Haïti : l'appel de fonds d'urgence de l'ONU financé à 47 %
L’appel de fonds d’urgence de 575 millions de dollars lancé par les Nations unies après le séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier a été financé à hauteur de 47 %, a indiqué lundi l’ONU.
Dix jours après leur appel, les Nations unies ont récolté 271,87 millions de dollars et reçu des promesses à hauteur de 112 millions de dollars, selon des données communiquées lundi par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha). Cet appel de fonds est destiné à fournir des vivres, du matériel médical, de l’eau et des tentes aux trois millions de personnes affectées par le tremblement de terre en Haïti.
Le ministre de la santé d’Haïti, Alex Larsen, a déclaré lundi lors d’une conférence à Montréal s’attendre à un bilan final de 150 000 morts dans l’ensemble du pays. Selon lui, 90 000 cadavres ont déjà été dénombrés par les autorités et le nombre de sinistrés avoisine le million. L’Organisation internationale pour les migrations a évalué dimanche à 100 000 le nombre de tentes supplémentaires nécessaires pour loger, au moins temporairement, un demi-million d’entre eux.
Plus de 235 000 personnes ont quitté Port-au-Prince pour les régions rurales moins affectées par le séisme et jusqu’à 800 000 personnes vivent dans des camps précaires dans la capitale, a annoncé l’ONU. Ces décomptes n’intègrent pas ceux qui se sont rendus par leurs propres moyens auprès de leur famille ou d’amis.
Le Monde
Cayes le 24/01/2010
Jean Gabriel Fortuné
Ex-Député du peuple
Ex-sénateur de la république
Je devrais présenter le 28 janvier 2010 une conférence sur Haïti dont le thème est :
Haïti, le coup fatal. Quinze jours avant cette date, le pays est frappé par un tremblement de terre horrible, l’un des plus meurtriers que l’humanité ait connu.
Haïti vit non seulement un chaos politique mais court désormais au désastre. Ce qui complique mon travail.
En me remettant de mes émotions, j’ai l’audace de reformuler le thème de ma pensée en ces termes :
Le coup du 12 janvier (Haïti) est-il fatal ?
Quel retournement thématique ? Je suis sorti d’une affirmation à une interrogation : sommes-nous un peu burlesque. Qu’en est-il exactement ?
Il s’agit d’analyser la portée de cet événement. Il est question d’un désastre naturel nonobstant ses dégâts et ses conséquences incalculables. C’était inévitables_ c’est tout à fait fatal. Ce qui est arrivé en Haïti le 12 janvier 2010 devait arriver. C’est la fatalité. Et nombreux sont ceux qui croient déjà que la croyance des haïtiens en la fatalité va se renforcer et se consolider. J’y pense le contraire. Je prédis que cet événement fatal va définitivement combattre le fatalisme des haïtiens.
Ce n’est ni un premier séisme ni un dernier non plus. Indubitablement. Jusqu’à date, c’est le plus meurtrier, c’est le plus dévastateur. Il y en aura d’autres. Alors que dire et que faire ?
Cet événement tragique doit être saisi comme un point de rupture avec le cours ou l’ordre des choses en Haïti :
■ le rapport des haïtiens à la divinité
■ le rapport des haïtiens a l’humanité
■ le rapport des haïtiens à la société
■ le rapport des haïtiens aux phénomènes politique
■ le rapport des haïtiens aux approches scientifiques.
Cet événement sonne la fin d’une société traditionnelle, archaïque vantant l’obscurantisme et la violence symbolique. Les masques sont tombés. Par contre, cet événement annonce l’avènement d’un nouvel ordre des choses, d’une nouvelle façon de penser, d’agir, d’inter-agir, bref de vivre.
Haïti devra renaitre, de ses cendres en valorisant dorénavant la science et le politique.
Adieu aux politicards
Adieu aux charlatans
La vie continue.
