Haïti/Littérature : Deuxième escale du festival « Etonnants Voyageurs »
Une cinquantaine d’écrivains haïtiens et étrangers sont mobilisés pour participer, du 14 au 17 janvier 2010, à la deuxième édition haïtienne du festival international « Étonnants Voyageurs ».
Les différentes manifestations se tiendront au niveau de 45 établissements scolaires, bibliothèques et centres culturels répartis à Port-au-Prince et dans les principales villes de province.
«Le monde au miroir d’Haïti, Haïti au miroir du monde » est le thème retenu pour la deuxième édition de ce festival qui envisage de toucher plus de trois mille écoliers.
Cette initiative revêt une importance capitale pour Haïti, estime Marie Laurence Jocelyn Lassègue, ministre de la Culture et de la Communication.
L’édition 2010 du festival « Etonnants voyageurs » constitue l’un des événements qui ont propulsé Haïti sur la scène internationale en 2009, affirme, pour sa part, l’ambassadeur français Didier Le Bret.
« C’est une façon, une fois encore, de montrer que vous pouvez organiser des festivals internationaux qui accueillent des talents du monde entier dans des conditions satisfaisantes, et dans un calendrier et à un rythme désormais réguliers », indique le diplomate français.
Didier Le Bret, dont le pays est partenaire de ce festival, se réfère surtout aux nombreux prix décrochés l’année dernière par des écrivains haïtiens.
« C’est plus qu’un hasard si le festival commence avec l’année civile, c’est une heureuse coïncidence qui nous permettra de prolonger de manière festive la célébration des prix littéraires de 2009 », a soutenu M. Le Bret.
L’écrivain Lyonel Trouillot, co-président du festival, se félicite du support financier accordé par le gouvernement haïtien qui, selon lui, a consenti d’énormes sacrifices pour la réalisation de cet événement.
La contribution de l’État haïtien à la réalisation de ce festival est de l’ordre de 4 300 000 gourdes (plus de $100 000 US),selon Lyonel Trouillot. La France, quant à elle, finance cette activité à hauteur de 120 000 euros.
Pour sa part, la co-fondatrice du festival « Etonnants Voyageurs » en France, Maëtte Chantrel, estime que la littérature haïtienne est vivante, florissante et conserve une dimension supplémentaire.
Les organisateurs profiteront de ce festival pour rendre un hommage posthume aux écrivains haïtiens Carl Brouard, Max Dominique et Yanick Jean.
Création littéraire et conscience sociale ; la réception parfois inégale des œuvres selon leur provenance géographique ; les connotations des adjectifs et compléments de nom accompagnant parfois le substantif «écrivain », tels femme, noir, francophone, sont entre autres thèmes qui seront débattus tout au long de ce festival auquel prendront part des écrivains haïtiens et étrangers. [dol/rv2000]
Nous sommes presque les meilleurs (dans les arts de l’ecrture artistique) de la Caraibe. Nos ecrvains remportent chaque annee des et des prix sur les plans regional, continental, francophone, et meme international. C’est bien. Mais, comment comprendre cet enorme ecart « ISTRUCTIONNEL »( nan konesans lekol,nan kon li ak ekri, nan kapasite pou fe analiz, nan kapasite pou li ak konprann sa nou li, nan kapasite pou konpran diskou ak pwogram,…) qui existe entre une poignee de GRAND LETTRES et la GRANDE MAJORITE du peuple Haitien? Regardons la ou nous sommes, malgre le fait que nous produisons tout ces GRANDS ecrivains, poetes et autres romanciers internationalement connus et reconnus.
Est-ce pour nous, une force ou une faiblesse? Que de voir tant de jeunes, des l’ecole, se lancer dans l’ecriture de poesie, nouvelles et autres. JE N’AI PAS LA REPONCE. Pas une fois, ou presque, des jeunes ne se sont penches sur des questions touchant directement leur qoutidien et celui de leurs freres. Elevage, conservation de sol, peche, plantation, production d’energie, developpement rural, education, droit de l’homme, probleme de genre, etc.
Comment pouvons nous parler de developpement si, sur le plan de l’education(meme de base) un tel gouffre persiste entre les fils et les filles d’Haiti. Kijan nou pral fe pou nou pale ,ansanm, de modenizasyon, desantralizasyon, planifikasyon, sivism, pwogram devlopman, edikasyon, ibanizasyon, amenajman teritwa, degradasyon ak pwoteksyon aniwonman e latriye?
KEM FEM MAL POU SITIYASYON PEYI SA. Pour quelques rares la vie s’ameliorera(djob, lajan, vwayaj, rekonesans, glwa,…) Et pour le peuple, la population vraie?
ALA TRAKA SAW KO WE.
C’est une très belle analyse met Tibab, mais en attendant, nous en sommes là. Nous exhibons sans gêne nos diplomes et autres parce que nous faisons partie des privilegiers qui ont eu la chane de frequenter l’ecole. Nous continuons d’ignorer nos freres et soeurs de la paysannerie. Nous continuons de fermer nos yeux sur le sort de nos parent qui n’ont pas eu la chance qu’ils nous ont offerte. Hélas! Oui, nous en sommes là. Mais qui sommes-nous? Nous continuons de frapper nos poitrines. Nous sommes remplis de préjugés… Nous en sommes là. Ka nou grave!
C’est bien la mon point cher frere. Les deux extremites sont trop eloignees dans uns pays aussi pauvre. Centains, une « petite, trop petite » minorite est mondialement reconnuee etre « TRES ou HYPER » lettree. D’autres « la grandre, trop grande » majorite expose tout les jours sa pauvrete « INSTRUCTIONNELLE ». Et cela semble nous aranger. Ou, au moins, elle ne nous derange pas, ne nous touche pas. Quel peuple sommes-nous!
ALA TRAKA SAW KO WE.
met tibab. Vous commettez trop de fautes d’ortographes, de styles etc…. Pourquoi n’ecrivez- vous pas en creole? ce serait plus mieux.C’est ca le probleme des haitiens , ils veulent parler le francais alors qu’ils ne peuvent pas.