Haïti/Reconstruction : Une conférence internationale est prévue à New York

Une conférence internationale sur la reconstruction d’Haïti devra se tenir au siège des Nations Unies, à New York, au mois de mars 2010, ont convenu lundi les représentants de quatorze pays ayant participé, à Montréal, à une réunion d’urgence sur ce pays des Caraïbes, dont la capitale a été dévastée par un tremblement de terre, le 12 janvier dernier.

Cette rencontre a été l’occasion pour le gouvernement haïtien, représenté par le premier ministre Jean-Max Bellerive, de demander un soutien « massif » des pays donateurs pour aider Haïti à se relever de ce cataclysme.

« Nous devons faire plus, faire mieux et sans doute faire différemment pour relancer Haïti sur la voie du développement », a indiqué Jean-Max Bellerive.

Le chef du gouvernement haïtien souhaite que l’Etat haïtien joue un rôle central de coordination et qu’il n’ait pas l’intention de céder une part de sa souveraineté à qui que ce soit.

« L’Etat haïtien est au travail dans des conditions précaires, mais il est en mesure d’assurer le leadership que la population attend de lui’, a assuré M. Bellerive. A ce droit des Haïtiens à rester ‘maîtres de leur avenir’, la déclaration adoptée à Montréal associe ‘la coordination clé des Nations unies’ pour mettre en œuvre un plan global.

Ce principe a été appuyé par l’ensemble des participants à la conférence, à commencer par la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, dont le pays est accusé par certains Etats de la région de prendre trop de place en Haïti, y compris militairement.

Aucun engagement chiffré n’est sorti de cette réunion d’urgence des ‘’pays amis’’ d’Haïti qui, d’ores et déjà, se sont fixés trois objectifs stratégiques en vue de parvenir à la reconstruction de ce pays.

Ces objectifs concernent le renforcement de la gouvernance démocratique en Haïti, dont les institutions politiques étaient jugées défaillantes avant même d’être mises à terre par le séisme ; le développement économique orienté vers la réduction de la pauvreté, alors que 78 % de la population locale vit avec moins de deux dollars par jour ainsi que le rétablissement du système judiciaire, de la sécurité et de l’Etat de droit. [dol/rv2000]

Une pensée sur “Haïti/Reconstruction : Une conférence internationale est prévue à New York

  • 26 janvier 2010 à 12:52 PM
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    Cayes le 24/01/2010
    Jean Gabriel Fortuné
    Ex-Député du peuple
    Ex-sénateur de la république

    Je devrais présenter le 28 janvier 2010 une conférence sur Haïti dont le thème est :
    Haïti, le coup fatal. Quinze jours avant cette date, le pays est frappé par un tremblement de terre horrible, l’un des plus meurtriers que l’humanité ait connu.

    Haïti vit non seulement un chaos politique mais court désormais au désastre. Ce qui complique mon travail.
    En me remettant de mes émotions, j’ai l’audace de reformuler le thème de ma pensée en ces termes :
    Le coup du 12 janvier (Haïti) est-il fatal ?

    Quel retournement thématique ? Je suis sorti d’une affirmation à une interrogation : sommes-nous un peu burlesque. Qu’en est-il exactement ?
    Il s’agit d’analyser la portée de cet événement. Il est question d’un désastre naturel nonobstant ses dégâts et ses conséquences incalculables. C’était inévitables_ c’est tout à fait fatal. Ce qui est arrivé en Haïti le 12 janvier 2010 devait arriver. C’est la fatalité. Et nombreux sont ceux qui croient déjà que la croyance des haïtiens en la fatalité va se renforcer et se consolider. J’y pense le contraire. Je prédis que cet événement fatal va définitivement combattre le fatalisme des haïtiens.
    Ce n’est ni un premier séisme ni un dernier non plus. Indubitablement. Jusqu’à date, c’est le plus meurtrier, c’est le plus dévastateur. Il y en aura d’autres. Alors que dire et que faire ?

    Cet événement tragique doit être saisi comme un point de rupture avec le cours ou l’ordre des choses en Haïti :
    ■ le rapport des haïtiens à la divinité
    ■ le rapport des haïtiens a l’humanité
    ■ le rapport des haïtiens à la société
    ■ le rapport des haïtiens aux phénomènes politique
    ■ le rapport des haïtiens aux approches scientifiques.

    Cet événement sonne la fin d’une société traditionnelle, archaïque vantant l’obscurantisme et la violence symbolique. Les masques sont tombés. Par contre, cet événement annonce l’avènement d’un nouvel ordre des choses, d’une nouvelle façon de penser, d’agir, d’inter-agir, bref de vivre.
    Haïti devra renaitre, de ses cendres en valorisant dorénavant la science et le politique.

    Adieu aux politicards
    Adieu aux charlatans
    La vie continue.

    Oui la vie doit continuer en Haïti avec des hommes et des femmes remplis d’épreuves. Cette terrible calamité du 12 janvier 2010 arrive a un moment ou la société haïtienne était complètement épuisée et déboussolée sur le plan politique, à un moment ou la communauté internationale quoique présente en Haïti à travers la mission des Nations-Unis s’est révélée pourtant incapable, impuissante à contenir les aventures et les dérives qui de toute façon allaient hypothéquer l’avenir du peuple haïtiens.