Oui la vie doit continuer en Haïti avec des hommes et des femmes remplis d’épreuves. Cette terrible calamité du 12 janvier 2010 arrive a un moment ou la société haïtienne était complètement épuisée et déboussolée sur le plan politique, à un moment ou la communauté internationale quoique présente en Haïti à travers la mission des Nations-Unis s’est révélée pourtant incapable, impuissante à contenir les aventures et les dérives qui de toute façon allaient hypothéquer l’avenir du peuple haïtiens.
Dès aujourd’hui les haïtiens doivent s’atteler a concevoir, à redéfinir la reconstruction du pays.
Faire entendre les voix de la reconstruction,
Engager les voies de la reconstruction.
Construire et produire les capacités et les compétences nécessaires pour le fonctionnement de la société, repenser l’éducation,
Retrouver la justice,
Sacraliser le travail productif
Galvaniser la devise haïtienne : « L’UNION FAIT LA FORCE » donc le salut doit s’obtenir par le sacrifice.
Sacrifice individuel
Sacrifice collectif.
Sacrifice national.
• Une nouvelle ère s’ouvre. Il ne faut pas hésiter à prendre des initiatives citoyennes aptes à revitaliser les communautés. Il n’est pas trop tôt pour faire savoir aux tenants du pouvoir que le changement s’impose ; en s’y opposant ils s’exposent. Il n’est pas trop tôt pour exiger du Président de la république un bilan provisoire. Il n’est pas trop tôt pour exiger du gouvernement un inventaire des ressources financières et matérielles disponibles sur lesquelles la population haïtienne doit compter.
Il est temps que le Président de la République déclare et applique « L’état de nécessité » dans le pays et qu’il demande à la communauté internationale de reconnaître cet état de nécessité car la population d’Haïti est en danger de survie et corolairement l’existence de l’état haïtiens est menacée.
Dans cette optique, il est impérieux que l’on choisisse une grande ville de province pour devenir la capitale du pays et le siège du gouvernement. Il est impérieux que l’on prenne des mesures draconiennes tendant a dégager des ressources financières, techniques et matérielles pouvant garantir la survie de la population.
Par exemple :
● réduire la taille du gouvernement de 50%
● réduire la taille de toutes les institutions improductives de 80 %
● permettre l’importation de produit de première nécessite sans frais de douane.
● libérer et libéraliser le marché de l’importation.
● superviser les stocks.
L’heure n’est plus au pillage et au gaspillage.
Pa ailleurs.
En guise de propositions de reconstruction à moyen et long terme il faut absolument savoir qu’encore seul le sacrifice national est salutaire en dépit de la solidarité qu’a fait martre la communauté internationale.
Pour reconstruire Haïti il faut compter d’abord et avant tout sur des hommes, des hommes organisés.
– Création d’une véritable Armée de reconstruction repartie selon un schéma très décentraliser en fonction des besoins et des vocations des régions ou département. (La décentralisation)
soit 400.000 hommes et femmes universitaires- professionnels- gens de petits métiers- analphabètes et autres… (à développer)
– Création d’une banque de reconstruction à partir de l’imposition d’un timbre de reconstruction nationale validant toutes les transactions généralement quelconques du pays, à partir d’emprunts internationaux, de dons etc.…
– Création d’une cour républicaine d’Audits.
– Création de fermes agricoles communautaires (à développer)
– Décentraliser
– Décentraliser
– Décentraliser
– Réaménager et réaffecter le territoire en créant deux grandes capitales l’une dans le centre l’autre dans le Sud.
– Capitale politique, économiques et universitaire.
– Négocier et octroyer des milliers de bourses à l’étranger à des jeunes (maitrise et doctorat en polytechnique)
– Obliger le service militaire
– Créer des banques de développement
– Créer des banques d’assurances
– Créer de banques de logement
– Créer des banques de petites et moyennes entreprises
– L’apport de la diaspora à rechercher dans cette dynamique.
– Créer cinq nouvelles villes.
● American City
● African city
● Canadian City THE WORLD IN HAITI.
● Asian City
● European City
Sous forme de concessions.
Ce ne sont que des idées, des propositions. Le forum est ouvert. Vos réactions…