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L’opposition haïtienne s’apprête à commémorer demain vendredi 17 octobre le 208e anniversaire de l’assassinat de l’empereur Jean Jacques Dessalines. En la circonstance, une manifestation aura lieu à la capitale pour réclamer entre autre la démission du chef de l’état, Michel Martelly et le départ du pays, des forces onusiennes.
Dans le cadre des consultations autour de la crise préélectorale, le président Michel Martelly a reçu ce matin au Palais national, l’écrivaine Odette Roy Fombrun et les dirigeants du parti ANSANM NOU FO. De nouvelles propositions ont été faites au chef de l’exécutif qui entend tout faire pour parvenir à une solution à la crise actuelle.
Une conférence-débat sur la crise politique actuelle a été perturbée ce matin à l’INAGHEI par des étudiants de différentes entités de l’université d’état d’Haïti. Les protestataires ont contesté le choix des conférenciers, le conseiller présidentiel, Youri Latortue, le coordonnateur général de l’OPL, Sauveur Pierre Etienne et le commentateur politique, Daly Valet qu’ils accusent d’être des proches de l’exécutif.
Le sénateur pro-gouvernemental, Edwin Zenny émet des doutes quant à la résolution de la crise politique actuelle, mettant en avant les intérêts divergents des protagonistes. A son avis, la démarche du président Martelly de consulter les différents secteurs de la vie nationale pour tenter de résoudre la crise, est tardive.
Les dirigeants de l’institut mobile d’éducation démocratique invitent la population à se préparer à une éventuelle apparition de la fièvre hémorragique Ebola, en Haïti. Ils recommandent aux autorités sanitaires de créer une cellule de crise pré-Ebola et aux associations de médias de consacrer des temps d’antenne pour des émissions de sensibilisation sur la maladie.
« Les statistiques dans les politiques publiques en Haïti », c’est autour de ce thème qu’a été organisé ce jeudi à l’hôtel Montana, un atelier de travail. Une initiative du ministère de la planification en partenariat avec l’observatoire de la pauvreté et de l’exclusion sociale qui entre dans le cadre de mise en application du programme minimum statistique, financé par l’union européenne à hauteur de 2.1 millions d’euros.