Expo-Artistas 2014, à Buenos Aires : Rachelle Scott au sommet de son art

Source radiotelevisioncaraibes.com

« Origines Divines de l’Ame », c’est le titre de la nouvelle collection de peintures que la plasticienne Rachelle Scott présente cette année au 10ème Expo-Artistas, à Buenos Aires. C’est la troisième participation de l’artiste haïtienne à ce rendez-vous annuel des artistes du monde au Centre culturel Borges, un lieu qui fait honneur à l’intellectuel argentin Jorge Luis Borges. Le vernissage de l’exposition a lieu le 6 novembre, en présence d’un public de choix. Rachelle Scott, soutenue par le personnel de l’ambassade d’Haïti en Argentine, fait honneur au bicolore haïtien très visible dans l’espace qui lui est consacré. Cette année,

Expo-Artistas accueille une cinquantaine d’artistes de divers pays de la région. Les styles sont variés. Les tableaux exposés sont les uns plus remarquables que les autres. Mais l’œuvre de Rachelle Scott, splendide, attire les regards. Mélange de curiosité et d’admiration du public. Les tableaux sortent de l’ordinaire. Pour les habitués de l’événement, la plasticienne haïtienne est au sommet de son art.
La collection que Rachelle Scott présente cette année est composée de huit tableaux originaux, réalisés au cours de l’année 2014. Tous sont de la peinture sur toile. Sept sont sur une étendue de 100 x 80 cm et un sur 150 x 120 cm. La première chose qui excite le regard est l’assortiment de couleurs. Les plus vives s’entre-mélangent, se croisent et cohabitent avec les plus sombres. On voit que l’artiste n’a pas peur d’oser ni d’inventer. Elle s’inscrit dans la droite ligne de l’art dit ‘naïf’ d’Haïti. Elle reste très attachée à l’Ecole Saint-Soleil. Elle revendique aussi, dans le cadre de cette collection, l’héritage de maîtres péruviens tels Guillermo Cornejo-Rivera et Valqui Edison-Majorca. En résultat, ses toiles se diffèrent entre elles et du reste de l’exposition.

Le deuxième élément qu’il faut retenir est la cohésion qui existe entre ces huit tableaux pourtant distincts l’un de l’autre. Cette cohésion se retrouve dans le message, très profond, qui traverse l’ensemble de la collection. Chaque tableau représente une divinité qui commande un des éléments de la nature. Le visage, le regard, l’essence, la substance de chaque divinité est humain. Il y a donc une symbiose entre les divinités, la nature et l’humain. Aussi l’humain perd-il de son être, de sa divinité, en s’éloignant de la nature. L’humain a donc une mission sacrée envers la nature ; mission qui lui est confiée par les divinités. La collection, « Origines Divines de l’Ame », est spirituelle sans être religieuse. Rachelle Scott révèle : « Avec amour, j’y ai représenté beaucoup de personnages de lumière, de divinités des Incas … et ces êtres ont été peints avec toute la passion de ma créativité, avec humble respect et abnégation, pour honorer ainsi les fondateurs des civilisations des Andes et particulièrement de la mythologie Inca ».

Rachelle Scott est née en Haïti et a vécu de nombreuses années aux Etats-Unis. Elle connaît bien la culture occidentale. Mais sa collection 2014 ne représente pas lire la suite sur radiotelevisioncaraibes.com

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