la version des vaisseaux spatiaux utilisés, la mission fournit des résultats substantiels. Le déroulement de la mission et en particulier les premiers pas sur la Lune filmés et retransmis en direct par une caméra vidéo constituent un événement suivi sur toute la planète par des centaines de millions de personnes.

1601                            Saint Jean Eudes, prêtre et fondateur de la Société des eudistes

Saint Jean Eudes, né le 14 novembre 1601 à Ri, en Normandie (France) et décédé le 19 août 1680 à Caen (France), est un prêtre français oratorien, fondateur d’un institut religieux consacré à la formation des prêtres. À l’origine de plusieurs séminaires dans sa Normandie natale il fut un acteur majeur de l’École française de spiritualité. Canonisé par Pie XI en 1925 il est liturgiquement commémoré le 19 août.

Après ses études secondaires et théologiques au collège des Jésuites de Caen, il entre en 1623 dans la toute récente Société de l’oratoire de Jésus de France, (Oratorien) à Paris, où il est accueilli par son fondateur, le cardinal Pierre de Bérulle.

Ordonné prêtre et revenu en 1632 dans sa Normandie natale pour y prêcher des missions populaires, il constate le peu de suites que de tels efforts peuvent connaître en l’absence d’un clergé formé et instruit. C’est l’époque où, en conformité avec les directives du concile de Trente, l’Église commence à créer des séminaires.

Cet institut est à l’origine de l’Ordre de Notre-Dame de Charité, reconnu en 1651 par l’évêque de Bayeux, Mgr Molé, et par une bulle pontificale du 2 décembre 1666. Les sœurs de cet ordre ouvrent des foyers ou « refuges » bientôt répandus à travers le monde.

Le 25 mars 1643, Jean Eudes quitte l’Oratoire, qui n’avait pas vocation à encadrer des séminaires, et fonde le séminaire des Eudistes de Caen. L’actuel séminaire de Basse Normandie, à Caen, porte aujourd’hui le nom de Séminaire Saint-Jean Eudes.

Il crée ensuite une société de prêtres voués tant à la formation des séminaristes et du clergé qu’aux prédications populaires dans les paroisses : la Société des prêtres de Jésus et de Marie, dite des Eudistes. Il institue des séminaires en Normandie puis en Bretagne. Saint Jean Eudes, initiateur du culte liturgique des cœurs de Jésus et Marie, est un des grands maîtres de l’école française de spiritualité au XVIIe siècle : on lui doit un ensemble d’ouvrages dont plusieurs continuent à être édités. Il fit partie de la Compagnie du Saint-Sacrement.

Au XVIIIe siècle, les Eudistes combattent le jansénisme. L’ordre est supprimé lors de la Révolution française, mais est reconstitué en 1826.

La maison généralice est à Rome. Les Eudistes sont présents en Amérique du Nord (Collège Jean-Eudes à Montréal et l’Externat Saint-Jean-Eudes à Québec), centrale et du Sud ainsi qu’en Afrique. Après sa mort, le corps de Jean Eudes est inhumé dans l’église des Très-Saints-Cœurs-de-Jésus-et-Marie du séminaire des Eudistes de Caen2. En 1810, les ossements de Jean Eudes ont été transférés à Notre-Dame-de-la-Gloriette. Depuis le 6 mars 1884, ils se trouvent dans la crypte sous le transept sud de cette ancienne église des Jésuites. Il est le frère de l’historien François Eudes de Mézeray.

Son nom a été donné à l’école secondaire  » Saint-Jean-Eudes  » à Québec, Charlesbourg.Le 8 novembre 2014 à l’occasion de la session plénière de la conférence des évêques de France, Mgr Michel Dubost annonce le soutien de la conférence pour la cause de Saint Jean Eudes comme Docteur de l’Église4.

1765                            Robert Fulton, inventeur américain du bateau à vapeur

Robert Fulton né le 14 novembre 1765 en Pennsylvanie, et mort à New York le 24 février 1815 est un inventeur américain. Considéré comme l’inventeur du bateau à vapeur, il fut en fait celui qui, par son talent d’ingénieur, parvint à rendre réellement opérationnel un procédé déjà connu, comme le prouvent les expériences de Denis Papin en Allemagne (1707), d’Auxiron et Claude François Jouffroy d’Abbans en France (1774), de John Fitch (1787) en Amérique, et de Symington (1788,1801) en Angleterre. Quatrième des cinq enfants de Robert Fulton et de Mary Smith, Robert Fulton naît le 14 novembre 1765. Elizabeth, Isabella, et Mary sont ses trois sœurs aînées et Abraham est son frère cadet. Son père meurt en 1768, alors qu’il n’est âgé que de trois ans.

