Haïti-développement : Pour un nouveau paradigme de la coopération internationale

Il ne fait pas de doute, l’industrie de l’aide au développement, de la coopération internationale est en pleine crise. En dépit des grognements émis par le monde québécois de la coopération internationale, causés, entre autres, par les coupes dans le budget de l’aide publique au développement, et l’intégration de l’ACDI au sein du ministère des Affaires extérieures et du Commerce international; il n’en demeure pas moins que le monde de la coopération nécessite un nouveau modèle de coopération plus axé sur le développement durable.

Il doit être révolu, ce temps ou les parties se jettent les responsabilités de l’échec de cette forme de coopération avec les pays du Sud qui n’est pas sans résultats positifs, faut-il l’admettre.

Cette forme de coopération comporte des effets pervers tels le gaspillage de ressources, des besoins mal identifiés, substitution et affaiblissement des institutions et compétences locales, tolérance de la corruption et promotion d’un misérabilisme à travers les images négatives des pays du sud véhiculées à travers les médias qui ne font que renforcer les préjugés et les stéréotypes d’un public mal informé et mal éduqué par des campagnesde sensibilisation visant à gagner sa générosité. En février, Québec a exprimé son intention de créer sa propre agence d’aide internationale, se basant sur des expériences acquises en la matière depuis plusieurs décennies. Il faut que cette agence, si elle doit exister, puisse consacrer un nouveau modèle axé sur la durabilité. Lire la suite sur hpnhaiti.com

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