Haïti : L’année 2009 n’était pas mauvaise pour le pays, selon le chef de la MINUSTAH
Le représentant du secrétaire général des Nations Unies, Hédi Annabi, a salué jeudi les progrès réalisés par Haïti au cours de l’année 2009 en dépit d’une conjoncture nationale et internationale difficile.
Outre l’allègement de sa dette extérieure, le chef civil de la mission de stabilisation des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH) note une augmentation de près de 2,5% du taux de croissance du PIB d’Haïti.
« Selon certaines prévisions, le taux de croissance du PIB pourrait atteindre 3,5 à 4% en 2010, et les perspectives macro-économiques pour les années suivantes sont, en l’état actuel des choses, plutôt bonnes, voire prometteuses », a affirmé Hédi Annabi.
En 2009, Haïti a réussi à éviter la récession qui a affecté de nombreux pays et à obtenir un taux de croissance de son PIB de près de 2,5%. Ce qui place Haïti en deuxième position par rapport à l’ensemble des pays de la région, a signalé le patron de la MINUSTAH lors d’une conférence de presse à Port-au-Prince, ce 7 janvier 2010.
« L’année 2009 n’a pas été une mauvaise année pour Haïti. Certes, les résultats obtenus restent insuffisants pour améliorer, dans l’immédiat, le sort des plus démunis et de nombreux défis devront être relevés en 2010 pour consolider la stabilité et réunir les conditions d’un développement économique et social durable », a indiqué le chef civil de la mission onusienne.
M. Annabi s’est par ailleurs réjoui de la diminution de l’insécurité alimentaire en Haïti grâce à une augmentation substantielle de la production agricole en 2009.
« L’année 2009 s’est traduite par une augmentation substantielle de la production agricole, ce qui a permis de commencer à réduire l’insécurité alimentaire. Le gouvernement a également poursuivi les efforts considérables qu’il a entrepris pour améliorer les infrastructures, notamment les routes et les ponts », a salué, au passage, le diplomate tunisien de la MINUSTAH.
Hédi Annabi a profité de cette occasion pour appeler à la mise en place du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) en vue de faire avancer le processus de réforme et de renforcement de l’Etat de droit dans le pays. [dol/rv2000]
Rien d’etonant. Comment pourait-il, dans cette prise de parole, dans ce discours, ne pas JUSTIFIER sa presence et celle de la MINUSTHA dans le pays. Certes, ma position est la suivante: Comment imaginer Haiti sans les forces, armees, de la MINUSTHA. Cependant, la realite de tout les jours de peuple haitien ne cadre pas avec cette dite amelioration de la situation que semble observer ce haut fonctionnaire de l’ONU. Aller demander au peuple ce qu’il en pense, de sa situation dans le pays.