Cultivant son goût pour la peinture, il part à l’âge de 17 ans pour Philadelphie, où il se fait un nom en peignant des portraits et des miniatures, et où il rencontre Benjamin Franklin.

En 1786, Fulton s’expatrie en Grande-Bretagne, afin d’étudier la peinture. Peu à peu, il se tourne vers le dessin industriel.

Il est le créateur du bateau de Fitch à propulsion par hélice (1796-1797)

C’est en 1797 que Fulton part pour la France, où, en 1783, le marquis Claude de Jouffroy a expérimenté avec succès le Pyroscaphe, bateau à vapeur équipé de roues à aubes.

Le 26 avril 1799, Fulton obtient pour 10 ans l’exploitation du brevet d’importation du panorama inventé par Robert Barker en Angleterre. Il fit construire une rotonde à Paris en bordure du boulevard des Capucines où fut exposé le premier panorama français, Vue de Paris depuis les Tuileries, peint par Pierre Prévost, Jean Mouchet et Denis Fontaine. Fulton vend ensuite ce brevet à son concitoyen James Thayer.Fulton propose au Directoire, alors en guerre contre l’Angleterre, un sous-marin baptisé Nautilus, 70 ans avant que Jules Verne n’écrive « Vingt mille lieues sous les mers ». Après une première plongée dans la Seine à Rouen en juillet 1800, les essais se poursuivent au large du Havre en 1800 (an VIII), puis en 1801, au large de Camaret, non loin de Brest. Concluants, ils n’arrivent toutefois pas à convaincre les autorités politiques. Napoléon Bonaparte ne crut pas non plus dans les bateaux à vapeur de Fulton qui lui auraient peut-être permis d’envahir la Grande-Bretagne. Fulton poursuit cependant ses études sur la propulsion à vapeur, avec le soutien de Robert Livingston, ambassadeur américain à Paris, que Fulton a rencontré en 1800.Au début de l’année 1803, il teste un prototype de bateau à vapeur. C’est un échec : le bateau coule, brisé sous le poids de la machinerie. Fulton se remet au travail et construit un nouveau prototype renforcé, en répartissant la charge de la machinerie sur l’ensemble de la longueur du navire.Le 9 août 1803, Robert Fulton fait fonctionner le premier bateau à vapeur, sur la Seine, en présence de plusieurs membres de l’Institut : Volney, Prony, Bossut Carnot et de François-André Michaux3Le 17 août 1807, Fulton ouvre aux États-Unis la première ligne commerciale régulière à vapeur avec le Clermont entre New York et Albany, sur l’Hudson.

Il construit par la suite d’autres bateaux à vapeur, et dessine le premier navire de guerre à vapeur, qui porte son nom. Robert Fulton meurt le 24 février 1815, à New York. Il est enterré dans cette même ville au Trinity Churchyard Cemetery, à Manhattan.

1840                            Claude Monet, peintre français, pionnier de l’impressionnisme

L’impressionnisme est un mouvement pictural français né de l’association de quelques artistes de la seconde moitié du XIXe siècle. Fortement critiqué à ses débuts, ce mouvement se manifeste notamment de 1874 à 1886 par des expositions publiques à Paris, et marqua la rupture de l’art moderne avec la peinture académique.

Ce mouvement pictural est notamment caractérisé par des tableaux de petit format, des traits de pinceau visibles, la composition ouverte, l’utilisation d’angles de vue inhabituels, une tendance à noter les impressions fugitives, la mobilité des phénomènes climatiques et lumineux, plutôt que l’aspect stable et conceptuel des choses, et à les reporter directement sur la toile. L’impressionnisme eut une grande influence sur l’art de cette époque, la peinture bien sûr, mais aussi les arts visuels (sculpture1, photographie impressionniste dont le pictorialisme est le relais, cinéma impressionniste), la littérature et la musique.

Jusqu’au début du XIXe siècle, l’art pictural officiel en France est dominé par l’Académie royale de peinture et de sculpture, qui fixe, depuis sa création sous le règne de Louis XIV, les règles du bon goût, aussi bien pour les thèmes des tableaux que pour les techniques employées. L’Académie privilégie l’enseignement du dessin, plus simple à définir dans un corps de doctrine bien structuré pour lequel la copie des modèles de la sculpture antique constitue un idéal de beauté. La couleur, considérée depuis Aristote comme un accident de la lumière, se prêtait beaucoup moins bien à une pédagogie structurée. Aussi n’était-elle pas, à l’époque, enseignée au sein de l’Académie elle-même, mais dans des ateliers extérieurs à celle-ci.

