Convocation du gouvernement haïtien au parlement: les perspectives économiques ne s’avèrent pas trop prometteuses..
L’actualité économique d’hier est marquée bien évidemment par la fin de ce Forum minier organisé par le Conseil de Développement Economique et Social dans la capitale haïtienne, en partenariat avec la Banque mondiale et le ministère de l’économie et des finances, mais aussi et surtout par la convocation du Premier ministre au parlement, accompagné du reste du gouvernement.
Le Premier ministre et les membres de son cabinet devaient répondre à des questions économiques très pertinentes qui ont suscité beaucoup de débats et de discussions dans le pays ces derniers mois, notamment les fonds décaissés au cours de la période post-Sandy. En effet, le président de la Commission finance du sénat a déclaré que le document soumis au parlement par le Chef du gouvernement ne peut pas être le rapport sur l’état d’urgence, mais un rapport d’activités.
Il n’est pas sans savoir que plusieurs centaines de millions de dollars US ou plusieurs milliards de gourdes ont été décaissés au cours de la période post-Sandy, mais les explications fournies par le gouvernement relatives aux dépenses effectuées au cours de cette période n’ont pas été claires et précises pour plus d’un. Par conséquent, non seulement presque tous les sénateurs, mais aussi bon nombre de la population haïtienne avisée sont restés sur leur soif et ne sont pas du tout satisfaits des réponses du gouvernement aux questions des différents sénateurs.
Ce qui arrive c’est que le site du ministère de l’économie et des finances affiche clairement des décaissements qui ont été effectués du fonds Petrocaribe pour la réalisation de certains projets, avec des taux d’exécution qui dépassent les 50%, alors que sur le terrain rien n’est encore commencé. C’est le cas par exemple pour la construction de l’aéroport des Cayes ou de celui de l’île à Vaches.
Il faut comprendre que dans tout pays sérieux, même plus près de nous en République Dominicaine, un gouvernement qui présente des réalisations dans son économie ne manquerait pas de faire appel à l’évolution d’un ensemble d’indicateurs économiques clés comme : le montant des investissements publics et privés d’un trimestre à un autre, le taux de chômage, le nombre de création d’emplois, le taux d’inflation, les exportations, le crédit au secteur privé, les recettes fiscales, le taux de croissance…pour ne citer que ceux-là. Mais ce n’est pas le cas en Haïti.
En tout état de cause, après ce qui s’est passé hier à la chambre du sénat, il est de l’avis de certains économistes que les perspectives économiques pour le reste de l’année ne sont pas prometteuses. Il n’y a pas eu de grands investissements dans l’économie cette année, alors que les investissements directs étrangers ont déjà chuté en 2012 à 179 millions de dollars contre 181 millions en 2011, les recettes fiscales à la fin de l’année seront en deçà des prévisions et le gouvernement risque de connaitre un déficit budgétaire énorme si les dépenses du gouvernement ne sont pas ajustées par rapport aux recettes.
Une perspective de croissance de 6% pour 2013 prévue pour l’économie haïtienne par la CEPAL est absolument impossible dans un contexte aussi trouble et on n’a même pas le pressentiment que cette économie peut atteindre les 3.8% de croissance prévue par le gouvernement après sa dernière révision. Sans vouloir être trop exagéré, le taux de croissance de l’économie pour 2013 risque bien d’être inférieur à 2%.
Riphard Serent
Vision 2000
hier mardi, au théâtre national (sénat Haitien) que c’était-il passé vraiment ?
je dois vous dire sincèrement les comédiens n’étaient pas à la hauteur de leur tâche ni les parlementaires, ni le gouvernement se sont deux comédiens mal préparés. en tout cas
yo bay chate véyé mantèg e mantèg ap véyé solèy e difé poul pa fonn
Messieurs vous être arrivés au pouvoir les mains vides, poches vides tous les trous étaient vides. mais en sortant vous être enflés comme une de balle de coton avec les dollars du peuple. Deux brasseurs deux chates