Haiti- Séisme-Humanitaire : La situation est toujours précaire dans les camps d’hébergement

Le Bureau de Coordination des affaires Humanitaires (OCHA) a organisé avec certains journalises une visite guidée dans certains camps de la capitale à l’occasion de la commémoration de la journée mondiale de l’Humanitaire afin d’évaluer la situation de vie des sinistrés plus de trois ans après le séisme dévastateur du 12 janvier 2010. Révoltés par les conditions infra humaines auxquelles ils font face, les occupants des camps Acra Delmas et de Grace Village (Carrefour) ont lancé un cri d’alarmes auprès des autorités qui doivent trouver vite un moyen  pour les relocaliser.

Trois ans après le séisme du 12 janvier, les conditions de vie dans plusieurs camps d’hébergement de la Capitale restent encore précaires. Selon OCHA, on récense encore en 2013 plus de 279.000 sinistrés repartis dans plusieurs camps d’hébergements.

Le Camp Acra situé à Delmas 30 compte 4058 familles soit plus de 16 mille personnes. Dans ce centre, la situation est critique, a laissé entendre son coordonateur, Alix Bellegarde. Les refugiés font face à  toutes sortes de difficultés : absence de soin de santé, de moyens socio-économiques, d’assainissement etc.

Dans ce camp, on pouvait remarquer un petit centre de santé fonctionnant grâce à la faible cotisation des sinistrés. Selon le responsable du centre de santé, Mme Marie Renette Desroches, le plus de cas enregistrés sont liés aux mauvaises conditions sanitaires et aux insuffisances alimentaires, tels la diarrhée, la typhoïde, la malnutrition etc.

Du point de vue de sécuritaire, les responsables ont confié avoir perdu le contrôle du Camp Acra. Ils subissent assez souvent plusieurs cas de vols et parfois même certains cas de viols sont enregistrés, s’est plaint M. Bellegarde.

Ces victimes se montrent impatientes de quitter l’espace. Ils font appel en ce sens aux interventions rapides des plus hautes autorités du pays pour les permettre à reprendre la vie normale dans une maison décente. L’OIM a, de son coté, promis de résoudre ce problème dans moins  d’un an dans le cadre de son projet de relocalisation.

A Carrefour (Sud-Ouest de Port-au-Prince), la situation est encore pire pour ces lire la suite sur hpnhaiti.com

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