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Les caisses de l’état sont vides a déclaré hier jeudi le président Michel Martelly lors d’une tournée dans le département du sud. Le chef de l’état a laissé entendre que les fonds collectés ont été utilisés pour exécuter des travaux de toute sorte à travers les différentes communes du pays. Les députés Dupner Clément et Johnson Dieujuste exigent de Michel Martelly des explications sur ses déclarations selon lesquelles les caisses de l’état sont vides actuellement. Selon eux, le chef de l’exécutif doit rendre des comptes à la nation car il est le garant du bon fonctionnement des institutions républicaines.

Des défenseurs des droits humains ainsi que certains journalistes actuellement l’objet de menace de mort de la part de partisans zélés du régime Martelly/Lamothe, dénonce la plateforme des organisations de droits humains, dans un communiqué paru ce vendredi 11 avril.

La POHDH cite notamment le cas du directeur exécutif du RNDDH, Pierre Espérance qui a reçu une enveloppe contenant une lettre de menace et une balle. Des lettres ont aussi été adressées à des journalistes dans le but de les intimider.

Ces menaces surviennent à un moment où un gouvernement dit d’ouverture ayant en son sein des partisans zélés et des opportunistes issus de régimes déchus connus pour leur mépris des libertés publiques en général et de la liberté d’expression en particulier, note la plateforme des organisations de droits humains.

Elle fait remarquer d’un autre coté, que l’article 6 du décret du 12 octobre 1977 brandi par le CONATEL dans son dernier communiqué évoquant des termes vastes tels : Trouble à l’ordre public, la sécurité nationale et les relations internationales, est l’apanage des régimes antidémocratiques, rappelant aux autorités en place que les libertés d’expression et de la presse sont garanties par la constitution de 1987.

Yrvelt Chéry, membre de la commission de suivi de l’accord politique d’El Rancho très remonté contre les sénateurs de la république. Les pairs conscrits conditionnent le vote des amendements de la loi électorale de 2013 à la mise en place d’un conseil électoral provisoire sur la base de l’article 289 de la constitution. Ces individus sont paniqués à l’idée de prendre part à des élections sous un régime différent de celui qui a facilité leur élection, s’énerve l’ancien sénateur.

Les responsables du parti politique dénommé VIKTWA FANM exige le respect par les législateurs de l’article 17.1 de la constitution amendée qui impose un quota de 30% de femmes dans les sphères politiques et décisionnelles. Ces femmes politiques qui contestent l’accord d’El Rancho déplorent le fait qu’elles ont été laissées de coté dans le cadre de la mise en place du gouvernement dit d’ouverture.

 

 

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