Les reconduites de ressortissants haïtiens persistent au mépris des lois françaises

Avec l’arrivée du nouveau gouvernement socialiste au pouvoir, les défenseurs des droits des migrants nourrissaient l’espoir d’une politique migratoire française plus axée sur le respect des droits fondamentaux de la personne humaine, considère la CIMADE dans des échanges avec le GARR.

Dans un document publié sur son site web, le Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (GARR) a relayé ce constat surprenant, dont fait aujourd’hui état la CIMADE, un organisme français de défense des droits des migrants, qui œuvre dans les centres de rétention administrative (CRA) :

« Loin d’avoir changé, cette politique migratoire connaît même un certain durcissement au niveau des préfectures », selon la CIMADE.

« Un haut fonctionnaire du gouvernement socialiste, Manuel Valls, titulaire du Ministère de l’Intérieur, avait ainsi annoncé, lors d’une visite en Guyane, le 9 mars 2013 la fin du moratoire contre les expulsions et la reprise des reconduites d’Haïtien-ne-s en situation irrégulière ».

Au cours de ces échanges avec le GARR autour de la situation migratoire des ressortissants-es haïtiens en territoire français, la CIMADE a déploré que ces reconduites se produisent au mépris même des lois françaises qui régissent la matière.

L’organisme souligne que les autorités françaises ont effectué plusieurs reconduites d’Haïtien-ne-s dont les demandes d’asile ont été refusées sans laisser à ces personnes le temps de faire appel de leur refus comme le dispose la législation nationale en la matière.

Le 20 juin 2013 en Guyane, trois Haïtiens ont été lire la suite sur metropolehaiti.com

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