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Le magistrat Jean Serge Joseph est mort de cause naturelle, probablement à cause de l’hémorragie cérébrale, selon le rapport d’autopsie du coroner Jean Brochu rendu public hier mardi au Québec. Ce rapport exclut donc la thèse de l’empoisonnement avancée par plus d’un au lendemain du décès du magistrat qui était en charge de l’instruction du dossier de corruption impliquant la famille présidentielle. Rappelons que le juge Jean Serge Joseph est décédé à l’hôpital Bernard Mevs en Haïti, le samedi 13 juillet 2013 après avoir été victime d’un accident cérébro-vasculaire.
« Il n’y aura pas de signature d’accord tant que toutes les phases du dialogue inter-institutionnel ne sont pas épuisées ». C’est ce qu’a déclaré ce matin, le président du Sénat, Dieuseul Simon Desras, laissant entendre que cela a été clairement signifié à la médiatrice, la conférence épiscopale. En tout cas, le numéro un du grand corps avait convoqué une conférence des présidents à l’extraordinaire ce mercredi matin pour faire le point sur cette question, rencontre que les pairs conscrits ont boudé. Dans la même optique, les dirigeants politiques qui avaient abandonné les discutions d’El Rancho étaient invités au Sénat de la République.
Plusieurs centaines de personnes ont gagné les rues ce mercredi à Jacmel pour exprimer leur solidarité avec l’activiste politique Daniel Théodore qui a eu la mâchoire cassée à coup de poing par le sénateur Wencesclass Lambert, dimanche dernier. Les protestataires ont exigé la levée de l’immunité du parlementaire afin qu’il réponde de ses actes par devant la Justice. Parallèlement, les avocats de Daniel Théodore, Maitres André Michel et Newton Saint Juste étaient dans la métropole du Sud-est ce matin en vue de déposer une plainte contre le sénateur Wencesclass Lambert, l’agresseur de leur client. Ils ont exigé que les autorités judiciaires locales assument leurs responsabilités.
La CARICOM a averti hier les autorités dominicaines qu’elle ne participera pas à la troisième rencontre de la commission binationale de haut niveau à titre d’observateur si le projet de loi traitant de la situation des personnes concernées par la sentence 168-13 du tribunal constitutionnel n’est pas introduit devant le parlement dominicain. L’organisation régionale invite les dirigeants dominicains à prouver qu’ils font quelque chose pour la porter à participer à la rencontre.
Il faut dire que le porte-parole de la médiatrice, monseigneur Patrick Aris confirme la poursuite du dialogue inter haïtien ce jeudi matin à partir de 9 heures et ce vendredi, à l’hôtel El Rancho. Les discussions porteront sur les contentieux entre l’Exécutif et le Parlement, le budget national qui n’est toujours pas voté, les lois en souffrance au parlement et les lois votés par le parlement mais qui ne sont pas promulguées dans le journal le MONITEUR et le respect du principe de la séparation des pouvoirs, a fait savoir monseigneur Patrick Aris.