Haïti : Les Haïtiens sont appelés aux urnes le 28 novembre prochain
Les Haïtiens sont invités à se rendre aux urnes le 28 novembre 2010 en vue d’élire de nouveaux parlementaires. L’arrêté présidentiel convoquant le peuple en ses comices a été communiqué à la presse, ce 28 juin.
Ce scrutin vise à élire uniquement des sénateurs et des députés, selon l’arrêté précisant qu’un second tour aura lieu à une date ultérieure qui sera fixée par le Conseil électoral provisoire (CEP).
Quelque 29 millions 600 mille dollars américains sont nécessaires pour la réalisation des élections présidentielle, législatives et municipales, selon un budget élaboré par le CEP de Gaillot Dorsainvil.
Aucune date n’est encore avancée pour la réalisation de l’élection présidentielle qui devra permettre au peuple haïtien de choisir le successeur de René Préval.
Le scrutin présidentiel devrait se dérouler le 7 février 2011s’il faut respecter l’échéance constitutionnelle.
Mais le président René Préval pourrait rester au pouvoir jusqu’au 14 mai 2011 au cas où les élections n’auraient pas lieu avant la date constitutionnelle du 7 février 2011.
Dans l’intervalle, le numéro 1 de l’institution électorale réaffirme sa détermination à organiser des élections crédibles dans le pays.
Plusieurs réunions ont déjà eu lieu entre les techniciens de l’institution électorale, de l’Organisation des Etats américains (OEA), de l’Office national d’identification (ONI) et de la Mission des nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) sur les aspects techniques du processus, précise Gaillot Dorsainvil.
Les deux prochains mois seront consacrés à l’épuration de la liste électorale et l’enregistrement des potentiels électeurs, à en croire le président de l’institution électorale.
Dans l’intervalle, le rapport de l’Unité de lutte contre la corruption concernant le dossier du Conseil Jean Enel Désir se fait toujours attendre.
Gaillot Dorsainvil dit espérer que l’Exécutif prendra sous peu les décisions qui s’imposent.
« Aucun comportement déviant de n’importe quel conseiller ne sera toléré », avertit M. Dorsainvil, très remonté contre son collègue, le docteur Jean Enel Désir.
Le docteur Désir, qui représente l’église catholique au CEP, est accusé d’avoir détourné les chèques de deux employés de l’institution électorale.
Les autres conseillers continuent d’exiger sa démission au sein du Conseil électoral provisoire. [rv2000]