Haïti-Sécurité : Appel à la solidarité citoyenne pour freiner le banditisme

L’actuel chef du parquet de Port-au-Prince, Lucmane Delille, requiert la collaboration des citoyennes et des citoyens, dans le cadre de la lutte engagée contre le banditisme dans le pays.

« Nous sollicitons la solidarité citoyenne en vue d’appréhender les bandits et de les remettre à la police. Nous devons conserver cette petite paix que nous avons maintenant », déclare le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince, au cours d’une brève rencontre avec la presse, le lundi 4 mars 2013, au local de l’institution.

Delille dressait un bilan des dernières opérations, conduites conjointement par le parquet, la police nationale d’Haïti (Pnh) et la mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah).

« Un avis de recherche », comprenant les noms de tous les malfrats recherchés par la justice haïtienne, sera bientôt publié, annonce Delille.

Dans cette liste, figureront les noms de 2 présumés bandits, Ti Johnny et Saddam ainsi connus, qui ont pris la fuite, suite à l’opération menée au village de Dieu, (bidonville situé au bicentenaire, périphérie ouest de la capitale), dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 mars 2013.

Ces derniers se seraient rendus respectivement à Jérémie (Grande Anse, Sud-Ouest) et l’autre en République Dominicaine, d’après les déclarations du commissaire du gouvernement.

L’intervention policière de début mars 2013 a permis l’arrestation de 17 autres présumés bandits, dont 3 femmes. Ces 17 personnes étaient auditionnées, le lundi 4 mars, par les autorités judiciaires compétentes.

D’un autre côté, 3 autres bandits – opérant au sein d’un groupe armé, baptisé ‘’base 117’’ dans la zone de Delmas (périphérie nord de la capitale) – ont été arrêtés dans l’après-midi du vendredi 1ermars 2013.

Toujours au cours de cette même journée du vendredi 1er mars, 4 supposés directeurs d’écoles ont été arrêtés, suite à une plainte déposée par le ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (Menfp) au parquet du tribunal civil de Port-au-Prince.

Ces derniers ont prétendu diriger des écoles, accueillant des enfants, dans le cadre du programme de scolarisation universelle et gratuite (Psugo).

« Ces écoles sont fictives », explique Delille qui ne souhaite pas communiquer les noms des 4 supposés directeurs d’écoles.

Une enquête est en cours sur un vaste réseau d’individus qui entretiennent la même pratique de se faire passer pour des directeurs d’établissements scolaires, souligne le parquet près le tribunal civil de la capitale. (alterpresse.org)

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