Cependant le XVIIIe siècle avait déjà marqué une évolution significative. La couleur était déjà à la mode, même à l’Académie ; François Boucher, pourtant l’un de ses membres, en est un exemple. Dans les œuvres d’Antoine Watteau également académicien, des critiques avertis voient des signes avant-coureurs de l’impressionnisme. Même si le début du XIXe siècle vit le retour du néo-classicisme, un vent de liberté avait soufflé sur la peinture dans le choix de thèmes ou dans la manière de traiter le dessin avec par exemple Johann Heinrich Füssli ou George Romney. Au début du XIXe siècle, William Blake ou Francisco de Goya et même Eugène Delacroix avaient déjà posé les bases d’une nouvelle façon de peindre.

Avec l’invention du tube de peinture souple par l’industrie à partir de la moitié du XIXe siècle, de jeunes peintres parisiens sortent des ateliers pour peindre en plein air et pour saisir l’instant, la lumière. Le développement de la technique photographique à la même époque remet en cause ce qui jusqu’alors avait été l’une des fonction principale de l’art, la représentation fidèle de la réalité, amenant les impressionnistes à explorer d’autres sujets et d’autres façons de peindre qui privilégient la vision de l’artiste, son impression face au réel et non sa description du réel4. Influencés notamment par le réalisme des œuvres de Gustave Courbet, ces artistes privilégient les couleurs vives, les jeux de lumière et sont plus intéressés par les paysages ou les scènes de la vie de tous les jours que par les grandes batailles du passé ou les scènes de la Bible. Soudés par les critiques parfois très violentes subies par leurs œuvres, ainsi que par les refus successifs du Salon de Paris, institution majeure de la peinture de l’époque, ces jeunes artistes commencent à se regrouper pour peindre et discuter. Parmi ces pionniers, on compte notamment Claude Monet, Pierre Auguste Renoir, Alfred Sisley et Frédéric Bazille, bientôt rejoints par Camille Pissarro, Paul Cézanne et Armand Guillaumin.En 1863, l’empereur Napoléon III décrète la tenue d’un Salon des Refusés regroupant les œuvres n’ayant pu être présentées au salon de Paris. C’est là qu’est présenté le Déjeuner sur l’herbe de Manet, qui fait scandale, car il représente une femme nue dans un contexte contemporain (les nus féminins mythologiques ou allégoriques sont légion dans la peinture de l’époque) met le feu aux poudres. Les critiques sont très violentes, une grande partie du public se déplace uniquement pour se moquer des œuvres exposées. Pourtant, les visiteurs des Refusés sont plus nombreux cette année-là que ceux du véritable Salon.La technique de peinture impressionniste fut inventé au cours de l’été 1869 quand Renoir et Monet peignirent respectivement La Grenouillère et Bain à la Grenouillère sur l’île de Croissy. Devant les refus successifs, en 1867 et 1872, d’organiser un autre salon des Refusés, un groupe d’artistes parmi lesquels Monet, Renoir, Pissarro, Sisley, Cézanne, Berthe Morisot et Edgar Degas décident de constituer la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs en avril 1874 pour organiser leur propre exposition, dans l’atelier du photographe Nadar. Regroupant les œuvres de trente-neuf artistes, parmi lesquels le précurseur Eugène Boudin dont l’exemple persuada Monet de tenter de peindre « sur le motif » en plein air, l’exposition est la première des huit qui auront lieu entre 1874 et 1886.

Une fois encore, le groupe essuie des critiques très violentes, qui ne parviennent pas à l’éviction des artistes. Ainsi, un article sarcastique du critique et humoriste Louis Leroy dans la revue le Charivari, dans lequel il tourne en dérision le tableau de Monet intitulé Impression soleil levant, donne au mouvement son nom : « L’Impressionnisme ». Le terme est bientôt repris par le public et par les artistes eux-mêmes, bien que ceux-ci estiment être rapprochés par leur esprit révolutionnaire bien plus que par la réalité de leur art. Le terme supplante progressivement ceux de plein-airisme et de tachisme utilisé dès 1889 par le critique Félix Fénéon.

