Préoccupation grandissante pour la sécurité alimentaire en Haïti…
De 800 000 personnes souffrant de la faim en 2011, le nombre est passé à plus de deux millions cette année, selon ce qu’a indiqué le responsable de la section haïtienne de Caritas France, Violaine Dory. Au total, 92 communes sur 140 sont touchées par cette famine qui devient de plus en plus très critique en Haïti.
Il faut dire que ces données sont recueillies des Nations unies (ONU), des recherches de l’ONG Haïti au secours et également de la Commission nationale sur la sécurité alimentaire (CNSA).
»Des interventions du gouvernement, des ONGs et des institutions du secteur privé ont pu toucher environ 700 000 00 Haïtiens en situation de besoin, mais elles ne sont pas suffisantes et doivent se poursuivre pour éviter que les communes touchées ne tombent dans la phase 4 de l’IPC. Ce qui traduirait en une situation d’urgence humanitaire », a avertit la CNSA dans une dernière note de rappel publiée sur son site Internet.
Il faut rappeler que mardi dernier, le gouvernement et l’ONU ont lancé un appel d’urgence à la recherche de 100 millions de dollars d’aide humanitaire en faveur de 2 millions de personnes menacées par la faim, les maladies et les catastrophes naturelles.
De son coté, l’ONG Haïti au secours attribue cette aggravation de la sécurité alimentaire en Haïti à une mauvaise politique agricole mais aussi à une piètre politique commerciale avec l’extérieur.
«La baisse de la disponibilité alimentaire locale, combinée avec la hausse des prix des produits alimentaires importés, le riz et la farine en particulier, fait craindre une détérioration plus significative des conditions de sécurité alimentaire dans le pays», a prévenu la CNSA dans son dernier bulletin de Juillet 2013.
Les personnes vivant dans des camps depuis 2010 et les paysans dépourvus de moyens et de terres agricoles sont les premières victimes de cette famine, estime l’ONG catholique. La situation macroéconomique, le manque de dynamisme de l’économie haïtienne, l’absence de projets porteurs et les aléas climatiques ne vont pas contribuer à améliorer cette situation alimentaire de plus en plus préoccupante en 2013. Pour certains observateurs, le nombre d’haïtiens, ne mangeant pas bien, dépasserait en fait les 2 millions de personnes, une situation propice à toutes sortes de dérapages sociaux à n’importe quel moment.
Kot viktwa pep la?jan gouvernman sa di lap travay la epui pou to grangou ap monte tan poul desann!ki le viktwa a ap tonbe vreman sou pep la?