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Le réseau national de défense des droits humains condamne ce qu’il appelle l’évasion de Marie Taissa Mazile Ethéard, épouse de Woodly Ethéard, incarcérée à la prison civile de Pétion-ville pour blanchiment des avoirs provenant du trafic de drogue et d’actes d’enlèvement. Cette évasion facilité par le substitut commissaire du gouvernement Gérald Norgaisse et la responsable de l’administration pénitentiaire de Pétion-Ville sur ordre du Palais national fragilise encore plus l’appareil judiciaire déjà décrié et totalement dépendant du pouvoir exécutif, s’insurge l’organisation. Selon le réseau national de défense des droits humains, la décision du commissaire Gérald Norgaisse confirme la thèse selon laquelle le gang Galil est de connivence avec le pouvoir en place et témoigne de la volonté du pouvoir de faire obstacle à l’instruction de l’affaire. Le RNDDH demande au juge en charge de l’instruction de ce dossier de mettre en examen la responsable de la prison civile de Pétion-Ville ainsi que le substitut commissaire du gouvernement Norgaisse, pour complicité d’évasion, conformément à la loi.

Le mouvement de protestation des employés de l’annexe de l’ONA de Delmas 17 s’est poursuivi ce lundi. Ils n’ont toujours pas été autorisés à accéder à l’enceinte de l’institution. Nous avons appris parallèlement que le parquet de Port-au-Prince a émis une dizaine de mandats d’arrêt contre des employés de l’office national d’assurance vieillesse, notamment ceux qui ont été libérés de force par le député Arnel Bélizaire quelques heures après leur arrestation.

Des membres de l’association des commerçants du secteur informel soutiennent le DG de l’ONA, Bernard Dssgraffes, dont la révocation est réclamée depuis plusieurs jours par des employés. Des institutions de micro crédit se cachent derrière ce mouvement de protestation, selon ces commerçants.

L’exécutif a écrit officiellement au parlement cet après-midi pour lui demander de se pencher sur les amendements de la loi électorale de 2013. L’information est confirmée par le premier secrétaire du bureau de la chambre basse, Abel Descollines. L’exécutif sollicite des législateurs le bénéfice de l’urgence.

Des membres de la commission de suivi de l’accord politique d’El Rancho se réjouissent de la bonne volonté des différentes parties d’honorer leurs engagements avant la date butoir du 2 avril prochain. Himler Rébu, annonce pour demain mardi une visite de la commission au CSPJ pour s’enquérir du processus d’évaluation des trois représentants de l’institution au conseil électoral.

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