Haïti – «From here to Haïti»: Chantal Westby, de retour d’Haïti, continue de se mobiliser
Cet été, Chantal Westby a été l’héroïne d’une nouvelle saga de l’émission «Strip Tease». Les téléspectateurs de France 3 l’avaient découverte très émue lors d’un voyage à Haïti. Du 18 au 27 avril, la Valenciennoise, installée à Philadelphie, est retournée sur l’île, dévastée par un ouragan en 2008. Cette fois, elle s’y est rendue avec une amie américaine (et d’origine haïtienne), Patricia Brindle. La présidente de l’association «From here to Haïti» (d’ici à Haïti) mobilise des donateurs pour financer la reconstruction d’écoles, d’églises et bien d’autres projets encore.
Quand elle commence à parler d’Haïti, on ne l’arrête plus. Elle parle. Elle raconte. Elle s’émeut. Elle ne s’arrête plus. Chantal Westby est comme ça. À la fois nature, spontanée et terriblement attachante. Lors de ce deuxième séjour, la Valenciennoise, installée à Haïti depuis de nombreuses années, a été moins « bouleversée. La dernière fois, il m’avait fallu trois semaines pour m’en remettre ». Juste très mal au dos après ces heures de transports sur des routes cabossées et dans des véhicules loin d’être tout confort.
Cette fois, elle a apprécié chaque moment passé avec les enfants et les hôtes qui l’ont reçue, avec son époux, avec chaleur et générosité. Avec la capacité d’émerveillement qui la caractérise, elle a visité des écoles, des camps, rencontré l’évêque de la ville de Jérémie ou bien encore des sœurs qui accompagnent les enfants. « Ces dix jours, ce n’était que du bonheur, de la simplicité, de la générosité. L’association est honnête et claire », résume-t-elle. Elle n’est pas venue les mains vides. Elle a amené les nombreux dons de « mes amis Facebook » mobilisés après la diffusion de Strip tease l’été dernier. Et sur le terrain, elle a pris conscience de ce qui restait à faire. « Je suis témoin qu’il faut envoyer des livres. Ils n’ont rien. Je leur ai fait la promesse de collecter des livres en anglais et en français pour les bibliothèques qui se construisent ». Elle va donc désormais se mobiliser pour collecter ces livres mais aussi trouver les financements pour envoyer des containers à Haïti.
En juin, l’artiste peintre va exposer au B68, à Paris, espérant vendre un maximum de toiles possibles pour financer ses promesses. Elle devrait aussi exposer d’ici à la fin de l’année à Bordeaux avec l’espoir de récolter « 20 000 $ pour la cause ». Et elle va profiter de son séjour parisien, en juin, pour venir saluer sa maman, à La Briquette. Et ses nombreux amis valenciennois toujours ravis de la revoir sur ses terres natales. (http://www.lavoixdunord.fr)