Haïti/Post-séisme: Une organisation religieuse dénonce la violation des droits des sinistrés
La Commission épiscopale nationale Justice et Paix (JILAP) a estimé mercredi que les droits des populations sinistrées continuent d’être violés six mois après le violent séisme ayant fait plus de 300,000 morts en Haïti, le 12 janvier dernier.
Le père Jan Hanssens de la JILAP considère ce tremblement de terre comme l’une des pires catastrophes humanitaires.
Six mois après, les rescapés sont abandonnés à eux-mêmes et sont encore pour la plupart privés de documents d’identité, dénonce le père Hanssens.
Toutefois, Justice et Paix dit reconnaître que certains efforts ont été consentis par le gouvernement en vue d’assister les sinistrés.
Par ailleurs, JILAP critique le retard mis dans le déblaiement des décombres des édifices écroulés le 12 janvier et l’inexistence d’un plan de reconstruction physique de la capitale.
Stéphania Marie Jonive Molière, de la section Droits Humains de la JILAP, presse le gouvernement de relocaliser les sinistrés dans des abris plus sûrs et durables.
Face à la remontée des actes de violence dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, la JILAP recommande le renforcement des patrouilles policières aux alentours des sites d’hébergement. [rv2000]
C’est un autre example de l’incomptence de ce gouvernement.