    Dès aujourd’hui les haïtiens doivent s’atteler a concevoir, à redéfinir la reconstruction du pays.
    Faire entendre les voix de la reconstruction,
    Engager les voies de la reconstruction.
    Construire et produire les capacités et les compétences nécessaires pour le fonctionnement de la société, repenser l’éducation,
    Retrouver la justice,
    Sacraliser le travail productif
    Galvaniser la devise haïtienne : « L’UNION FAIT LA FORCE » donc le salut doit s’obtenir par le sacrifice.
    Sacrifice individuel
    Sacrifice collectif.
    Sacrifice national.

    • Une nouvelle ère s’ouvre. Il ne faut pas hésiter à prendre des initiatives citoyennes aptes à revitaliser les communautés. Il n’est pas trop tôt pour faire savoir aux tenants du pouvoir que le changement s’impose ; en s’y opposant ils s’exposent. Il n’est pas trop tôt pour exiger du Président de la république un bilan provisoire. Il n’est pas trop tôt pour exiger du gouvernement un inventaire des ressources financières et matérielles disponibles sur lesquelles la population haïtienne doit compter.
    Il est temps que le Président de la République déclare et applique « L’état de nécessité » dans le pays et qu’il demande à la communauté internationale de reconnaître cet état de nécessité car la population d’Haïti est en danger de survie et corolairement l’existence de l’état haïtiens est menacée.
    Dans cette optique, il est impérieux que l’on choisisse une grande ville de province pour devenir la capitale du pays et le siège du gouvernement. Il est impérieux que l’on prenne des mesures draconiennes tendant a dégager des ressources financières, techniques et matérielles pouvant garantir la survie de la population.
    Par exemple :

    ● réduire la taille du gouvernement de 50%
    ● réduire la taille de toutes les institutions improductives de 80 %
    ● permettre l’importation de produit de première nécessite sans frais de douane.
    ● libérer et libéraliser le marché de l’importation.
    ● superviser les stocks.

    L’heure n’est plus au pillage et au gaspillage.
    Pa ailleurs.
    En guise de propositions de reconstruction à moyen et long terme il faut absolument savoir qu’encore seul le sacrifice national est salutaire en dépit de la solidarité qu’a fait martre la communauté internationale.
    Pour reconstruire Haïti il faut compter d’abord et avant tout sur des hommes, des hommes organisés.
    – Création d’une véritable Armée de reconstruction repartie selon un schéma très décentraliser en fonction des besoins et des vocations des régions ou département. (La décentralisation)
    soit 400.000 hommes et femmes universitaires- professionnels- gens de petits métiers- analphabètes et autres… (à développer)
    – Création d’une banque de reconstruction à partir de l’imposition d’un timbre de reconstruction nationale validant toutes les transactions généralement quelconques du pays, à partir d’emprunts internationaux, de dons etc.…
    – Création d’une cour républicaine d’Audits.
    – Création de fermes agricoles communautaires (à développer)
    – Décentraliser
    – Décentraliser
    – Décentraliser
    – Réaménager et réaffecter le territoire en créant deux grandes capitales l’une dans le centre l’autre dans le Sud.
    – Capitale politique, économiques et universitaire.
    – Négocier et octroyer des milliers de bourses à l’étranger à des jeunes (maitrise et doctorat en polytechnique)
    – Obliger le service militaire
    – Créer des banques de développement
    – Créer des banques d’assurances
    – Créer de banques de logement
    – Créer des banques de petites et moyennes entreprises
    – L’apport de la diaspora à rechercher dans cette dynamique.
    – Créer cinq nouvelles villes.
    ● American City
    ● African city
    ● Canadian City THE WORLD IN HAITI.
    ● Asian City
    ● European City

    Sous forme de concessions.

    Ce ne sont que des idées, des propositions. Le forum est ouvert. Vos réactions…

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  • 26 janvier 2010 à 1:31 PM
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    se vre nou pa kapab evite yon tranbleman de tè,men nou te ka evite ke tout mounn sa yo mouri,se fot tout gouvèneman ki pase yo,ki santralize peyi a selman nan port au prince,pli de 200 zan n’ap soufri,n’ap imilye,akoz se pov k’ap dirije peyi a,lè a rive pou yo ba ayiti yon chans,lè a rive pou yo desantralize peyi a,men mw pa kwe chef sa ki la ap ka fe yon bagay konsa,avan sa yo pa t’ap regle anyen.se poch yo,yo t’ap jere.

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  • 26 janvier 2010 à 1:34 PM
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    mesye premye mistre pa ba tet ou manti,chaje ou vre pran la se malediksyon w’ap chache mete sou,pèp la ap priye anpil,ou ka madichon.souple ba ameriken yo fe yo bagay.

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  • 26 janvier 2010 à 1:39 PM
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    atansyon atansyon atansyon .tout ayitien mobilize pou nou voye neg sa ale k’ap prepare yo pou yo vole kob yo fe pep la kado

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