Pour cette raison, de nombreuses dissensions existent au sein du groupe. Ainsi, Degas continue à affirmer la domination du dessin par rapport à la couleur, et se refuse à peindre en plein air. Il y aurait lieu cependant de nuancer cette légende d’un Degas n’aimant pas la peinture de plein air : dans une lettre à Valernes, il écrit : « Ah ! si j’avais eu plus de temps pour peindre sur nature ! » Vollard raconte que Degas lui répondit, alors qu’il lui faisait remarquer que Renoir faisait de la peinture de plein air : « Renoir, ce n’est pas la même chose ; il peut faire tout ce qu’il veut. » Sa nièce, Jeanne Fèvre, souligne que Degas avait une mémoire visuelle prodigieuse et qu’il pouvait peindre en atelier des paysages qu’il avait eu sous les yeux quelques jours auparavant. Renoir quitte le mouvement au cours des années 1880, avant de le rejoindre à nouveau, sans jamais regagner totalement la confiance de ses membres. Édouard Manet lui-même, qui fut l’un des fondateurs du groupe, se refuse à exposer ses œuvres avec les autres impressionnistes, préférant continuer à insister auprès du Salon de Paris.

Son exemple est suivi : déjà diminué par la mort de Frédéric Bazille lors de la guerre franco-allemande de 1870, le groupe est marqué par les défections de Cézanne, Renoir, Sisley et Monet, qui quittent les Expositions impressionnistes pour le Salon. Miné par les disputes au sujet du statut de membre, le groupe des Impressionnistes finit par se séparer en 1886 lorsque Paul Signac et Georges Seurat montent une exposition concurrente. Pissarro aura été le seul artiste présent aux huit Expositions Impressionnistes. La vente des toiles à cette époque montre le désintérêt de l’État et des marchands pour les œuvres impressionnistes, puisque les rares collectionneurs intéressés (Georges de Bellio, Gustave Caillebotte, Jean-Baptiste Faure, Ernest Hoschedé, Théodore Duret, Henri Rouart, Victor Chocquet, Charles Ephrussi, Paul Bérard, etc.) achètent initialement plusieurs chefs-d’œuvre à des prix dérisoires.

Malgré tous ces désaccords, les artistes impressionnistes gagnent peu à peu les faveurs du public et de leurs pairs, notamment grâce à l’aide du marchand d’art Paul Durand-Ruel, qui les fait exposer à Londres et surtout à New York dont l’exposition en 1886 marque le premier grand succès des impressionnistes9. Mais cette réussite ne profite pas à tous : si Renoir finit par accéder à une relative sécurité financière en 1879, suivi par Monet au début des années 1880 et Pissarro dans les années 1890, Sisley meurt en 1899 dans la pauvreté. Dans les années 1880, reprenant l’héritage du mouvement impressionniste (peinture de la vie moderne, usage des couleurs), les néo-impressionnistes s’avancent alors selon l’expression du critique d’art Félix Fénéon « à l’avant-garde de l’impressionnisme » pour mieux le dépasser, voire rejeter ce que Pissarro appelait « l’impressionnisme romantique » des Renoir et Degas au profit de « l’impressionnisme scientifique ».

Alors que le mouvement impressionniste n’a duré qu’une dizaine d’années et a fait éclater le marché de l’art, il s’oriente dans les années 1890 vers de nouvelles attitudes picturales, traditionnellement considérées comme postimpressionnistes mais paradoxalement la cote des impressionnistes ne cesse de grimper à cette époque, amenant leurs tableaux à dominer le marché en termes de records de prix, et ce jusque dans les années 1990.

2002                            Décès de Charles Dupuis, pionnier belge de la bande dessinée francophone, éditeur de Spirou

Charles Dupuis (né le 10 juin 1918 à Marcinelle et mort le 14 novembre 2002) est un éditeur de bande dessinée. Avec son frère Paul, il dirigea les éditions Dupuis, créées par son père Jean Dupuis en 1922.Il entre à vingt ans dans l’entreprise familiale, soit en 1938. Il édite de nombreuses séries, notamment Les Schtroumpfs de Peyo, Lucky Luke de Morris, Boule et Bill de Roba, mais aussi et surtout Gaston d’André Franquin, dans laquelle il fait des caméos à visage masqué. Personnage mythique, il continue à faire des apparitions dans la série Le Boss de Bercovici et Zidrou pourtant éditée après sa mort.

Recherches: Nadeige CAJUSTE

Sources: 366jours.free.fr / sudouest.fr / lessignets.fr / fr.news.yahoo.com / alterpresse.org /

haiti-reference.com/haitilibre.com/isere-annuaire.com / http://fr.wikipedia.org /

http://www.haiticulture.ch / http://www.ephemeride.com / http://www.magicmaman.com/prenom/,adelphe,2006200,10968.asp /

http://www.hellocoton.fr / http://expressorion.com / www.lodace.net / http://www.labougeotte.fr / http://moretta.over-blog.com /

http://www.aufeminin.com / http://www.un.org/fr/events/ / www.biography.com

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